Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 06 juin 2025 - 12:40  

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Test de Miami
(Article écrit par Jérôme Fleury et Yann-Érick Proy et extrait d'Amiga News - octobre 1996)


Malgré la forte croissance d'Internet, l'Amiga ne disposait toujours pas de pile TCP/IP véritablement simple d'accès et conviviale. Car malgré toutes les améliorations récentes dont a bénéficié le maintenant célèbre AmiTCP, en particulier dans sa dernière version 4.3, sa configuration restait encore un obstacle majeur pour les novices.

Une révolution

C'est dans ces termes que vous était annoncée la venue de Miami dans l'édition de juin d'Amiga News. La suite démontre que nous n'avions pas tort, puisque depuis sa sortie, Miami provoque un véritable engouement dans la communauté Amiga. Pourquoi cet engouement ?

Miami

Tous ceux qui s'y sont déjà essayé vous le diront, il est plutôt difficile, sans aide ou sans bonne connaissance préalable, de se connecter à l'Internet avec un Amiga. Le parcours du combattant commence avec la recherche des logiciels nécessaires. Heureusement que des CD, tels que @-Net, sont désormais disponibles, réunissant les logiciels implémentant les divers protocoles à mettre en oeuvre (par exemple PPP et TCP/IP) et les logiciels applicatifs (navigateur Web, lecteur de courrier et de nouvelles, etc.).

Jusqu'il y a peu, un seul logiciel pour Amiga permettait l'utilisation du protocole TCP/IP : AmiTCP. Directement adapté du monde Unix, AmiTCP n'est pas un logiciel simple d'accès, et se distingue par une pléthore d'exécutables et de fichiers de configuration. Malgré le script Installer fourni, il est peu probable de réussir sa première connexion sans avoir modifié un de ces fichiers. Cet aspect a rebuté beaucoup d'utilisateurs jusque-là.

Miami propose un concept totalement différent. Tout est intégré dans un seul programme, à partir duquel vous pouvez modifier tous vos réglages, et tout est enregistré dans un unique fichier de préférences, qui plus est au format IFF, vous interdisant donc toute intrusion directe dans ce fichier, ce qui risquerait de le rendre incohérent.

Faire ami-ami avec Miami

Même si l'essentiel de Miami se trouve concentré dans un seul programme, vous aurez également à affronter deux autres petits programmes livrés avec : MiamiInit et MiamiRegister. Ni l'un ni l'autre ne sont indispensables pour faire fonctionner Miami.

Miami

Miami

Miami

MiamiInit sert à configurer votre modem et différents paramètres nécessaires à votre connexion. Que ceux qui ont sauté au plafond en lisant ça se rassoient illico presto ! Tout se passe de manière intuitive, et vous êtes guidés pas à pas par quelques boutons et un texte d'explication très complet. Une fois entrés les paramètres indispensables (PPP ou (C)SLIP, identifiant, mot de passe), et normalement donnés pas votre fournisseur d'accès à Internet, Miami tente une première connexion. Vous avez sans doute entendu parler autour de vous de "script de connexion". Vous n'aurez pas ce souci avec Miami, qui, démontrant là toute sa puissance, va le construire pour vous, en direct, à partir des informations précédentes et de ce que vous allez ajouter à la main pendant cette première connexion ! Une fois la connexion établie, Miami va déterminer le plus d'informations possible sur votre accès (PAP ou non, adresses DNS, etc.). Si tout s'est bien passé, tous ces réglages sont sauvés dans un fichier de configuration et pourront être rechargés par la suite dans Miami.

Le programme principal de Miami affiche une petite fenêtre à partir de laquelle il est aisé de modifier tel ou tel aspect de sa configuration (dispositif série, PPP, TCP/IP, modem, etc.). Toutefois, si tout s'est bien passé dans MiamiInit, vous n'aurez aucune modification à effectuer à tous ces paramètres, après les avoir chargés par l'option de menu "Importer depuis MiamiInit...", et vous pourrez vous contenter d'appuyer laconiquement sur le bouton "Connecter" pour votre première (seconde en fait) connexion avec Miami.

