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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Krisalis Software, la métamorphose...
(Article écrit par Olivier Canou et extrait de Génération 4 - avril 1993)
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La société anglaise n'avait pas, jusqu'à ce jour, fait de gros succès... Mais la qualité de ses
futures productions devrait tout changer. Olivier Canou au rapport !
Krisalis
Formée en 1987, la société anglaise Krisalis s'est longtemps cantonnée au domaine la simulation
sportive avec des jeux tels que Manchester United
ou Face Off Ice Hockey. A partir 1992,
ces enfoirés de rosbeef décident d'élargir leur horizon, cela débouchera sur la sortie de produits
tels que Sabre Team et
Sahdoworld.
Aujourd'hui, la politique de Krisalis semble s'orienter autour de deux axes : continuer à développer
des produits de tous types et suivre de très près l'évolution des matériels, ce qui lui donnera
des mois d'avance dans le domaine du développement. En effet, lors notre voyage, Tim James et Peter Harrap
nous ont dévoilé leurs projets de développement sur la fameuse console 3DO de Matsushita. Le premier
produit prévu est une adaptation de Battle Chess (malheureusement, en version NTSC, pour la première mouture
de la machine dotée uniquement du format américain), puis devrait suivre quelque temps après un jeu de
football puis Soccer Kid.
Soccer Kid
Soccer Kid est un des produits très prometteurs de Krisalis, prévu aux alentours de juin de cette année.
Dans ce jeu d'arcade, vous incarnez un jeunot nommé Soccer Kid qui va devoir retrouver la coupe du monde
de football. En effet, lors de la finale de la coupe aux États-Unis, un pirate extraterrestre décide de
se payer un souvenir sympathique de son voyage dans le secteur. Il fauche donc le trophée à grands coups
de scanners et de téléportation et se carapate avec le fruit de son larcin vers l'espace. Seulement
voilà. Visiblement aussi doué dans le domaine de la conduite de vaisseaux spatiaux que Stéphane Lavoisard
l'est dans celui de la conduite de mobylette, l'immonde individu percute un astéroïde à la sortie de
l'atmosphère (y'a une justice). Résultat des courses, la coupe se brise en six morceaux et retombe sur
Terre, chaque pièce atterrissant sur une partie différente du globe.
Les journées qui suivent risquent
donc d'être mouvementées pour vous puisque vous ne voyez plus qu'une solution pour que le match puisse se
dérouler rapidement : aller chercher la coupe vous-même, en faisant le tour des différents pays. Le jeu
est divisé en six zones (cinq pays plus le stade) différentes, chaque pays étant divisé en trois zones
possédant chacune un décor propre. Ne calculez pas plus longtemps, cela fait quinze décors différents
(en fait, il y en a même un peu plus). Pour vous faire une idée de la taille du jeu, sachez qu'en plus
de tout cela, chaque sous-niveau comporte lui-même deux secteurs. Bref, vous n'avez pas fini de vous y coller.
Soccer Kid
Pour vous donner une vague idée des décors, vous traverserez l'Angleterre, l'Italie avec ses ruines romaines
et Venise, la Russie avec la Place Rouge, un navire de guerre et une forêt enneigée, le Japon et les États-Unis
avec l'Ouest Américain, les plages californiennes et New York. A la fin de chaque pays, vous rencontrerez un
chef correspondant au pays visité. Ce sera un joueur de football américain pour les États-Unis, un sumotori
pour le Japon, un gros chanteur d'opéra pour l'Italie...
Pendant le jeu, vous dirigez Soccer Kid à l'aide de votre manette, celle-ci ne quittant jamais son
objet fétiche : son ballon de foot. Il l'utilisera pour abattre les ennemis qui pourraient se présenter
sur son chemin, bondir à des hauteurs impressionnantes, il peut même faire des reprises de volée, des
têtes, jongler, marcher dessus, bref, il touche ! Si jamais vous perdez la balle pour des raisons X OU Y,
vous en obtiendrez une autre dès que vous le demanderez, mais plus vous utiliserez de ballons pour faire
un niveau, moins vous aurez de bonus.
En ce qui concerne la réalisation, Soccer Kid est excellent. Les décors sont pourvus d'un défilement
différentiel sur trois plans animés. Par exemple, à New York, si vous faites attention aux décors, vous
pourrez voir King Kong en train d'escalader un immeuble, des feux d'artifice... Bref, il y a toujours
quelque chose à voir.
La musique du jeu est signée Matt Furniss et est tout simplement excellente. Retenez bien ce nom car,
après avoir entendu l'artiste dans son antre, je ne serai pas étonné de l'entendre prochainement
sur les ondes. Doté d'une très bonne jouabilité, de graphismes superbes et d'une musique géniale,
Soccer Kid devrait faire un carton (rouge). Patience, patience.
Arabian Nights
Krisalis met une touche finale à son dernier jeu d'arcade du moment pour Amiga : Arabian Nights.
