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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de NetHack 3.0
(Article écrit par Cédric Beust et extrait d'Amiga News - novembre 1990)
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NetHack : gare aux nuits blanches !
Il y a de cela de nombreuses années (dans le sens informatique, cela signifie une dizaine d'années),
un mini jeu de rôle était écrit par quelques fanatiques en avance sur leur temps. D'abord limité à
un très petit cercle d'initiés, le jeu ne mit pas longtemps à se répandre partout par le biais des
réseaux mondiaux d'ordinateurs.
Il provoquait de terribles passions partout où il était joué. Ce jeu avait pour nom Rogue.
Mais les joueurs sont des personnes difficiles à satisfaire. A peine venaient-ils de finir Rogue
qu'ils en redemandaient. L'idée de faire un Rogue multiplié par dix fit lentement son chemin et
aboutit au projet prénommé Hack, par la suite renommé NetHack. Jusqu'à il n'y a pas longtemps,
NetHack était réservé aux gros ordinateurs. Ce n'est que depuis deux ou trois ans qu'il a
commencé à être adapté pour des micro-ordinateurs (Mac, IBM, Atari, etc.) et tout récemment sur Amiga.
Des chiffres ?
Plusieurs dizaines de programmeurs ont passé des nuits entières à corriger les bogues
(probablement innombrables, comme le dit la doc) de NetHack. Sur Amiga, il y a deux Mo
de fichier et l'exécutable à lui seul fait 750 ko.
Un nombre incalculable de paramètres permet au joueur de se définir entièrement ; tous les facteurs de
vraisemblance ont été prévus, de la corrosion des armes à une éventuelle foulure du pied lors d'une tentative
d'ouverture de porte. Toutes les lettres du clavier (et même plus) ont une signification (un peu comme Ultima),
au moins vingt niveaux de labyrinthe à explorer par jeu (toujours renouvelé) pour ramener la huileuse amulette
(ce que personne n'a encore réussi à faire jusqu'à maintenant...).
Tout cela est vertigineux. La documentation est volumineuse mais une aide en ligne est disponible et
permet d'avoir un rappel à tout moment. Mais assez parlé, venons-en au jeu lui-même.
Jeu de rôle
Il se déroule en mode "semi-graphique". Comprenez par là que le dessin est en fait uniquement composé
de caractères alphanumériques, mais comme il utilise une police de caractères spéciale, on a
un dessin correct des pièces et des cloisons (rien ne vous empêche d'aller améliorer cette police
afin de remplacer la représentation de votre personnage - un @ - par un petit bonhomme).
N'oubliez pas qu'initialement, NetHack se jouait sur des terminaux qui ne disposaient même pas
des minuscules !
Vous choisissez au début du jeu le type de votre personnage (parmi une douzaine possible, la particularité
de chacun est expliquée dans la doc). Ensuite, vous vous trouvez au premier niveau du labyrinthe.
Celui-ci apparaît à mesure que vous progressez sur les cases de jeu, un peu comme si vous éclairiez
la pénombre avec une lampe.
Les monstres rencontrés seront au début à votre niveau mais seront de plus en plus coriaces à terrasser
à mesure que vous descendrez. Bien entendu, votre expérience croîtra en même
temps, ainsi que votre connaissance de certains sorts. Les objets rencontrés sont innombrables :
de l'équipement (armes, armures, casques, chaussures, etc.) à l'accessoire (anneaux, amulettes, potions,
etc.) et aux insolites (autels, fontaines, etc.).
Vous ignorez au début tout de l'effet que certains objets auront sur vous : certaines potions vous donneront
des hallucinations, d'autres vous donneront une confiance en vous à toute épreuve. Le jeu enregistre
automatiquement tout ce que vous apprenez de façon à ce que vous ne fassiez pas une bêtise deux fois :
avant de boire une potion, vérifiez si vous n'êtes pas déjà tombé dessus une fois.
Nom : NetHack 3.0.
Auteurs : Jay Fenlason, Andries Brouwer, Mike Stephenson.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 2 Mo de mémoire, disque dur, AmigaOS 1.3.
Licence : à code source ouvert.
Téléchargement : Aminet.
NOTE : 6,5/10.
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