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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Dossier : 10 questions sur le langage Pascal
(Article écrit par Edgar Pixel et extrait de Tilt - décembre 1987)
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Que signifie le nom de Pascal ?
Il a été donné en l'honneur de Blaise Pascal, scientifique, polémiste et philosophe français (1623-1662)
qui inventa la première machine à calculer, le calcul des probabilités, parmi tant de travaux qui
marquèrent l'évolution des idées.
Quand est né le Pascal ?
Niklaus Wirth à l'Université de Zurich l'a mis au point en 1970. Il a donc
près de vingt ans, moins cependant que BASIC, LISP, Cobol. Et, comme le BASIC,
il est peu à peu sorti du monde Universitaire où il avait vu le jour.
A quoi sert le Pascal ?
Au départ, il servait à apprendre à programmer, fonction originelle du BASIC.
Mais le BASIC a été mis au point pour être facile, tandis que le Pascal a été
créé pour sa rigueur et sa logique.
Pourquoi peu de jeux sont-ils programmés en Pascal ?
Parce que les programmeurs commencent en BASIC et passent, quand les choses deviennent
sérieuses, soit au langage machine, soit à des langages relativement proches de la
machine comme le C, langages qui permettent les effets les plus rapides.
Comment fonctionne le Pascal ?
C'est un langage créé pour la programmation structurée. Vous commencez par une partie
de déclarations : exposer, déclarer les constantes, les types, les variables et les
fonctions que vous allez utiliser. Le corps du programme peut lui-même appeler des
sous-programmes. C'est l'ensemble de ce programme-source qui sera compilé.
Et le programme-objet, celui issu de la compilation, qui sera interprétable. Le
compilateur saura, au passage, vous indiquer une partie des erreurs que vous aurez
commises.
On ne peut programmer en Pascal sans savoir précisément ce que l'on veut faire.
C'est une contrainte formelle qui aide à produire des programmes clairs,
compréhensibles, facilement déboguables et rapides.
Peut-on tout faire en Pascal ?
Comme avec les langages de haut niveau, en principe, Pascal peut tout faire.
Il ne fait pas tout mieux que tous les autres.
Existe-il beaucoup de dialectes du Pascal ?
Oui, mais l'un d'entre eux, jouissant de sensibles avantages, s'impose. Le Turbo
Pascal, aujourd'hui le plus pratiqué, tend à s'imposer comme norme de fait.
Mais l'Institut International de Normalisation à mis au point une norme ISO
pour rationaliser les dialectes. Une variante très diffusée est le Pascal UCSD
mis au point à l'Université de Californie à San Diego.
En quoi réside l'intérêt de Turbo Pascal ?
Il est plus compact. Nul besoin de revenir au dos, de charger dix programmes spécialisés :
éditeur, puis compilateur, puis éditeur de liens, etc. Le travail s'effectue sur de
forts jolis écrans, l'éditeur dérive de Wordstar, la compilation démarre à l'aide d'une
simple touche et s'effectue à toute allure... Turbo Pascal a beaucoup fait pour la diffusion
du Pascal (et pour le démarrage de Borland, mais c'est une autre histoire).
Pascal aurait eu une fille, peut-on confirmer la nouvelle ?
Oui, et elle se nomme Ada. C'est le résultat d'un appel d'offre du Pentagone,
le Ministère de la Défense des États-Unis, remporté par une équipe de Français.
Il fallait un langage universel et très rigoureux. Le nouveau langage dont les
caractéristiques ont été définies par un cahier des charges très précis avant
sa mise au point, porte le nom d'Ada Lovelace, la première programmeuse et
s'inspire du Pascal.
Que lire sur le Pascal ?
Des milliers de livres ont été édités sur ce langage :
- Du BASIC au Turbo Pascal, Éditions Micro Application. 306 pages.
- Turbo Tutor, livre et logiciel de Borland pour qui veut apprendre à programmer en Turbo Pascal.
- Turbo Pascal Facile. Philippe Merder. Collection Marabout, 248 pages.
- Les publications de l'Institut Pascal : une revue, Pascalissime, et de nombreuses brochures,
26, rue Lamartine, 75009 Paris. Tél : 42.85.10.82.
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