Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de MM Experience
(Article écrit par Éric Laffont et extrait d'Amiga News - février 1996)
|
|
La sortie d'un nouveau logiciel de présentation multimédia sur Amiga est une chose très rare. Il est vrai que pour faire mieux que
Scala, il faut se lever de bonne heure. Nous avons reçu chez Amiga News un nouveau logiciel de chez Optonica appelé MM Experience,
destiné à ce marché du multimédia et création interactive. Il faut déjà saluer la sortie d'un nouveau logiciel dans cette nouvelle
période de renouveau de l'Amiga. Pour ce qui est du logiciel lui-même, il possède quelques atouts par rapport à son concurrent
direct Scala, mais aussi pas mal de lacunes et un certain manque de souplesse.
Présentation
Le paquetage de MM Experience est vraiment bien présenté dans son coffret et classeur de qualité. On y trouve, outre une
documentation (en anglais), les deux disquettes contenant le logiciel avec son numéro de série inclus. L'installer de Commodore
procède sans problèmes à l'installation du logiciel et de ses bibliothèques. Une fois le tout copié sur disque dur, on peut
commencer à travailler.
Notez qu'il est possible d'utiliser MM Experience à partir de disquettes et peu de mémoire (2 Mo),
ce qui ouvre ses applications à des configurations Amiga 1200 de base. Il ne nécessite pas non plus de l'AGA et peut donc fonctionner
avec les anciens jeux de composants Amiga (OCS/ECS) aussi bien qu'en AGA jusqu'à 256 couleurs. Le tout s'explique par la relative
ancienneté de conception du programme lui-même. Comme on peut le voir dans le menu "About", sa conception date de 1991 et
cela se voit. Les fenêtres de requêtes qui lui sont propres, n'utilisent pas l'ASL, la présentation des fenêtres est du
style 1.3. Il ne peut certainement pas rivaliser avec Scala dans aucun des domaines, mais peut néanmoins rendre de quelques
services.
Le logiciel
Il faut déjà comprendre que ce logiciel est essentiellement destiné à la création d'applications multimédia, dans le but de
créer un CD par exemple ou une arborescence contrôlable à la souris dans les spécificités d'un Amiga standard. Il n'y a pas de
modules externes disponibles et seuls les modes IFF proches de la machine sont gérés. L'aspect général du logiciel est
assez simple d'utilisation. On a vite fait le tour du programme et la documentation peut ne pas être consultée tant
l'environnement est peu saturé en fonctions.
L'écran de départ se situe au bas de la page et propose de créer ou charger un projet qui deviendra notre lieu de travail.
On y trouve deux parties possibles, soit les options de navigation de type : charger/sauver un projet, ajouter une page,
importer, effacer, copier et l'indispensable "about", soit les gadgets contenant les modules de création.
Ces modules sont répartis en sept parties distinctes. La première renferme celui de création des boîtes de sélection que l'on
activera ensuite en cliquant dessus (gadget). Il existe sept types de boîtes avec des textes, des images, des listes à
l'intérieur. On peut aussi charger des brosses qui peuvent devenir des boutons/gadgets. Cette partie est assez intéressante
surtout en ce qui concerne les boîtes de listes où le logiciel va créer directement les gadgets permettant de faire défiler
leur contenu.
La seconde concerne les options d'une page et de son contenu. Elle gère la page en cours et permet de contrôler
les effets des gadgets, la durée de présentation et en fait les événements contenus dans la page en cours. Le troisième bouton
est celui des effets spéciaux. Ces effets de transition sont au nombre de 60. Il s'agit ici uniquement d'effets de pages assez
simples de type défilement, pas de déplacement de brosses ni de trajectoires, uniquement des effets de transition entre deux
images ou animations.
Le quatrième bouton concerne la recherche des pages. Il est assez utile lorsqu'un script commence à devenir assez long et
comporte un grand nombre de pages. On peut ici utiliser les gadgets de déplacement x1, x10 ou x100 pages. Chaque page
possède un nom et un numéro associé.
Le cinquième module est ici pour nous faciliter le travail de création. Cette option permet
de sélectionner des programmes externes qui pouront être utilisés pour modifier, exécuter ou créer des applications
directement en les appelant de MM Experience sans avoir à les chercher dans l'arborescence du disque. C'est une petite facilité
de travail assez utile. Ainsi, il est possible d'appeler Deluxe Paint par exemple depuis MM Experience.
Le sixième module concerne la visualisation des sons et des images sans avoir à les charger ou les jouer dans le script du
projet en cours. Utile pour la recherche. Le dernier bouton est celui des préférences du système. Ici, on règle le format
d'écran utilisé, le contrôle de la souris et des messages.
Côté résolutions, seuls les modes vidéo PAL ou NTSC sont possibles
en entrelacé ou non. On a aussi droit à trois modes de suraffichage jusqu'à un maximum de 736x566 en mode
PAL haute résolution entrelacée avec un suraffichage au maximum. Les possesseurs de machines AGA (A1200 et A4000) peuvent avoir
jusqu'à 256 couleurs tandis que les machines ECS (A500, A600, A2000 et A3000) auront un maximum de 64 couleurs (en Extra Half Brite).
Le format des images doit impérativement être en IFF ainsi que pour les sons. Le logiciel n'utilise pas les datatypes et donc
pas de possibilité de charger de images dans un autre format. Le logiciel est cependant capable de jouer des animations dans tous
les formats d'ANIM IFF jusqu'au HAM8 et CDXL.
Conclusion
Évidemment, dans un monde dominé par Scala, la sortie d'un nouveau logiciel multimédia sur Amiga se heurte dans tous les cas à
la comparaison inévitable. Il est vraiment très difficile de faire mieux que Scala et l'on s'en rend bien compte en découvrant
MM Experience. Ce programme ne sera pas un grand danger pour Scala. Sa conception assez ancienne et ses faibles possibilités
d'effets de brosses, de gadgets et de création font qu'il sort un peu tard. En 1991, il aurait certainement eu du succès.
Cependant, des applications pour la création de CD voire de systèmes de présentation sont envisageables avec lui si vous
n'avez jamais vu Scala. Certes, il possède certaines options assez intéressantes. Le fait qu'il puisse marcher sur de très
petites configurations lui permet d'intéresser quelques utilisateurs. Il reste toujours capable de créer de très belles présentations
et de gérer facilement un script et une arborescence. Il est dommage de critiquer autant un nouveau logiciel, mais lorsque l'on
a utilisé Scala, il devient difficile d'être compréhensif envers un logiciel moins performant. Je ne peux que vous conseiller
de l'essayer quand même avant de l'acheter pour savoir s'il vous convient vraiment.
Nom : MM Experience.
Développeur : Optonica.
Genre : création multimédia.
Date : 1995.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 2 Mo de mémoire, AmigaOS 1.3.
Licence : commercial.
Prix : 39,95 £ (350 FF).
|
|