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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Magic Pockets
(Article écrit par Jacques Harbonn et extrait de Tilt - octobre 1991)
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Magic Pockets, le nouveau programme des Bitmap Brothers, est un jeu de plates-formes/action qui reprend
les ingrédients ayant fait le succès de Gods. Le pari est réussi et Magic Pockets s'avère aussi
riche que son aîné.
Un gamin avec une attitude
Après le succès mérité de Gods, les Bitmap Brothers se sont remis au travail pour nous concocter
un nouveau jeu de plates-formes aussi réussi que le précédent. Le thème est le suivant : Bitmap Kid
est un sale gosse (à la manière de celui de Brat), dont les jouets favoris
se sont perdus au plus profond de ses poches. Pour les retrouver, il va devoir parcourir le monde
des poches magiques.
Celui-ci se compose en fait de quatre régions fort différentes : souterrains, jungle, lac et montagnes.
A chacune de ces régions va correspondre un jouet à retrouver, respectivement un vélo,
un gant de boxe, un casque d'astronaute et enfin un ballon kangourou. Chaque région est elle-même
subdivisée en un nombre croissant de niveaux, soit un total de 26 niveaux pour l'ensemble du jeu.
Quand on sait que certains niveaux sont eux-mêmes de gigantesques labyrinthes de plusieurs
dizaines d'écrans, je vous laisse imaginer la démesure de cet univers !
Plates-formes et action
Au début de sa quête, notre héros se trouve dans un souterrain. Il peut marcher ou sauter et dispose
de tourbillons de vent (des mini-cyclones) pour se défendre contre les multiples créatures qu'il
ne va pas manquer de rencontrer. La gestion de ces armes requiert quelques explications complémentaires
car elle est d'une grande richesse. Notre bonhomme peut tirer classiquement dans différentes directions
de petits cyclones. L'impact sera variable selon les créatures mais la plupart nécessiteront plusieurs
tirs avant de succomber. Mais le gamin peut aussi décider de stocker l'énergie du vent pendant un
certain temps avant de la libérer. On verra d'ailleurs sa poche gonfler simultanément et le poing
symbolisant la force du tir croître en conséquence.
Les grands cyclones ainsi créés servent à de multiples usages. Ils mettent hors de combat instantanément
la plupart des gardiens, mais peuvent aussi les capturer, ce qui permet de récupérer différents
bonus friandises. La dernière fonction de ces cyclones géants est tout aussi importante. En les
récupérant avant leur désintégration, notre bonhomme va pouvoir effectuer un roulé-boulé aérien,
sautant ainsi de larges obstacles et écrasant ses ennemis au passage.
Les monstres offrent la même diversité. Ainsi, dans ce premier monde, vous allez côtoyer des escargots
géants, d'affreux gnomes verts, des hommes des cavernes ou des chauves-souris vampires. Le second monde
vous fera découvrir guêpes, abeilles, serpents, plantes carnivores et gorilles. Je ne vous dirai
rien des ennemis peuplant les autres mondes mais je peux vous assurer que certains vous déclencheront
une bonne crise de rire (l'oeuf à pattes, en particulier).
Les créatures ne sont pas seulement diverses, elles disposent aussi de tempéraments variables. Au
milieu des guetteurs classiques qui se contentent de faire des allers-retours, vous découvrirez
gnomes et hommes des cavernes lanceurs de projectile, serpents volants, gorilles irascibles ou
abeilles excitées cherchant à vous piquer. Ces créatures ne se distinguent pas de leurs homologues
et vous devrez donc faire très attention.
Des bonus originaux
En cours de chemin, vous trouverez différents bonus et objets magiques. La plupart améliorent votre
force de frappe, mais certains ont des effets bien différents. Ainsi, le casque de téléportation vous
transportera-t-il dans des salles inaccessibles autrement. Le chewing-gum vous portera dans les
airs, une fois la bulle gonflée.
Le marteau-piqueur, quant à lui, défoncera certaines cloisons résistantes. Les jouets à retrouver
ont aussi leur importance, car ils peuvent parfaitement être utilisés pour terminer le niveau.
Mais prenez garde qu'on ne vous les vole pas !
Une pincée de labyrinthe
La progression de difficulté est un modèle du genre. En fait, le programme vous incite à utiliser progressivement
des pouvoirs plus complexes. Le cheminement est tout aussi bien étudié. Si les premiers niveaux dans
les souterrains reposent pas trop de problèmes, il n'en est pas de même dans la jungle et au-delà.