Miami Vice

Miami est en effet un programme vicieux : derrière son apparente simplicité se cachent d'excellentes performances une fois la connexion établie. Basé sur un code de TCP/IP (Net-2 4.4BSD-Lite) plus récent qu'AmiTCP (4.3BSD), Miami doit théoriquement permettre d'atteindre de meilleures performances. Hélas, après une semaine d'essais via le Kiosque IP (modem 28 800, série 57 600), il n'a pas été possible de départager Miami et AmiTCP. Les mêmes conclusions ont été mises en avant dans le magazine en ligne Amiga Report (4.11). Il se peut cependant que les conditions d'accès propres à chaque fournisseur influent sur les performances relatives de Miami et AmiTCP : certains utilisateurs estiment Miami plus performant.

Bonne nouvelle : Miami est complètement compatible au niveau API (interface de programmation) avec bsdsocket.library, d'AmiTCP. Cela signifie que tous les logiciels écrits initialement pour AmiTCP fonctionnent sans problèmes avec Miami. Tous les programmes les plus connus ont été testés avec succès : AmIRC, AmFTP, YAM, UMSrfc, Thor, Voyager, IBrowse, AWeb, ainsi que les nombreux utilitaires "à la Unix" livrés avec AmiTCP (askhost, ping, traceroute, ncftp). Le seul parmi ceux-ci à exiger réellement AmiTCP est Telnet, mais on peut le remplacer avantageusement par Napsaterm, par exemple.

Il n'y a pas que du soleil à Miami

Alors, devant tant d'aisance, devons-nous pour autant jeter définitivement AmiTCP aux oubliettes ? En fait, tout dépend de vos besoins. Miami n'est pour l'instant destiné qu'aux connexions TCP/IP via une interface série, grâce aux protocoles PPP ou (C)SLIP, qu'il intègre (à la différence d'AmiTCP, qui est cependant livré avec un pilote SLIP). Pour gérer efficacement d'autres interfaces, il faudra que Miami reconnaisse le standard d'interface réseau SANA-II, édicté par feu Commodore. Cela est prévu par son auteur (qui est aussi celui de ppp.device, un pilote SANA-II pour PPP, souvent utilisé avec AmiTCP), mais en attendant, il faut se tourner vers AmiTCP, qui est conforme à cette norme. Cela lui permet de pouvoir fonctionner au travers d'interfaces réseau aussi diverses qu'un câble null modem, un câble parallèle PLIP ou une carte Ethernet.

Au niveau de la configuration, Miami l'emporte indéniablement sur AmiTCP, même si ce dernier, dans sa dernière version commerciale 4.3, a beaucoup progressé grâce à un script de configuration très convivial et un système de configurations prêtes à l'emploi pour tel ou tel fournisseur. Cependant, il est intéressant de noter que Miami n'est pas toujours entièrement "automatique" : les utilisateurs de Wanadoo ou des fournisseurs d'accès offrant un numéro national (soit par Transpac, 36.06.44.44, soit par le kiosque IP, 36.01.13.13, par exemple) se trouveront peut-être confrontés à l'incapacité de Miami de reconnaître l'invite envoyée par les systèmes de France Télécom, ceci en raison de caractères peu catholiques précédant cette invite. Ce problème affectait déjà le pilote PPP du même auteur, alors qu'AmiTCP n'y est pas sensible. La solution passe pour l'instant par le remplacement de l'attente de cette invite (WAIT "Ser?") par un délai suffisant (DELAY 10).

Par ailleurs, Miami peut rebuter les puristes du TCP/IP, qui n'aimeront peut-être pas voir disparaître les fichiers de préférences "à la BSD" qui permettent de configurer AmiTCP de manière similaire à un système Unix. Autre précision, Miami n'est livré avec aucun autre utilitaire que MiamiNetstat (diverses statistiques sur la connexion). Vous devrez donc récupérer quoi qu'il en soit une distribution de AmiTCP (la démo 4.0 en est la dernière version disponible gratuitement) pour obtenir les utilitaires déjà évoqués. Notez cependant que l'auteur prévoit d'inclure ses propres utilitaires dans les prochaines versions de Miami.

