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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de The Killing Cloud
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - avril 1991)
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Policier de choc dans un monde aussi glauque que futuriste, tel est le boulot que vous propose Image Works
dans Killing Cloud, son nouveau jeu d'aventure. On doit ce titre à l'équipe de développeur de Vektor Graphics,
qui avait déjà édité Bomber chez Activision,
San Fransisco, année deux mille et des poussières : comme c'est le cas dans toute cité industrielle digne
de ce nom, la pollution atteint son seuil critique. Sans trop y prendre garde, les habitants se sont
habitués à la présence d'un brouillard aussi épais que nauséabond. Pourtant, un jour pas comme les
autres, le nuage, qui disparaissait jusqu'alors de temps à autre, devient permanent. Pire, il s'avère très
rapidement que le smog a gagné en toxicité. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, plus de la
moitié de la population est décimée. Bientôt, la pègre commence à régner sur ce monde en décomposition.
Cependant, un détail vous chiffonne. Il faut dire que vous n'êtes pas flic de choc pour rien, aussi,
en bon élève de l'école de police, une question s'impose à votre sagacité : "à qui le crime profite-t-il ?".
Indéniablement, à la pègre. De là qu'il y ait relation de cause à effet...
Vos supérieurs, eux aussi conscients de cet état de fait, décident donc de vous envoyer en patrouille
dans la ville. Tout commence par une réunion au mess dans lequel on vous confie une mission. Au cours
du jeu, il faudra récupérer des indices. Pour cela, vous disposez d'un matériel sophistiqué comprenant
de nombreux gadgets, version électronique du bon vieux collet. Au menu, filets automatiques et modules
d'arrestation. Après avoir disposé vos pièges en cliquant sur une carte de la ville, vous allez faire
un tour à l'armurerie. A vous de choisir l'arme la plus pratique en fonction de la mission à remplir
mais rassurez-vous, un mode automatique permet, au début, de s'armer comme il convient.
Ensuite, en route vers le vaisseau. C'est là que le logiciel prend tout son sel : ce qui s'annonçait
jusqu'alors comme étant un jeu d'aventure se transforme sous nos yeux ébahis en un véritable simulateur
de vol. Oh, pas très compliqué, mais tout de même suffisant pour rendre le jeu passionnant. En effet,
c'est un véritable plaisir que de survoler San Fransisco et de slalomer entre les bâtiments.
Ceci étant, gare à l'accident, le logiciel ne vous pardonnera pas la moindre collision. Aidé de votre radar,
vous allez devoir récolter les suspects qui auront bien voulu se faire prendre dans les filets.
La première mission vous place face à des robots qui arpentent les rues de la ville à la recherche
des postes de police, afin de localiser leurs entrées. C'est à vous de les intercepter, ce qui
n'est pas toujours facile. Certes, les robots sont sans défense, mais ils roulent assez vite et
tournent très souvent. Deux des robots sont à détruire, mais le troisième doit juste être arrêté,
à raide des fameux filets, afin d'en tirer de précieuses informations.
Lors de la seconde mission, vous avez affaire à des malfaiteurs pillant la ville. Ils agissent en
vaisseaux, sont armés, et n'hésiteront pas à vous tirer dessus ! Une course poursuite s'engagera
alors dans San Francisco, que ce soit dans les rues ou dans le ciel. Comme d'habitude, le truand
à intercepter devra être arrêté à l'aide d'un filet. Une fois l'objectif immobilisé au sol, il faut
vous poser à ses côtés, éteindre vos moteurs, descendre de votre vaisseau, et aller jusqu'à l'ennemi
pour l'arrêter.
Ensuite, il faudra les interroger suivant la technique habituelle consistant à choisir, parmi plusieurs
questions, celles qui vous semblent les plus importantes. D'après ces informations, l'intrigue deviendra
de plus en plus complexe. Vous devez impérativement en tirer quelque chose qui vous permettra de continuer,
sans quoi vous ne passerez pas à la mission suivante.
Réflexion et réflexe, voilà ce que vous propose ce superbe logiciel. Voler derrière un ennemi à travers les
immeubles de la ville étant à la fois impressionnant et très prenant. Voler au-dessus des nuages,
avec cette vue rougeoyante, est également impressionnante.
Sans conteste, voilà un jeu absolument bien pensé et réalisé. Ainsi, bien qu'il ne s'agisse pas d'un
véritable simulateur de vol, la partie 3D, outre sa perfection en termes de graphisme et d'animation,
comporte tout ce qu'on est en droit d'attendre : vues extérieures paramétrables (zoom, angle, etc.)
ainsi que plusieurs niveaux d'affichage (curieusement sans incidence sur la vitesse).
San Francisco a entièrement été reconstitué en 3D pour ce qui est du relief, mais on y trouve beaucoup
d'immeubles et de maisons, de styles et de tailles différentes. Suivant que
l'on soit en mode recherche ou vol, il est possible de se déplacer avec deux appareils, l'un volant,
l'autre permettant l'exploration au sol ; les bonnes idées sont faites pour être copiées, non ?
Bien que la version testée ne comporte pas encore de bruitages, la musique laisse à elle seule présumer
qu'ils seront de bonne facture. Enfin, côté commandes (souris et clavier), rien à signaler.
Avec The Killing Could, il y a des heures de jeu en perspective, mais heureusement, chaque mission donne
droit à un mot de passe évitant de recommencer l'aventure de bout en bout à chaque fois.
Nom : The Killing Cloud.
Développeurs : Vektor Grafix.
Éditeurs : Image Works, Konami.
Genre : jeu d'action/stratégie.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Intrigue complexe et originale.
- Les phases de simulateur de vol.
- Animation 3D fluide.
- Bonne jouabilité.
- L'atmosphère.
- L'idée des interrogatoires.
Les points faibles :
- Certains décors 3D relativement dépoulliés.
- Lent accès à la disquette.
- Trop de réponses binaires dans les interrogatoires.
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