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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Metal Kombat
(Article écrit par Lux et extrait de Top Secret - mars 1996)
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Vous pensez avoir vu toutes les choses étranges qui peuvent apparaître sur notre marché fatigué,
et puis, sans crier gare, une surprise vous tombe dessus. Cet éclair est, en l'occurrence, un jeu
portant le nom gracieux de "Metal Kombat".
Il faut dire que les programmes en tout genre avec le mot "Kombat" abondent ces derniers temps - il faut donc
avouer que l'apparition d'un autre jeu contenant cet élément dans son nom a été accueillie avec un
certain doute. Un coup d'oeil au dos de la boîte n'a pas amélioré mon humeur - les écrans n'avaient
pas l'air encourageants. Voilà pour la première impression.
Il est maintenant temps de regarder à l'intérieur. Je ne sais pas pour quelle raison (je veux dire, je suppose -
probablement financière) la société MarkSoft a commencé, il y a quelque temps, à publier des instructions
pour ses jeux commerciaux sous forme d'affiches (format C3 environ) avec des instructions d'un côté et une affiche de
l'autre. Ce n'est ni beau ni facile à utiliser. Je préférerais sans doute avoir quelques cadres imprimés sur
papier, à condition qu'ils soient de taille normale.
Le deuxième problème est celui de la sécurité. Je suis conscient que les auteurs du jeu y sont aussi
attachés que des parents attentifs à leur enfant unique et que l'idée que des vilains pirates vendent
leur production bien-aimée est répugnante, mais n'exagérons pas. Ajouter un grand nombre de codes au jeu
(2548 pour être exact) est peut-être un peu exagéré. Mais passons.
L'histoire se déroule dans l'Avent. A la suite d'une guerre nucléaire, l'humanité s'améliore et le
monde est envahi par les robots. Deux systèmes rivaux (races ?), Aminet et Central System PC s'affrontent.
Une nouvelle apocalypse plane sur la planète. En tant que consommateur d'Aminet, vous êtes désigné
pour mettre fin à la guerre rapidement, vous devez détruire le processeur central CS PC.
Je lance enfin le jeu, je passe la sécurité, regarde les trois panneaux de titre. A la fin, vous pouvez vous
plonger dans le jeu lui-même. Je passe l'option appelée "Shooter" qui est en fait un jeu sans rapport
avec Metal Kombat, il est du genre Operation Wolf,
avec peu de couleurs et a probablement été ajouté pour remplir l'espace sur les disquettes. Une autre option de ce genre
est présente pour un second sous-jeu.
Je sélectionne alors le mot "Action". Le joueur contrôle l'un des six robots disponibles. Chacun d'entre eux
possède ses propres mouvements et différentes techniques de combat. Vous devez battre tous les ennemis qui vous
attaquent depuis la gauche ou la droite de l'écran. Les ennemis vaincus sont réduits en miettes et le joueur
peut continuer à jouer. Le jeu est divisé en 14 niveaux.
A la vue du jeu, ma mâchoire s'est décrochée. Moi qui pensais qu'AMOS avait
sombré dans les ténèbres de l'oubli. Rien n'est moins vrai : il est toujours là. Alors, à quoi ressemble
ce jeu ? Eh bien, oui, comme c'est généralement le cas avec AMOS et le manque d'expérience - il est lent,
avec des graphismes moyens (à part quelques écrans), c'est vraiment amateur. Si vous vous rappelez qu'il s'agit
d'un jeu de combat, la situation est encore pire - le jeu n'a pratiquement aucune caractéristique propre à ce
genre - on ne trouve ici ni action rapide, ni grands personnages, ni même un large éventail de
coups (peut-être que dans le cas en programmation AMOS, la séquence bas/bas/haut/feu frôlait l'impossible ?).
Si l'on tient compte du fait que les héros du jeu combattent des robots, une comparaison
avec Rise Of The Robot
vient à l'esprit. C'est nasillard et cette comparaison se dissipe aussi vite. Je pense que la
meilleure critique de ce jeu est peut être à trouver du côté d'un des rédacteurs de notre rédaction.
Dès que le choc initial s'est dissipé et qu'il a pu en reprendre ses esprits, il a murmuré,
stupéfait : "Oh mon Dieu, ils l'ont donc sorti. Eh bien, ils l'ont fait, malheureusement."
Nom : Metal Kombat.
Développeurs : Deck Six (Thomasz Regocewicz, Pawel Rogacewicz, Jarek Piotrowskis, autres).
Éditeur : Marksoft.
Genre : jeu de combat.
Date : 1995.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 4,5/10.
Les points forts :
- Jouable à deux.
- Une bonne musique pour le menu.
- Des combattants peu communs.
- Présence de deux sous-jeux.
Les points faibles :
- C'est lent.
- Mis à part quelques écrans, les graphismes moyens.
- Peu de coups.
- Trop de code de sécurité.
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