Miami c'est en bas à droite sur la carte

Contrairement à AmiTCP, qui est un programme commercial (distribué par Village Tronic), Miami est un partagiciel ("shareware"), ce qui signifie que le versement d'une contribution est exigé pour pouvoir s'enregistrer et l'utiliser durablement (encouragé en cela par quelques restrictions). Cela n'implique pas pour autant que Miami soit plus difficile à obtenir : il est disponible gratuitement sur tous les sites FTP Aminet ainsi que sur les derniers CD du même nom, ou bien encore sur sa page d'accueil. Les limitations de cette version de démonstration n'empêchent pas d'utiliser la quasi-totalité des fonctions de Miami. Mais on ne peut pas l'utiliser plus d'une heure d'affilée, ce qui devrait vous inciter à vous enregistrer.

Le programme MiamiRegister évoqué plus haut sert justement à ça : vous enregistrer auprès de l'auteur, qui vous renverra alors, une fois votre paiement reçu, un code permettant de générer le fichier clé désactivant les limitations de Miami. Plusieurs tarifs sont possibles : normal (35 $, soit environ 200 FF), limitée à un seul fournisseur (en cas d'accord avec celui-ci), et diverses mises à jour (depuis ppp.device, avec une réduction de 10 $). Les moyens de paiement sont ceux habituels pour un contribuciel : liquide, mandat postal, chèque (américain), plus First Virtual, ce qui est une intéressante innovation ! First Virtual vous permet de payer directement via Internet, sous réserve d'avoir un compte aux États-Unis ou une carte Visa. Cela vous permet de recevoir votre code en une soirée !

Pour comparaison, la version commerciale d'AmiTCP (4.3) coûte environ 750 FF dans le commerce, tandis que l'on peut bénéficier d'une remise étudiant en commandant directement auprès des auteurs (environ 490 FF). D'un autre côté, AmiTCP n'est pas limité aux seules connexions via modem. Un troisième compétiteur vient d'entrer en scène : TermiteTCP. Peut-être aurons nous la chance d'en faire un essai prochainement.

Conclusion

Miami est réellement le logiciel qui manquait à l'Amiga pour devenir, au même titre que le PC ou le Mac, une machine facilement connectable à l'Internet pour le grand public. Accompagné de logiciels comme AmIRC, IBrowse, AmFTP et Miami, l'Amiga devient aujourd'hui l'une des machines les plus agréables pour une connexion Internet via modem et ligne téléphonique ("DialUp"). Sa stabilité est impressionnante. Pour preuve, depuis la sortie de la dernière version (1.1a), aucun bogue n'a encore été rapporté dans la chaîne de courrier à cet effet. Ce qui, pour un programme de cette envergure, est impressionnant.

Il faut toutefois prendre garde au fait que, faute d'utiliser le standard SANA-II, Miami ne permet pas d'utiliser de carte Ethernet ou d'autres interfaces réseau. Impossible, par exemple, d'utiliser votre Amiga connecté par modem, comme passerelle Internet pour votre PC. Pour cela, il vous faut AmiTCP. Il en reste pas moins vrai que le succès actuel de Miami est pleinement mérité, et qu'il va incontestablement s'imposer comme un standard.

Annexe

Astuce n°1

Le programme d'IRC AmIRC ne peut pas établir une connexion avec Miami pour un problème d'IdentD. Il existe une solution simple à ce problème : supprimer la ligne "auth 113/tcp" de la base de données des services dans les préférences de Miami.

Astuce n°2

La recherche des serveurs de noms (DNS) effectuée par Miami peut parfois s'avérer difficile, voire impossible. En effet, la négociation du DNS ne fonctionne pas très bien chez certains fournisseurs. De plus, Miami ne détecte que le DNS primaire, et pas le(s) serveur(s) secondaires, utiles en cas de panne du primaire. Si vous connaissez vos DNS, alors entrez les directement dans la "base de données" (Database) et décochez l'option de vérification des DNS (Verify DNS servers). Votre connexion sera alors bien plus rapide, et vous éviterez une étape que l'on peut qualifier d'inutile si vous possédez déjà les bonnes informations.

Nom : Miami.
Auteur : Holger Kruse.
Genre : pile TCP/IP.
Date : 1996.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire, AmigaOS 3.0, MUI, modem.
Licence : partagiciel.
Prix : 35 $.


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