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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Legend (The Four Crystals Of Trazere)
(Article écrit par Didier Latil et extrait de Génération 4 - avril 1992)
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Notre légende vivante à nous, c'est notre mascotte poilue, Didier. Il avait déjà suivi le développement
du jeu en Angleterre, il était donc normal de lui laisser l'opportunité de tester ce jeu d'aventure,
anciennement chez Mirrorsoft et désormais chez Mindscape.
Dans Legend (nommé "The Four Crystals Of Trazere" aux États-Unis),
vous dirigez un groupe de quatre aventuriers dans un monde fantastique. Vous avez ainsi
un berserker (guerrier sauvage), un magicien, un troubadour et un assassin. Chacun possède un talent particulier.
L'assassin peut se rendre invisible et attaquer un ennemi par-derrière, lui infligeant alors beaucoup
plus de dégâts ("backstab"). Le guerrier peut entrer en transe. Il combattra alors furieusement. Le
troubadour peut chanter plusieurs thèmes, s'il les apprend, qui auront divers effets : régénération,
protection, rapidité... Enfin, la pièce maîtresse du groupe est votre sorcier. Il peut en effet inventer
et lancer divers sortilèges. Ce jeu n'est pas sans rappeler Hero Quest
de chez Gremlin, mais son intérêt et sa complexité le rendent mille fois plus passionnant.
Simples aventures au départ, vous allez rapidement être engagé par le seigneur local pour enrayer
l'invasion de la contrée par des hordes de créatures démoniaques.
Lorsque l'aventure débute, vous êtes en mode Carte. Vous aurez accès à des villes et leurs commerces,
où vous trouverez équipement, soins et indices. Outre les châteaux abritant les garnisons du roi, le
pays est parsemé d'endroits mystérieux, comme la tour Noire, le Sanctuaire... et, surtout, la caverne
de l'Ancien (qui vendra des runes à votre mage). représentent
les armées en guerre et il ne vaut mieux pas s'y frotter tout de suite.
Vous parcourez alors le pays, visitant villes et donjons, à la recherche d'objets bien particuliers. Essayez
d'éviter les armées ennemies (les bannières qui se déplacent sur la carte), sinon votre aventure risque de
finir prématurément. Heureusement, les dix sauvegardes vous permettent de ne jamais être bloqué bien longtemps.
Vous commencez votre aventure par l'exploration des caves de la ville de Treyhadwyl. Sur deux étages,
il faut combattre les multiples ennemis qui vous attaquent. La plupart des portes sont fermées.
Vous devez donc trouver les clés appropriées ou les mécanismes qui ouvrent ces portes. Divers boutons
et leviers peuvent vous aider. Certaines dalles déclenchent elles aussi des mécanismes. Enfin, il
existe des dalles avec des ruines. Il suffit alors de lancer le sort exact dessus, pour ouvrir une
grille ou débloquer un passage.
L'ordinateur s'occupe de gérer les combats. Vous pouvez par contre activer la capacité de chaque personnage,
rendre le guerrier fou de rage, l'assassin invisible, faire chanter le troubadour et lancer des sorts par le
magicien. Vous pouvez mettre chacun de vos hommes en attaque automatique. Ainsi, il attaquera l'ennemi
le plus proche. Vous pouvez aussi les diriger individuellement mais, en fait, seul le sorcier est
à déplacer de cette façon en combat. Trop faible, il faut en effet le surveiller en permanence pour
éviter qu'il ne prenne un mauvais coup. A noter l'option Fuite, dont l'icône représente une poule qui
caquette (réservée aux poules mouillées).
L'utilisation des sorts est un élément essentiel du jeu. Votre sorcier peut acheter diverses runes.
Pour utiliser une de ces runes dans un sortilège, il faut avoir un composant particulier. Vous pouvez
trouver ces derniers dans les donjons ou les acheter chez un apothicaire. Il ne reste plus alors qu'à
fabriquer vos propres sorts selon vos besoins. Prenons un exemple simple. Avec la rune "droit devant"
et la rune "soin", vous créez un sort pour soigner un personnage qui se trouve devant votre sorcier.
Simple au départ, ce système de magie se révèle génial à partir d'un certain niveau. Avec les runes
"droit devant", "dommage", "zone d'effet", "dommage", vous pouvez créer un missile magique qui,
lorsqu'il touche un adversaire, lui cause des dégâts puis explose pour causer des dommages à toutes
les créatures avoisinantes. Une fois que vous aurez maîtrisé ce système, vous allez littéralement vous
exploser. Même les développeurs du jeu avouent qu'ils n'ont pas réussi à répertorier tous les
sortilèges possibles et imaginables.
Tout se joue à la souris. Diverses icônes autour de l'écran de jeu permettent éventuellement
d'effectuer diverses actions : fouiller le décor (coffre, armoire, lit, table...), ouvrir une
porte ou une armoire, pousser un levier, prendre un objet, voir la carte (qui s'autodessine),
fuir... Chaque personnage peut porter un certain nombre d'objets, mais en fonction de son métier,
certaines armes et armures lui sont interdites.
Si les graphismes peuvent sembler au premier abord un peu tristounets, le joueur s'y habitue rapidement.
En outre, la grande diversité des décors et les animations des monstres rendent le jeu visuellement
attrayant. Les animations sont très fluides. On ne se lasse pas de voir les aventuriers courir dans les
couloirs et affronter les ennemis.
Les musiques qui agrémentent le jeu sont superbes, diversifiées et enjouées. Enfin, le système de jeu est
ultra-pratique et convivial. Mon seul reproche concerne la gestion de la souris pour cliquer sur un endroit précis
du décor. La 3D isométrique vous oblige, parfois, à cliquer légèrement en dessous d'un levier pour le
pousser, ou à côté d'un coffre pour l'ouvrir. Problème qui passe selon moi complètement inaperçu au bout
de quelques minutes de jeu. Super-double-méga-sympa.
Nom : Legend (The Four Crystals Of Trazere).
Développeurs : Anthony Taglione, Pete James.
Éditeur : Mindscape.
Genre : jeu d'aventure/rôle.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8,5/10.
Les points forts :
- Grands intérêt et complexité.
- La création des sorts.
- Carte automatique.
- Superbes musiques.
- Des casse-tête innovants.
- Système de jeu pratique.
- Diversité des décors et les animations des monstres.
Les points faibles :
- Faible précision de la souris.
- Quelques graphismes tristounets.
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