Vous pourrez heureusement vous aider de la flèche qui révèle la direction générale du jouet concerné
et de la télévision qui affiche en miniature le plan des écrans voisins. Mais même avec ces aides, le
défi reste difficile.
Ainsi, dans la jungle, vous serez obligé par moment de faire pousser certaines plantes en les arrosant
par la pluie issue de votre nuage, qui constitue ici votre arme. Chaque monde vous offre ainsi une arme
différente avec ses pouvoirs propres, qu'il faudra apprendre à utiliser.
La réalisation
La réalisation est excellente. Au niveau graphique, les monstres sont très travaillés et affichent
souvent des mines hilarantes quand ils sont touchés. Les décors en revanche, bien que corrects,
auraient pu être plus travaillés, la palette de couleurs étant un peu limitée.
L'animation n'est pas excellente, le héros se déplace avec une certaine saccade et il semble lourd.
Le nombre d'image par seconde est également peu élevé. De leur côté, les bruitages numérisés accompagnent toutes
vos actions et complètent bien l'ambiance. On regrettera quand même le manque de musique durant le jeu,
surtout que la musique d'introduction est superbe et préfigurait le meilleur.
En bref, Magic Pockets est une réussite et l'on a bien du mal à le quitter une fois entré dans ce monde loufoque.
D'autres avis
Cela fait longtemps déjà que j'attendais Magic Pockets. Et, bizarrement, j'avoue avoir été un peu déçu...
Il est vrai que le jeu est soigné et très bien conçu. De plus, les graphismes sont excellents. Et,
contrairement à Jacques, je ne parle pas seulement des sprites mais aussi des décors, superbes,
qui me rappelent Xenon 2. Les possesseurs d'Amiga pourront être déçus de constater que seules 16
couleurs sont utilisées, mais les ST-istes (comme moi) seront ravis d'avoir les mêmes graphismes que
leurs petits camarades... La réalisation suit bien, avec un défilement plein écran assez souple (mais pas
parfait !) et une bonne animation du personnage et des monstres.
Les tests de collision, les sauts et les rebonds (pas si
faciles à programmer) sont également réussis. J'ai tout de même noté quelques détails absolument indignes
des Bitmap Brothers, comme le défilement de texte saccadé qui défile lorsque vous mourez,
alors qu'il aurait été si facile de le rendre parfaitement fluide. En fait, malgré toutes ses qualités,
le jeu n'est pas vraiment parvenu à m'éblouir. Par moment, l'action m'a paru "molle". On se balade
en tuant quelques monstres mais sans avoir l'impression d'affronter un terrible défi. La musique réussit
à motiver le joueur mais les bruitages n'ont rien d'extraordinaire. Heureusement, l'ingéniosité de
certains passages et le renouvellement des différents niveaux parviennent la plupart du temps à faire
oublier ce problème.
Finalement, je conseillerai Magic Pockets à tous ceux qui ont adoré Gods. Ils ne seront pas déçus !
Pour les autres, je les inviterai à l'essayer avant de l'acheter...
Dernière chose : contrairement à Xenon 2, les Bitmap Brothers nous ont promis une véritable séquence
de fin pour les courageux aventuriers qui arriveront au bout de Magic Pockets. Passionnés, à vos
manettes !
[Guillaume le Pennec]
La réputation des Bitmap Brothers n'est plus à faire. Magic Pockets y fait largement honneur.
Une inventivité exceptionnelle, des personnages aussi hilarants qu'incongrus, des bonus surprenants,
une animation sans défaut, on sent bien qu'il y a beaucoup de travail derrière. Tout est réuni
pour faire un succès de tout premier ordre. Et pourtant, à l'arrivée, on a une impression de
trop peu, comme s'il manquait un petit quelque chose. Peut-être est-ce l'action parfois
languissante, peut-être les décors un tantinet monotones. Qu'on me comprenne bien, je ne veux
pas dire que le jeu est mauvais ou lassant. Bien au contraire. La perfection n'est pas au
rendez-vous, soit. Mais le plaisir de la découverte est bien présent. Ne serait-ce que pour la
taille des mondes à explorer, la diversité des adversaires, le maniement des armes et les
trouvailles graphiques. Magic Pockets devrait trouver le chemin de votre poche
[Big Bad Wolf].
Nom : Magic Pockets.
Développeurs : Bitmap Brothers.
Éditeurs : Renegade, Konami.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
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