Ce petit jeu de plateau vous propulse dans la peau de Simbad Jr dont la liste des problèmes
est cataclysmique. Pour commencer, ce pauvre Simbad est amoureux, mais c'est là un moindre mal.
En effet, il aurait pu tomber amoureux de la première nana un peu bien roulée qui se présente,
mais, probablement à la recherche de problèmes, il est tombé amoureux de Laïla, la fille du
Calife. Seulement voilà : il n'est qu'un apprenti jardinier, ce qui ne constitue pas l'itinéraire
social revé pour épouser une princesse...
Vous vous promenez donc sous son balcon lorsqu'un démon invoqué par le vizir, qui possède certains
dons en magie, vient l'enlever. Le but du vizir est de capturer la princesse, l'épouser et précipiter
la mort du Calife de la façon la plus rapide possible. Bref, vous vous précipitez à la rescousse de
la belle, mais malheureusement vous ratez votre coup, et en arrivant sur les lieux, les gardes ont
tendance à croire que vous êtes le seul responsable de ce méfait. Vous vous retrouvez donc jeté dans
les geôles du palais. Il va donc falloir non seulement vous en échapper, mais en plus parvenir jusqu'au
palais du vizir pour retrouver Laïla.
Arabian Nights
Le jeu se compose de dix niveaux possédant chacun un décor, particulier : la prison, la forêt, première
balade en tapis volant, les montagnes rocheuses, le bateau, sous l'eau, le volcan, la mine
de diamants, seconde balade en tapis volant et pour finir, le château noir de l'immonde, de l'affreux,
de l'ignoble, du répugnant et purulent vizir.
Arabian Nights ne possède pas des graphismes à couper le souffle, mais sa réalisation est de bonne qualité,
avec une animation fluide et des musiques carrément sympathiques. Le nombre d'objets que vous
pourrez utiliser tout au long de votre voyage est impressionnant (près de quarante), et de plus,
des énigmes et de petites missions cassent la linéarité toujours un peu pénible de ce type de
jeu. Au cour de vos pérégrinations, vous venez de temps à autre une petite lampe s'allumer au-dessus
de votre tête qui symbolise les différentes idées qui vous viennent (comme c'est original !).
A la fin des tableaux, pourrez acheter et vendre du matériel.
Le jeu possède également divers niveaux de difficulté ainsi que des mots de passe pour reprendre le
jeu là où vous l'avez terminé. On peut jouer à la manette et au clavier et le produit sera
compatible avec tous les Amiga (il est toutefois un peu plus rapide sur un A1200). On attend la
version finale pour vous en dire plus.
Lost Kingdoms
Encore en plein développement, ce jeu vous propose de bouter les forces maléfiques dans une aventure
mêlant guerre, stratégie et aventure à la Defender Of The Crown.
Tout d'abord, le scénario. Il y a bien longtemps, un royaume vivait paisiblement. Puis le mal vînt sous la
forme de seigneurs sombres qui propagèrent la guerre. L'exode des populations commence
alors à travers les montagnes. Mais le mal bien loin de s'endormir continua son raz-de-marée.
Les habitants, trop occupés à trouver de la nourriture, ne réagirent pas face à cette nouvelle
invasion insidieuse, mais vous, descendant d'un grand roi, avez compris la nature du danger
qui vous menace et décidez donc de prendre les choses en main !
Lost Kingdoms
L'écran principal du jeu montre une vue de la position où se trouve le chef de guerre que vous
contrôlez. En dessous, de nombreuses icônes vous permettent d'interagir sur les zones ou armées
que vous rencontrez. Vous pouvez vous déplacer sur le territoire (gigantesque au demeurant),
consulter la carte, l'état de vos troupes, en recruter, vous battre... Vous contrôlez plusieurs chefs,
ce qui permet d'effectuer plusieurs actions, par tour.
La carte comporte différentes zones inconnues qui risquent de vous réserver bien des surprises lorsque
vous les explorerez. Les combats n'étant pas encore commencés, je ne vous en parlerais donc pas,
mais à la vue de ce qui a déjà été fait, Lost Kingdoms se présente comme un jeu
extrêmement intéressant.
Dernière minute
Un autre projet dans les cartons de la société britannique : Legends. Ce jeu d'aventure/action se compose
de cinq quêtes à travers le temps, chacune se déroulant dans une mythologie particulière (indienne,
arthurienne, égyptienne, chinoise et future). Le jeu se déroulera aussi bien en
intérieur (bâtiments et cavernes) qu'en extérieur avec la possibilité de discuter et d'interagir
avec les nombreux personnages que vous rencontrerez, le jeu devrait être vu du dessus
avec des graphismes en 32 couleurs sur Amiga. Encore à un stade embryonnaire, Legend devrait
allier l'arcade de Chaos Engine
et l'aventure plus classique.
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