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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Nicky Boom
(Article écrit par Christophe Simon et extrait d'Amiga Chapter Two - septembre 2004)
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Histoire
La méchante sorcière Zoldrane a jeté un terrible sortilège sur le grand-père de Nicky et depuis, il ne s'est pas réveillé.
Nicky prend la décision de poursuivre Zoldrane jusque dans son lointain château. Peut-être trouvera-t-il sur place un moyen de
conjurer le mauvais sort.
Le jeu
Drôle de petit personnage que ce Nicky Boum : un gamin d'une dizaine
d'années, au visage bariolé tel un clown, pas plus haut que trois pommes (regardez la taille des trognons à côté de lui),
dont le bidon dépasse du T-shirt. Ben, il va falloir vous débrouiller avec ça, et aider Nicky à traverser quatre mondes,
composés de deux niveaux chacun, soit huit niveaux en tout.
Chacun des niveaux se présente sous la forme d'un labyrinthe de plates-formes, d'échelles, truffé de téléporteurs
et infesté de créatures mauvaises, à la botte de Zoldrane. Pour finir un monde, vous devez affronter le traditionnel
chef surpuissant.
Pour tuer ses ennemis, Nicky dispose tout de même d'une arme meurtrière : des trognons de pomme
,
qu'il leur jette dessus à volonté !
Sur la route, vous pourrez ramasser des options dans des coffres
afin d'améliorer cette arme. Tout d'abord, vous aurez la
possibilité d'échanger vos vieux trognons pourris
contre des pommes entières .
Ensuite viendra s'ajouter une petite balle bleue
qui rebondit partout et enfin, une grosse boule orange ,
dont l'utilisation sera toutefois limitée dans le temps.
Chaque fois que vous détruirez une bête, vous récolterez
des bonus sous la forme de fruits, de gâteaux ou d'objets,
qui vous rapporteront des points.
Vous aurez également la possibilité de sauter sur vos adversaires et de les tuer en un coup, cette option et bien
efficace une fois que l'on a constaté la faiblesse de l'arme de base.
Autre possibilité, dans votre équipement, vous disposez
de bombes ,
pour briser des blocs de pierre et de grenades à fragmentation
qu'il vous faudra ramasser sur votre chemin et utiliser avec parcimonie
pour dérouler des échelles
ou débloquer des passages secrets.
Et des passages, je peux vous dire qu'il y en a des tas car les
niveaux sont immenses (plusieurs centaines d'écrans chacun).
Pour les traverser, vous devrez ramasser des clés
ou débloquer des portes en actionnant des mécanismes
ou bien encore découvrir des passages secrets cachés dans le sol ou les murs, que vous pourrez révéler
avec vos trognons.
A noter, la présence d'une option bouclier
qui entoure Nicky pendant un certain temps et le protège de toutes les attaques, ainsi que de rondins de bois
que vous jetterez pour construire des ponts à des endroits
bien précis. A noter que certains passages aériens invisibles ne seront révéler qu'une fois que vous
aurez obtenu une loupe
et que vous pourrez découvrir des ressorts
qui amplifieront votre saut et vous permettront d'atteindre des zones jusqu'alors inaccessibles.
N'oubliez pas, pour survivre plus longtemps, de ramasser des fioles
d'énergie
et pourquoi pas de récupérer des vies supplémentaires
.
Bonne chance, vous en aurez bien besoin.
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10 000 points |
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20 000 points |
Mon avis
Nicky Boum sort en 1992 sur Amiga. Édité par Microïds, le jeu semble bénéficier d'un développement quasi familiale
(?), ce qui lui a pas mal réussi. Le jeu est mignon et repose sur une ambiance féérique. Les graphismes sont
hauts en couleurs et notamment le fond dont le dégradé est très réussi.
Comble du bonheur, Nicky bouge très bien. Ainsi, vous pourrez modifier ses trajectoires en cours de saut, tout en tirant ou bon
vous semble. L'animation des ennemis a bénéficié du même soin. Le décor bouge bien et le tout est animé par un défilement
différentiel de grande qualité.
Côté environnement sonore, les musiques d'Alain Lambin sont excellentes et très entraînantes. Les bruitages, quant à eux, sont
de bonne facture et sont agrémentés de petites voix numérisées de Nicky (Hop-là ! Youpi ! Yé !) hyper agréables.
Seule ombre au tableau, la difficulté. Vous apprendrez qu'il n'est pas si facile que ça de tuer des animaux avec des trognons
de pomme (essayez avec votre chat pour voir !) et qu'il vaut largement mieux leur sauter sur le coin de la tronche (ça, n'essayez
surtout pas !).
Au final, Nicky Boum est une petite merveille de jeu de plates-formes/réflexion, qui semble s'inspirer en partie de Gods dans
le dernier monde, d'une part graphiquement, mais aussi au niveau de l'aspect labyrinthesque extrêmement poussé. Graphiquement
d'excellente facture, musicalement très agréable et bénéficiant d'une animation sans faille, on pourra juste regretter qu'il
devienne vite très dur.
Nom : Nicky Boom (Nicky Boum).
Éditeur : Microïds.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8,5/10.
Les points forts :
- Tableaux immenses.
- Bonne conception des niveaux avec nombreux passages secrets, téléporteurs...
- Graphismes hauts en couleurs.
- Bonus intéressants.
- Des musiques très entraînantes.
- Le personnage bouge très bien.
Les points faibles :
- La difficuluté très élevée arrive vite, surtout à partir du niveau 5.
- L'écran titre et l'allure du personnage principal aurait pu être retravaillés.
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