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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de The Legend Of Kyrandia: Book One
(Article écrit par Shadoww Max et extrait de Nes Pas - mars 2012)
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Je pourrais m'arrêter là, et ne pas écrire ce test, mais d'une part, ce ne serait pas sérieux, et de l'autre, je vous vois là,
devant votre écran à baver sur les touches de votre clavier, l'oeil brillant, la larme en coin, frétillant de bonheur à
l'idée de replonger dans un des succès de Westwood de la grande époque, où les pointer & cliquer étaient à la mode, et fleurissaient
à droite ou à gauche. Certains nous ont laissé un souvenir impérissable, La Légende de Kyrandia en fait partie.
Un logo de toute beauté
L'île de Kyrandia
Tout d'abord, il faut que vous sachiez une chose : c'est mon jeu préféré toutes plates-formes confondues. Et pour cause, ce fût
le premier jeu vidéo sur PC auquel j'ai joué. J'y voue un culte sans limite.
"Hein, quoi qu'est-ce qu'il nous raconte là ? On est là pour lire des tests Amiga et il nous parle d'un jeu PC ?!"
Du calme ! (ou je ne vous dirai rien, ce n'est pas ce que vous voulez ? hein ? Restez ici !). Bon, tout d'abord, le premier
opus est sorti sur diverses machines : PC, Mac, FM Town Marty, PC-98 et la version qui va faire l'objet de cette critique,
la version Amiga.
Kallak en premier plan. Malcolm en train de faire le pitre
Au revoir Malcolm !
Alors, on sort l'Amiga qui dort dans le placard, on le met en route, le Workbench apparaît, et on lui enfourne une a une
les neuf disquettes pour l'installeur sur le disque dur de la machine de Commodore. Oui, il vaut mieux l'installer sinon
vous allez être confronté à deux des plus gros problèmes du jeu sur cette machine : la lenteur du chargement des écrans et
le changement pénible entre les multiples disquettes où reposent les fichiers du jeu. Sans ça, il est littéralement
impossible de jouer dans de bonnes conditions (à moins de n'avoir vraiment rien à faire de votre journée).
La maison-arbre, quoi de plus normal à Kyrandia ?
Entrera... Entrera pas ?
Le jeu commence, après une sublime introduction présentant brièvement l'île de Kyrandia. Les bases du scénario sont
posées : il y a des siècles, un pacte entre l'homme et l'autre royaume (la nature) est établi. Pour symboliser
cette alliance, une pierre magique nommée Kyragemme apparaît et confère alors aux habitants de Kyrandia la magie la
plus puissante du royaume des hommes. Les années passèrent, et la Kyragemme fut sous le contrôle et la protection
de la famille royale.
Mais durant le règne de Guillaume le Généreux, l'histoire de Kyrandia bascula, Malcolm, bouffon de la cour, avait
des vues sur la Kyragemme, et commit un régicide... Craignant pour la vie de son petit-fils Brandon, Kallak,
chef de l'Ordre des Mystiques royaux et père de la défunte reine, utilisa la puissance de la Kyragemme pour créer
un mur de protection autour du château, Malcolm ne pouvait plus sortir, prisonnier de sa propre conquête.
Kallak élève Brandon loin du château, dans la forêt de Timbermist. Privés de la magie de la Kyragemme, les mystiques
peinent à maintenir le mur de protection qui s'affaiblit de jour en jour. Peu après, la nouvelle tombe :
Malcolm s'est échappé. Un à un, il assouvit son besoin de vengeance en pétrifiant ceux qui ont contribué à
l'enfermer. Kallak le premier.
Oh, un arbre !<
Un autel dans la forêt... et des roses-lavande...
Le jeu commence donc. L'interface est des plus simple, et sur ce point, Kyrandia se démarque de ses congénères :
pas d'action à sélectionner ! Un bouton option en bas à gauche pour sauvegarder/charger (car si vous mourez,
ce qui vous arrivera souvent, vous revenez à votre précédent sauvegarde), régler la vitesse de marche/de parole,
quitter/reprendre la partie.
Au centre, dix cases qui vous servir à poser les divers objets que vous rencontrez. Enfin, à droite, la
"Kyramulette" (non, ce n'est pas un animal), composé de quatre joyaux qui, au fur et à mesure de votre périple,
se colorera, chaque joyau équivalent a un pouvoir : soin, feu follet, désenvoûtement, invisibilité. Enfin,
surplombant l'interface, une barre indiquant le nom du lieu où vous vous trouvez ou ce que vous avez entre les
mains.
