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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Metal Mutant
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - avril 1991)
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Dans Metal Mutant, piloter un robot capable de revêtir trois formes est un sport dangereux, mais agréable grâce
à Silmarils.
Exemple type d'action/aventure, Metal Mutant est un jeu vidéo. Si je précise, c'est qu'il s'agit aussi
du nom de la machine que vous allez diriger : un robot capable de muter, c'est-à-dire de changer de forme
suivant la situation.
Dans Metal Mutant, vous jouez le rôle du fils d'Isaak, maître de votre tribu. Isaak avait créé Arod 7,
un ordinateur superpuissant, mais qui a fini par échapper à son contrôle. Depuis, Arod 7 fait
régner la terreur sur le royaume, qu'il a rebaptisé Kronox, et c'est bien sûr à vous qu'incombe la
difficile mission de le détruire. Pour mieux pénétrer ce milieu, le fils d'Isaak a fait transplanté
son cerveau dans la carcasse d'un Metal Mutant, robot transformable, puis il a été largué à la
surface de la planète Kronox.
Il faut dire qu'avant d'arriver au but final, un consistant à détruire Arod 7,
ordinateur géant devenu fou, le joueur aura à traverser de nombreux lieux : marais, ville abandonnée,
souterrains et autres.
Au choix, donc, suivant le terrain mais surtout les ennemis, il est possible de muter en cyborg, dinosaure
ou en char. Le cyborg, plus proche de l'idée que l'on se fait d'un robot, est capable de marcher debout.
C'est un robot, quoi. Il dispose, pour se défendre, d'une hache et d'un truc entre la pince à glace et le crochet
de fer mais en cours de jeu, il pourra aussi ramasser du matériel. Surtout, et c'est ce qui donne lieu à
une superbe scène, il peut faire appel à la foudre. Il lève les bras et boum, il y a des éclairs dans
tous les sens et ça pète de partout.
Beaucoup moins impressionnant, mais très utile également, le cyborg est capable de se connecter en cours
de jeu à un ordinateur afin de donner au joueur quelques renseignements. Bon plan, il peut aussi échanger
des données avec votre propre ordinateur, on appelle ça sauvegarde ou chargement d'une partie (ces points
de sauvegarde sont d'ailleurs peu nombreux, ce qui augmente la difficulté du jeu). Enfin, lorsque
le besoin s'en fait sentir, le cyborg peut aussi lancer un filin en l'air afin d'escalader un truc
ou un machin.
Le dinosaure, ainsi nommé en raison de sa ressemblance avec un dinosaure (d'où le nom), peut lancer
des boules de feu (y compris avec sa queue arrière), hypnotiser certains adversaires, s'entourer d'un
bouclier protecteur, et envoyer un moustique d'observation. C'est un moustique robot qui sort de son corps.
Non, le moustique ne peut pas envoyer d'autres machines, ce n'est pas des poupées russes.
Enfin, le char, monté sur chenilles comme il se doit, est capable de tirer à peu près dans tout les
sens et dispose d'un radar. En cours de jeu, il sera aussi possible de trouver des torpilles. Bien sûr,
sinon ce ne serait pas drôle, c'est à vous de choisir quand vous devez vous transformer en quoi.
C'est là que le jeu demande un minimum de stratégie.
Dans un premier temps, le joueur devra se sortir des marais, dans lesquels il devra en découdre avec
des gremlins, des lézards volants, des monstres préhistoriques... Ensuite, s'il survit, il entrera
dans la cité de tous les dangers. Dans cette phase, il s'agit toujours de combattre l'ennemi (des
cyborgs), mais également de procéder à une exploration minutieuse des cinq étages pour retrouver
Pol-4, le chef des cyborgs. Dans la cité, le joueur pourra se connecter aux consoles pour obtenir
des renseignements, et devra emprunter des transporteurs comme moyen de locomotion.
Bien que bénéficiant de 32 couleurs (même sur Atari ST), le graphisme est un peu fouillis, surtout dans
le premier niveau, qui propose aussi bien trop de teintes vertes. En revanche,
et c'est ce qui rehausse le tout, la maniabilité, au vu du nombre de combinaisons possibles, est une
réussite. Très vite, les commandes deviennent intuitives. De plus, la "mutation" pouvant se faire à
l'aide des touches de fonction, il est possible de jouer encore plus agréablement. De toute façon,
le clavier seul reste utilisable pour les irréductibles anti-manette.
En ce qui concerne l'animation, rien de bien remarquable, c'est un bon boulot qui ne fera pousser
ni cri d'horreur, ni cri d'admiration. En fait, ça dépend des scènes. Par exemple, la scène de la
foudre est particulièrement réussie. Le son, numérisé, manque un peu d'originalité. Dommage que les
bruitages ne soient pas plus "robotiques", dans la lignée de ceux de
Metal Masters par exemple.
Cependant, un jeu ne se résume pas à une suite de dessins et de jolis sons. Celui-ci est agréable et
surtout très complet : comptez quelques dizaines d'heures pour gagner.
Plutôt action au début, Metal Mutant devient très vite plus complexe au fil des niveaux. C'est typiquement
de l'action/aventure, avec une touche de difficulté un peu trop prononcée.
Nom : Metal Mutant.
Éditeur : Silmarils.
Genre : jeu d'action/aventure.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- Mutation en différents robots.
- Le côté stratégique/analyse/adaptation.
- Bonne maniabilité.
- Sons numérisés.
- Animation réaliste des personnages.
- Graphismes globalement réussis.
- Relativement long.
Les points faibles :
- Graphismes fouillis avec trop de teintes vertes dans le premier niveau.
- Sons qui manquent d'originalité.
- Difficulté prononcée.
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