Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 06 juin 2025 - 12:48  

Translate

En De Nl Nl
Es Pt It Nl


Rubriques

Actualité (récente)
Actualité (archive)
Comparatifs
Dossiers
Entrevues
Matériel (tests)
Matériel (bidouilles)
Points de vue
En pratique
Programmation
Reportages
Quizz
Tests de jeux
Tests de logiciels
Tests de compilations
Trucs et astuces
Articles divers

Articles in English


Réseaux sociaux

Suivez-nous sur X




Liste des jeux Amiga

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z,
ALL


Trucs et astuces

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Glossaire

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Galeries

Menu des galeries

BD d'Amiga Spécial
Caricatures Dudai
Caricatures Jet d'ail
Diagrammes de Jay Miner
Images insolites
Fin de jeux (de A à E)
Fin de Jeux (de F à O)
Fin de jeux (de P à Z)
Galerie de Mike Dafunk
Logos d'Obligement
Pubs pour matériels
Systèmes d'exploitation
Trombinoscope Alchimie 7
Vidéos


Téléchargement

Documents
Jeux
Logiciels
Magazines
Divers


Liens

Associations
Jeux
Logiciels
Matériel
Magazines et médias
Pages personnelles
Réparateurs
Revendeurs
Scène démo
Sites de téléchargement
Divers


Partenaires

Annuaire Amiga

Amedia Computer

Relec


A Propos

A propos d'Obligement

A Propos


Contact

David Brunet

Courriel

 


Actualité : Les meurtres de Bertrand Brocard
(Article écrit par Henri Legoy et extrait de Joystick Hebdo 8 - décembre 1988)


Portrait de programmeur en forme de marchand de meurtres

Meurtres A Venise de Cobra Soft est le quatrième volet d'une série qui n'a pas de fin pour le moment, puisque Bertrand Brocard a trois meurtres d'avances en indices.

Bertrand Brocard
Bertrand Brocard

Il faut savoir que l'une des grandes caractéristiques des Meurtres est d'être accompagnés de petits objets, bouts de cartons, photos, boutons de culotte, rouleau de pellicule, etc. qui sont les indices. Sans eux, pas de jeu possible ! Niark niark pour les pirates ! Mieux encore, même Infogrames qui distribue Cobra Soft ne veut pas s'occuper de la fabrication des jeux, boîtes et indices, tant c'est la galère pour tout réunir. Ce qui fait qu'aucune société n'a copié l'idée et ne se soit lancée dans la fabrication de jeux similaires.

Chaque jour suffisant à sa peine, les programmeurs ont décidé de partir en vacances de repérage pendant quelque temps, afin de découvrir de nouveaux décors pour le cinquième épisode. Bertrand Brocard, le chef, a de quoi être fier de sa série, car c'est celle qui a fait la réputation de Cobra Soft, société qui a également produit Maxi Bourse et Action Service.

Meurtres A Venise
Meurtres A Venise

Souvenez-vous... Meurtre À Grande Vitesse, Meurtre Sur L'Atlantique, Meurtre En Série... Oh, combien de temps, combien de nuits, combien de cafés avez vous avalé avant de parvenir à l'énigme... ou de ne pas y arriver du tout, parce que vous avez négligé un indice... L'encre sympathique par exemple, qui n'est pas nécessairement où on la cherche, ou bien un indice qui est caché à l'intérieur d'un indice. Exemple : dans Sark, il faut casser la plaquette de terre, car il y a un morceau de papier avec un indice à l'intérieur ! "Ah la vache, j'y avais pas pensé !" On apprend grâce à ce nouvel élément, que sous l'arbre de Jupiter se trouve un indice. Pas mal, non !

Mieux encore ; pour ceux qui se sont gratté la tête, Bertrand Brocard est allé cacher le trésor (une boîte de gâteaux contenant un numéro de téléphone et une invitation au voyage) dans le lieu prévu du jeu. Plus fort encore, à la recherche des derniers éléments, des dizaines de personnes sont venues rôder dans le coin. Personne n'a trouvé la boîte ! Les amoureux des meurtres sont réellement des fanatiques qui suivent l'évolution des produits en changeant de machine et qui écrivent à Cobra Soft pour donner leur avis.

