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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Nova 9: The Return of Gir Draxon
(Article écrit par Max Magenauer et extrait d'Amiga Joker - octobre 1992)
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Les jeux Sierra sont souvent un peu décevants sur Amiga - il est d'autant plus étonnant que la filiale Dynamix
ait réussi à créer une conversion plus amusante que l'original sur PC !
Rien à voir donc avec la conversion fatiguée de son prédécesseur Stellar 7,
dont notre Amiga avait été importunée il y a un an. Pourtant, le principe n'a pas changé : à l'aide d'une
machine de combat futuriste appelée Raven II, il faut nettoyer neuf systèmes planétaires successifs des
extraterrestres en utilisant assidûment le bouton de tir, afin d'empêcher le méchant Gir Draxon de prendre
le contrôle du monde.
Toute l'histoire débute par une présentation digne de Rise
Of the Dragon avec des graphismes en 32 couleurs sur Amiga et une superbe musique
"planante". Le scénario consiste à défendre des planètes pacifiques, malheureusement prises à partie par
des extra-terrestres hargneux. Vous avez votre propre station dissimulée dans un astéroïde, et vous venez
juste de recevoir un message de détresse suivi d'un contrordre.
Le mode de sauvetage pratique consiste à traverser des paysages vectoriels 3D aux couleurs vives avec son
véhicule haute-technologie et à détruire tout ce qui s'approche du fusil de Raven. Le clavier permet
également d'accéder à des armes supplémentaires comme des mines terrestres et à diverses vues extérieures.
Le changement de niveau se fait lorsque vous rencontrez une espèce de porte jaune, qui vous
téléportera vers un autre monde. Il en existe plusieurs par niveaux. Certaines sont fixes à un
endroit du décor, alors que d'autres n'apparaissent que dans les décombres laissés après un
affrontement final, avec un énorme et puissant adversaire (généralement un par niveau).
En fonction de la porte choisie, votre projection sur d'autres mondes varie, et le niveau
atteint ne sera pas le même, ce qui permet d'assurer au jeu une bonne longévité.
Dans le premier niveau, vous êtes sur un monde glacé et le gros balèze à écrabouiller sera une
espèce de bulldozer, difficile à détruire. Ensuite, vous aurez à affronter l'ennemi sur l'eau,
au temps de la préhistoire, etc. A noter qu'à chaque niveau les adversaires changent, ainsi que
la stratégie qu'ils emploient pour vous attaquer. D'autre part, leur diversité vous oblige à
improviser sans cesse de nouvelles stratégies.
Les pastilles que vous ramassez après avoir détruit un adversaire, vous donnent des pouvoirs
ayant une durée de vie limitée. Certains peuvent même être cumulatifs, ce qui vous donne alors une
sacrée puissance de feu. Pour ne citer que quelques-uns d'entre eux, il y en a augmentant la
puissance des tirs, d'autres les dédoublant, sans parler des missiles à têtes chercheuses ou des
boucliers de camouflages.
Même si la mécanique de jeu semble dater de 1982 (la version C64 de Stellar 7 était alors l'un des tout
premiers spectacles vectoriels), Nova 9 ne donne pas l'impression d'être poussiéreux sur Amiga.
Au contraire, les graphismes animés de manière fluide sont extrêmement rapides à tous les niveaux de
détail, tout comme la musique et les effets spéciaux, malheureusement un peu rares.
La jolie introduction présente dans la version PC est toujours là, on a juste économisé quelques
images intermédiaires. Les commandes fonctionnent aussi bien avec la manette qu'avec les touches,
bref, l'histoire a ici le charme que l'on ne pouvait ressentir dans la version DOS qu'avec un 486 rapide.
Et voilà : davantage de transpositions de ce genre, et tous ceux qui veulent tuer l'Amiga seront
définitivement démasqués comme de stupides bavards stupides !
Nom : Nova 9: The Return of Gir Draxon.
Développeurs : Dynamix.
Éditeurs : Sierra On-Line, Dynamix.
Genre : jeu de tir.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- La superbe introduction.
- La fluidité de l'animation 3D.
- Mondes variés, longévité du jeu.
Les points faibles :
- Trop peu de bruitages.
- Les contrôles.
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