Vous prenez un objet, vous le posez là où il faut effectuer une action, facile.
Les chevaliers se font rares depuis peu à Kyrandia !
Une plante dealeuse, qui l'eut cru ?!
Vous pensez bien que l'équipe de Westwood Studios, chargée du projet, allait être un peu sadique et parsemer
tout un tas d'objets aussi inutiles qu'encombrants. Il va donc falloir gérer votre inventaire au mieux pour
ne pas rester bloqué à un moment où un autre du jeu, ou devoir parcourir les ¾ de l'île à la recherche de
ce *%$^ de saphir laissé a l'entrée du labyrinthe.
Kyrandia : L'île de la tentation
*Poupoum Tshiiii*
The Legend Of Kyrandia est un jeu basé sur l'exploration. Il vous faudra parcourir l'île à la recherche d'objets
divers et variés, dresser des cartes (sur papier !), pour par exemple pour vous permettre de ne pas mourir
et de vous repérer une fois entré dans la grotte du serpent, véritable labyrinthe naturel.
Mais aussi de réflexion, car les multiples énigmes ou situations dans lesquelles vous allez vous empêtrer
ne seront pas de tout repos. Il faut noter cependant que les énigmes sont trop souvent en mode "essayer
toutes les combinaisons possibles" sans utilisation de votre intelligence ou votre observation.
L'entrée de la grotte : magnifique
Brandon et ses projets d'avenir
Tout le jeu est basé sur un univers médiéval fantastique bien marqué, que ce soit Brandywine, le dragon de
compagnie de Darm, la magie, les potions, etc. Tout est retranscrit et ressenti à travers les graphismes
magnifiques du jeu, colorés, très fins, des animations sans faille parfaitement fluides. Le tout en
utilisant la palette de couleurs de l'Amiga au sommet de sa forme. L'ensemble est ponctué de dialogues en
français, avec un humour décapant. Que demander de plus si ce n'est les musiques qui vont avec ?
Ça l'aurait bien arrangé. Dommage...
Tiens, d'ailleurs, les musiques, parlons-en. Elles ont été composées par Frank Klepacki, alors employé chez
Westwood Studios, et qui a composé, entre autres, celles de Dune et de Land Of Lore. D'une qualité exceptionnelle,
c'est une musique envoutante, qui correspond exactement au lieu dans lequel vous vous trouvez. Il suffit
d'écouter le premier thème pour s'en rendre compte. Il en va de même pour les bruitages, qui bien que peu
nombreux sont de bonne facture.
Une plage paradisiaque, l'île du château est au fond
Franchement !
La durée de vie du jeu est énorme, comptez bien quelques jours pour le finir (sans solution, bande de tricheurs !),
mais le jeu en lui-même n'est pas difficile, comme tout jeu pointer & cliquer il est surtout long (le premier
qui dit chiant, je l'étripe), mais passionnant.
Herman veut lui rendre sa scie
Et c'est un fabuleux crochet du droit de la part de Brandon !
En conclusion, on peut dire que The Legend Of Kyrandia est un jeu magnifique, prenant, sublime, bref, si vous
êtes fan du genre, ou si vous aimez les univers fantastiques déjantés, les glaces à l'eau ou êtes encore à
la recherche d'un bon jeu à donner à manger au lecteur de disquette de votre Amiga, s'il fallait choisir quoi
que ce soit, ce serait celui-là. Malheureusement peu courant, cette version cumulent deux défauts majeurs
influents sur le plaisir de jeu pour les possesseurs d'une machine sans disque dur. Mais on est fan ou on ne
l'est pas, que ce soit sur PC ou Amiga, The Legend Of Kyrandia vous attend.
Malcolm, légèrement énervé
Malcolm, légèrement pétrifié.
De grandes mesures sont appliquées au Royaume
Déjà ?
Nom : The Legend Of Kyrandia: Book One.
Développeurs : Westwood Studios.
Éditeur : Virgin.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8,5/10.
Les points forts :
- Interface simple.
- Énorme durée de vie.
- Une sublime introduction.
- Graphismes fins et colorés.
- Jolies animations.
- Des musiques envoutantes.
- Des dialogues en français.
- Humour décapant.
Les points faibles :
- La lenteur du chargement des écrans.
- Les changements pénibles entre les multiples disquettes.
- On peut facilement passer à côté d'un objet qui se révélera indispensable pour finir le jeu.
- Quelques passages un peu ennuyants.
- Des énigmes aléatoires.
- Une fin assez décevante avec un combat rapide contre Malcolm.
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