Meurtres A Venise
Meurtres A Venise

Dans ce dernier meurtre, les programmeurs ont donc tenu compte du fait qu'il ne fallait pas laisser les gens aller n'importe où, faire n'importe quoi dans le jeu ! Cela grâce à un questionnaire et un test qui donnent l'évolution de l'information que l'on possède. Un son de sonnette retentit, j'ai failli écrire : sonne, pour faire une mauvaise allitération, et puis je me suis dégonflé, donc un coup de sonnette se fait entendre chaque fois que l'on touche quelque chose d'intéressant. Pas mal !

Autre bonne idée, les décors ne se dessinent pas tous automatiquement. On peut s'en passer et donc accélérer le déroulement de l'histoire car il n'y a pas d'accès disque. Afin d'être ouvert au plus grand nombre, l'interface joueur (ou les trucs qu'il faut faire si l'on veut jouer) ont été conçus après réflexion. Il est ainsi possible de jouer pendant un bon bout de temps sans toucher au clavier. Afin d'éviter les multiples disquettes, ils n'ont pas chargé en sons et en images superflues, ce qui était possible, mais très chiant pour les joueurs.

Ce n'est pas vraiment mon avis, moi j'aime les petits détails qui montrent que les programmeurs ont pensé à mon plaisir... enfin... Il faut savoir quand même que les témoignages et graphismes sont compactés en 300 ko et prennent presque toute la mémoire de la bécane. Par chance, avec les machines 16 bits, il y a plus de facilités. Le listing textes de témoignages fait quand même un doigt d'épaisseur ! En hauteur ou en épaisseur ? Comparaison, sur Thomson, pour Meurtres Sur L'Atlantique, le listing du programme faisait deux pages, mais sans images ni textes, en BASIC tout con. Comment Meurtres A Venise est-il fait ? En C, et en assembleur, mon pote ! Sous forme de modules qui permettent de bien gérer le jeu. Ouais ! Et dans le jeu, le nombre des interactions a varié constamment à la hausse, jusqu'à en atteindre 320, d'interactions.

Utilisant des outils très performants, parce que le programme est en modules, Cobra Soft a gagné beaucoup de temps pour les transferts sur d'autres standards. Par exemple, le programmeur spécialiste Amiga a reçu la version PC le vendredi, la transposition essayée le lundi tournait à 80%, donc les différentes versions ont pu être mises sur le marché conjointement. Ce qui du niveau commercialisation est un plus considérable et installe la société au niveau efficacité et performance.

Retour au jeu avec quelques indications pour la réussite de votre enquête. Important et à souligner : tous les indices servent, même ceux qui, selon votre logique, ne semblent pas faire partie de l'intrigue, il faut tout lire, suivre la notice. Vous pouvez parler aux gens que vous rencontrez, les photographier, conserver leur photo ou même leur témoignage dans l'album et le carnet du jeu. Je vous conseille de le faire, car il y a 30 personnages environ. Vous pouvez présenter les photos de l'album à ceux que vous rencontrez, comme dans une réelle enquête. S'il y a un bip, c'est que vous touchez un point d'interaction.

Anecdote, Bertrand Brocard avait au départ proposé aux journalistes spécialisés de figurer dans le film, mais ils n'ont pas répondu rapidement, les photos représentent donc des copains et des gens d'Infogrames. Vous-même, pouvez introduire votre tronche dans ce jeu. Pour cela, il vous suffit d'avoir votre face hilare numérisée, de la transférer en dossier : "Quoi?Magueule?.PI1", et vous vous retrouverez vedette d'un instant, dans le jeu. Le but principal étant de déminer la bombe, on peut s'y entraîner. Des outils sont à votre disposition.

La simulation est vraiment bien faite, car on voit les vis tourner sous l'effort du tournevis. Géant ! Et si par malheur vous vous plantez, l'explosion ne détruira pas Venise, et vous laissera la possibilité de recommencer. Autre truc, pour pénétrer dans le lieu où se trouve la bombe, il faut se déguiser, se maquiller car une seule personne est habilitée à y pénétrer. Donc, vous devrez passer par le théâtre, non pour nous jouer une scène d'Antigone, mais pour vous faire une autre gueule, ce qui ne doit pas vous énerver.

Ensuite, si vous êtes en colère (ha ! ha ! indice caché) vous pourrez pénétrer dans le Palazzo Di Mare pour tenter de désamorcer le reset total. Mais non, je n'ai pas dit ce qu'il fallait faire !


[Retour en haut] / [Retour aux articles]