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A propos d'Obligement
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David Brunet
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En pratique : Magellan - Les types de fichiers (1)
(Article écrit par Franck Anière et extrait d'Amiga News - juillet 1998)
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Un fichier créé par le logiciel de traitement de texte Wordworth n'est pas pareil dans sa structure qu'un fichier créé par
Final Writer. Si vous regardez les deux fichiers avec un éditeur capable de lire des fichiers binaires (CygnusEd, ou la
fonction "Read" d'Opus, par exemple) vous pouvez constater ces différences et essayer de distinguer les caractéristiques
qui identifient chaque type.
Les types de fichiers sont un atout majeur de Magellan, et ce, depuis ses débuts en tant que
Directory Opus. Grâce à l'interface de configuration de Magellan, la création et l'utilisation de types de fichiers permet
d'obtenir simplement des effets fort intéressants (par exemple les menus contextuels adaptatifs). Nous allons voir dans
cet article comment créer un type de fichier et comment le paramétrer correctement.
Définition d'un nouveau type de fichiers
Pour accéder aux types de fichiers il faut utiliser le menu "Réglages/Types de fichiers". La liste des types de fichiers
apparaît alors (figure 1). Un clic de souris sur "Ajouter" et vous pouvez alors définir votre nouveau type (figure 2).
A titre d'exemple, nous allons définir un type de fichiers pour les catalogues de l'excellent
Collector de Frédéric Calendini.
Les champs ont la signification suivante :
- Nom : nom complet du type de fichiers (en fait le nom de fichier où les réglages correspondants sont stockés). Il vaut mieux
choisir un type explicite, afin de ne pas se retrouver dans la situation de deux types de fichiers ayant le
même nom s'il est ambigu. Ici le nom sera "Collector 3".
- ID Nom : abrégé du type de fichiers. Là encore, il faut choisir une identification suffisamment explicite pour ne pas avoir
de problèmes de noms identiques. Ici l'ID sera "COL3".
- Pri : priorité du type de fichiers. Magellan offre la possibilité de gérer des héritages de types : un type peut fort bien
dériver d'un type plus général, donc il faut procéder à l'identification dans un ordre précis (c'est le cas avec des images IFF
normales et 24 bits). Cette priorité, laissée à 0 par défaut, permet d'avoir cet ordre. Ici nous laisserons la priorité à 0.
Vient ensuite le moment le plus important : la définition du type. Il convient de faire un excellent compromis entre efficacité
et précision. Prenons en effet le cas d'un fichier pouvant être identifié soit par son suffixe soit par un caractère se situant
très loin dans ce fichier. L'identification basée sur le seul suffixe est certes insuffisante si on s'amuse à bidouiller un
peu (sur Amiga on ne considère pas le suffixe comme parole d'Évangile), mais d'un autre côté, s'il faut explorer un gros fichier
sur un support lent (disquette par exemple) l'identification sera pénible.
Les boutons "Ajouter", "Insérer" et "Enlever" servent à manipuler la liste de conditions servant à identifier le type de
fichiers (listés par le gadget "popup"), à savoir :
- Match : les octets lus doivent correspondre à cette expression.
- Match (no case) : idem mais les majuscules et minuscules ne sont pas différenciées.
- Match name : le nom du fichier doit correspondre à ce nom (ou motif).
- Match FORM : correspondance avec un type IFF.
- Match bits : test des attributs de protection du fichier.
- Match comment : test du commentaire du fichier.
- Comparer date : test de la date de création du fichier.
- Match size : test de la taille du fichier.
- Match DT group : correspondance avec un groupe de datatypes (exemple : Picture, Text).
- Match DT ID : correspondance avec un nom de datatypes (exemple : JPEG).
- Sound Module : correspondance avec un type de module connu par la bibliothèque Innovamusic.
- Directory : type répertoire.
- Disk : type disque.
- SearCh for : recherche d'octets précis dans le fichier.
- Search range : idem mais dans une zone donnée.
- Find chunk : recherche d'un chunk IFF.
- Move : se déplacer vers une position relative avant de procéder à la suite des tests.
- Move to : idem mais à une position absolue.
- And : les tests de chaque côté de cet opérateur doivent être vrais tous les deux.
- Or : un des deux tests situés de chaque côté de cet opérateur suffit.
Pour notre exemple nous allons donc faire un "Match" sur "Collectorindex" (donc un clic sur "Ajouter", puis saisie de
"Collectorindex" et appuyer sur la touche "Entrée").
Le bouton "Visionner" est également très utile : il permet de visionner un fichier afin de chercher une chaîne d'identification
(en fait c'est un visionneur hexa/ASCII).
Une fois le type défini correctement, un clic sur "Utiliser" permet de le stocker.
Il ne nous reste plus qu'à lui associer des commandes.
Association de commandes
La fenêtre présente sur la figure 3 permet d'associer des commandes à un type de fichiers. Les principaux événements sont
présents, notamment le double-clic et le glisser et déposer. Nous n'insisterons pas trop sur la création de commandes en
elles-mêmes, basée sur la même méthode que celle décrite dans un autre article comme le montre la figure 4.
Pour notre exemple, nous entrerons les commandes suivantes (toutes de type AmigaDOS) :
Stack 100000
CD Data:Gfx/Thumbnails/Collector3.3/
Data:GWThumbnails/Collector3.3/Collector FILE={f}
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NB : le chemin correspond à mon système, il convient de le modifier pour le vôtre.
Menus contextuels et icônes
Sur la figure 3, nous avons vu une autre rubrique : "Menus icône". Il s'agit de menus contextuels adaptatifs. En effet, Magellan
offre la possibilité d'avoir un menu contextuel lors d'un appui sur le bouton droit de la souris sur un fichier. En ajoutant des
commandes dans cette liste, nous obtenons des commandes qui n'apparaissent que pour ce type de fichiers. Par exemple, nous
pouvons ajouter des commandes de listage d'archives pour les fichiers Lha/LZX, d'affichage pour les images, etc.
Dans notre exemple, nous allons nous borner à recopier la commande définie pour le double-clic. De même, la rubrique "Icône"
sert à définir une icône associée au type de fichiers. Magellan l'utilisera donc comme icône pour un fichier de ce type s'il
n'en a pas.
A suivre...
Cet article conclut l'étude des possibilités "de base" de Magellan. La prochaine fois nous terminerons cette série avec l'étude
des compléments disponibles, par exemple le paquetage "Magnum Opus".
Machine de test : A1200T, 68030/68882 à 50 MHz, 2+64 Mo de mémoire, Magellan 5.661.
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