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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Night Hunter
(Article écrit par Cyril Drevet et extrait de Joystick Hebdo 10 - janvier 1989)
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Ça y est, Night Hunter est disponible, tout chaud ! Je vous avais montré en préversion ce jeu de plates-formes d'Ubi Soft
il y a deux semaines et maintenant, le voilà en test !
Un scénario mordant
Re-voici l'histoire : vous incarnez un vampire, le fameux conte Dracula, et voulez devenir le maître du monde. Mais, il y a
toujours un mais, le docteur Van Helsing, votre ennemi héréditaire et son armée de chasseurs de vampires, veut vous
en empêcher ! Ah ben zut, alors ! Mais que vais-je faire, demandassiez-vous l'air abattu ? Eh bien, d'abord,
chaussez votre meilleur bâton de joie et surtout ne priez pas ! (ça la foutrait mal pour un vampire !).
Déjà, au tout début, la page de présentation m'a mis dans tous mes états. Pensez donc, l'ouverture musicale de Night
Hunter reprend le thème génialissirne de la chanson "Bela Lugosi's Dead" de Bauhaus.
Vous devez ramasser huit objets par niveau, disséminés dans environ 20 salles, soit beaucoup de boulot en
perspective (surtout que ces objets changent d'endroit à chaque nouvelle partie).
Votre vampire peut se transformer à loisir, en chauve-souris ou en loup-garou, selon les
obstacles que vous rencontrer ; ces animations de transformation sont d'ailleurs vraiment réussies.
Pour combattre vos adversaires, vous pouvez les frapper avec le loup-garou ou leur sucer le sang quand vous êtes
en Dracula. Votre pompage hémoglobine sera accompagné d'un bruit de succion des plus ignobles.
Comme vous le savez tous, les vampires fuient la lumière du jour, et plus vous prenez du temps, dans le jeu,
à ramasser des objets, plus le jour approche ! Quand le jour s'annonce (par des chants d'oiseaux numérisés)
vous devez vous endormir dans votre cercueil et attendre la nuit suivante et recommencer votre quête.
Une réalisation inégale
Les sprites sont un peu petits mais bien faits quand même, les sbires du docteur sont d'ailleurs assez agressifs
et font tout pour vous pomper votre énergie, à vous de leur pomper le sang ! Les graphismes sont moyens mais
la grande variété d'ennemis est pas mal, cela va du mec banal en jean, jusqu'au flic n'hésitant pas à dégainer
son arme. Il y a aussi une gironde blonde qu'il ne faut pas regarder droit dans les yeux, au risque d'un baiser
mortel, et puis, bien sûr, il y a le docteur lui-même, indestructible et très difficile à éviter.
Les défilements horizontaux ne sont pas mal du tout et les animations des personnages sont très sympathiques.
Si vous arrivez à passer les premiers niveaux, vous verrez malheureusement que Night Hunter est assez répétitif après
le niveau 10 : il faudra toujours faire la même chose, avec les même ennemis, jusqu'au dernier niveau, le 30.
Courage !
Bilan
Voilà, voilou, Night Hunter est un jeu moyen, assez bien réalisé avec des sons numérisés vraiment superbes
mais une durée de vie pas éternelle, un comble pour un vampire...
Nom : Night Hunter.
Éditeur : Ubi Soft.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 5/10.
Les points forts :
- La musique d'introduction.
- Quelques bruitages bien réalisés.
- Le personnage peut se tranformer.
Les points faibles :
- Graphismes moyens.
- Ça devient répétitif après le niveau 10.
- Très difficile.
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