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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Napalm
(Article écrit par David Brunet - mai 1999)
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Initialement développé par l'équipe d'Ablaze Entertainment sous le nom de
Diversia, ce jeu de guerre a été repris et commercialisé par les Canadiens de
ClickBoom / PXL Computer.
Briefing...
Le scénario de Napalm est on ne peut plus classique : des forces extraterrestres totalement robotisées
veulent coloniser la Terre mais se confrontent aux forces humaines du nom de UEDF (United Earth Defense Forces).
Vous avez le choix entre diriger l'armée des robots ou celle des
humains. Les deux forces sont différentes mais chacune possède, à la base, des
unités assez proches dans leur concept et leur fonction.
Le menu principal propose deux modes de jeu : la campagne en solo et le jeu en réseau.
Du côté du matériel nécessaire, le jeu gère les résolutions AGA (PAL, DBLPAL...)
et CyberGraphX et demande un processeur égal ou supérieur au 68030. Cela dit, pour jouer
en haute résolution 640x512 à une très bonne vitesse, je vous conseille vivement un
68060 avec carte graphique. Avec d'autres configurations, Napalm reste jouable mais
si vous n'avez qu'un 68030 AGA, il vaudra mieux utiliser le mode 320x256 dont
la vision globale du terrain ne sera, bien sûr, pas optimale.
Une interface claire
Une fois sur le terrain, les graphismes sont à la hauteur de la présentation,
c'est beau et détaillé ; l'aire de jeu est souvent parsemée de décors
originaux et magnifiques (totems, trous de météorites, épave géante de
vaisseau spatial...). Le terrain est en vue 3/4 haut avec une source de
lumière venant du coin haut gauche de la carte ce qui donne un effet
de profondeur aux différents objets.
L'utilisation des unités est très
aisée, tout se fait grâce à une gestion intelligente du curseur de
la souris (contrairement à Warcraft 2 par exemple). En clair, le curseur
change de forme ou de couleur suivant ce que l'on veut ordonner à
nos unités : sélection, déplacement, attaque, amélioration, capture,
cible... Il est bien sûr possible de sélectionner plusieurs unités en
même temps (16 au maximum) afin de procéder à des déplacements ou des
attaques en masse.
En plus d'une
jouabilité excellente à la souris, Napalm possède un complément de touches au
clavier pour faciliter certaines opérations comme le déplacement de la carte
(avec les flèches), le retour à la base (avec la touche 0 du pavé numérique)
ou encore l'autodestruction de vos constructions (avec la touche k). En
pressant la barre d'espace, on retire la barre de sélection et on se retrouve
en mode plein écran (très utile si vous jouez en basse résolution).
En ce qui concerne le domaine sonore, il y a du bon et un peu de moins bon : on a
droit à des bruitages impressionnants de réalisme (écoutez le lance-flammes !)
et des voix numérisées qui ponctuent nos actions. Petit regret : lorsque
l'on clique sur une unité ou sur un bâtiment, il n'y a pas de voix comme
dans Dune 2, c'est un bruit naze et répétitif qui envahit nos oreilles. Optionnellement,
vous pouvez aussi activer les pistes audio (une vingtaine) qui accompagnent joliment
le jeu et les menus.
Beuaaaaarrrggg !
On nous a prévenus, c'est la guerre, et la guerre ce n'est pas facile. ClickBoom
l'a bien compris et nous a pondu un jeu spécialement conçu pour les experts.
Ceux qui ne pensent qu'à massacrer l'ennemi sans réfléchir peuvent faire une croix
sur Napalm car la stratégie est d'une importance redoutable dans les jeux de guerre
et encore plus dans le cas présent.
Les missions sont variées et d'une difficulté
à peu près croissante (eh oui, seulement "à peu près" car certaines missions avancées
m'ont paru étrangement faciles...).
Vous devrez, par exemple, infiltrer la base ennemie avec un espion, protéger un
convoi, détruire ses puits de pétrole, ou encore exterminer l'ensemble de ses
constructions. Au fur et à mesure que l'on avance dans le jeu, le nombre
d'unités et de bâtiments augmente ; dans le cas de la première mission de
l'UEDF, seuls quelques bonhommes et une Jeep formeront votre armée, mais
rassurez-vous, chaque nouvelle mission apporte son lot d'innovations, que ce soit au niveau des
constructions ou des véhicules.
Napalm dispose
d'une panoplie de bâtiments très variée qui vont des plus classiques (centrales
d'énergie, raffinerie de pétrole, silo de stockage, radar...) aux plus novateurs
(centre aérospatial, usine spéciale, camouflage...). Du côté des unités et des
véhicules, c'est une panoplie encore plus large qui nous est offerte : de
l'infanterie lente et fragile aux bastards ultra-puissants, du saboteur
au véhicule auto-explosif, des OVNI aux missiles nucléaires, presque tout
a été pensé (il manque en effet des unités marines et sous-marines).
L'avantage ici, c'est que vous pouvez capturer, à votre compte, les bâtiments
ennemis et ainsi augmenter vos propres ressources en énergie, en crédit ou en
véhicules aux dépens de votre adversaire (ah ah !).
Le nerf de la guerre, c'est l'argent, et à partir de la 3e mission, vous y serez confronté.
Ici, l'argent est obtenu en produisant du pétrole (représenté par les tâches noires sur
le sol). Sans pétrole, pas de possibilités de s'accroître géographiquement et
militairement ; votre ennemi est dans le même cas que vous, d'où l'importance
du placement des puits de pétrole (c'est la guerre économique).
Dernier point, Napalm
propose également un mode deux joueurs (via modem, null modem, IPX ou TCP/IP,
bref la totale). Ce mode si intéressant au premier regard est en fait assez
décevant. D'abord, c'est l'un contre l'autre et c'est tout ! Pas question
de cohabiter à deux contre l'ordinateur... De plus, lorsque l'affrontement est
fini, c'est retour au... menu ! Il n'y a, en effet, qu'une seule mission dans
le mode deux joueurs. De plus, un bogue arrive souvent lors de longues missions en réseau,
c'est la désynchronisation : la partie n'en est pas au même point selon les deux
joueurs... C'est quand même dommage que le jeu en réseau ne soit pas à la hauteur du reste.
Une réussite probante
Cela faisait longtemps qu'un bon jeu de guerre n'était pas sorti sur Amiga, Napalm
met au placard tous ses prédécesseurs et talonne les meilleures productions
des autres plates-formes (StarCraft par exemple). Il est incontournable
pour tous fanas de stratégie guerrière car, en plus d'être beau, il est super jouable
et dispose d'une variété impressionnante de véhicules. La petite déception
vient du mode deux joueurs insuffisant, mais bon, ClickBoom a encore le temps
de se rattraper en nous pondant quelques mises à jour supplémentaires.
Nom : Napalm (version 1.4).
Développeurs : Ablaze Entertainment, ClickBoom.
Éditeur : PXL Computers.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1999.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68030, disque dur, lecteur de CD x2, 16 Mo de mémoire.
Configuration souhaitée : Amiga RTG, 68060, disque dur, lecteur de CD x8, 24 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 369 FF (56 euros).
NOTE : 9/10.
Les points forts :
- Les graphismes soignés.
- Les bruitages et voix numérisés.
- Grand nombre de véhicules et missions variées.
- Jouabilité et interface efficace.
Les points faibles :
- Pas de version PowerPC.
- Mode deux joueurs insuffisant.
- Parfois trop difficile.
- Prix un peu trop élevé.
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