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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Kang Fu
(Article écrit par Metin Seven et extrait d'Amiga Magazine - novembre 1996)
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Le successeur de Bruce Lee a une poche
C'est vrai, les "frasques" de l'Amiga n'ont pas fait beaucoup de bien à notre plate-forme. C'est par exemple
un secret de polichinelle qu'un certain nombre de développeurs de jeux, espérant assurer leur pain et
leur beurre proverbiaux, ont fait défection vers un marché plus intéressant sur le plan commercial. Un
effet secondaire agréable de ce phénomène malheureux est qu'il ouvre des opportunités pour de nouveaux
entrants, tels que la société néerlandaise GREED (GREat Effects Development). Metin Seven s'est penché
sur la première réalisation de cette équipe : le jeu de plates-formes Kang Fu.
Les lettres du mot "GREED" (qui se traduit par "sain" en anglais) signifient donc GREat Effects Development. Les
activités de cette jeune société se concentrent sur le développement de programmes Amiga professionnel, en
particulier des jeux. Avec Kang Fu, GREED vise - comme la plupart des éditeurs de logiciels de nos jours -
les possesseurs de machines purement AGA. En raison de l'accueil favorable qu'il a reçu, le jeu a été immédiatement
publié sur CD-ROM.
Ouverture des parapluies
Il n'est pas question de modestie, peut-être à juste titre, car Kang Fu est vraiment très complet... selon
ses créateurs. Dans la version (presque) finale du jeu, j'ai reçu une liste impressionnante de points forts.
J'avais hâte de voir ce miracle et j'ai donc lancer Kang Fu à la hâte sur ma CD32 (qui fonctionne aussi
sur les autres machines AGA). Après quelques jolis écrans d'introduction, j'entre dans un menu avec de nombreuses
options. J'y trouve, entre autres, un niveau de difficulté réglable, les instructions et un aperçu des meilleurs
scores. Un clic sur "Start" m'amène au jeu proprement dit.
Ma première impression est un écran coloré, dans lequel le kangourou (nommé Klont) joue le rôle principal.
Le danger plane, court et rampe partout, des guêpes vicieuses aux parapluies qui se déploient. Klont
peut sauter partout et se défendre, par exemple en sautant sur ses ennemis. Différentes armes, que le
marsupial doit ramasser en cours de route, lui permettent également de faire des dégâts. Parmi ces armes,
on trouve un gant de boxe, un pistolet et même un gros oeuf que je peux lancer sur mes nombreux adversaires.
À un moment donné, j'entre dans un niveau où je "risque" d'affronter un rhinocéros géant. Une scène amusante,
dans laquelle la bête encombrante s'enfonce par les pattes en creusant une fosse souterraine. D'autres
confrontations de ce genre suivent ailleurs dans le jeu.
Habillage multicolore
Kang Fu est généralement assez facile à jouer, bien que les graphismes colorés rendent parfois difficile
de voir où l'on peut passer ou croiser des notes. De plus, il arrive que des situations un peu trop
chaotiques se présentent. Dans ces moments-là, j'ai le sentiment désagréable de ne plus vraiment maîtriser
la situation. Le défilement des plates-formes s'effectue en plein écran et ce dernier se compose en grande
partie d'images numérisées, le tout dans en haute résolution, ce qui est peu courant dans les autres jeux
Amiga. Dans le premier niveau, on croise de vieux bâtiments et statues, comme si on se promenait dans une
encyclopédie. L'arrière-plan est agrémenté d'arbres et de montagnes détaillés, ce qui donne une scène particulièrement
colorée. C'est une approche amusante et originale !
Les éléments et les animations "dessinées à la main" sont moins impressionnantes que le décor.
Les personnages n'ont pas d'ombre et se différencient peu de l'arrière-plan.
De plus, je trouve que le tableau d'affichage de l'enfer est un peu encombrant. En fait, ce n'est
rien d'autre qu'une barre colorée avec quelques parties encombrées.
De son côté, la musique de Kang Fu est très agréable : les mélodies dans et autour du jeu soulignent
une atmosphère joyeuse.
Il me manque pourtant quelque chose dans Kang Fu : le réalisme des mouvements. Par exemple, les défilements et
les animations des personnages, y compris Klont, sont généralement trop linéaires ou trop rectilignes. Les balles qui
rebondissent n'ont pas l'influence de la gravité qui les ferait vraiment rebondir. Les balles qui
traversent le cadre dans d'autres jeux semblent plus susceptibles d'atteindre leur permis
de planeur dans Kang Fu. Et lorsque Klont saute d'une plate-forme, sa chute est constante, comme si un
parachute invisible s'était ouvert au-dessus de lui.
Conclusion
Tout d'abord, je suis ravi de me retrouver face à un nouveau jeu néerlandais. Un jeu surprenant aussi,
car GREED a incorporé pas mal de nouveautés dans ce produit. Je pense notamment aux magnifiques paysages
numérisés. Comme nous l'avons dit, le jeu manque de réalisme dans les mouvements, ce qui est probablement
dû à un manque d'expérience des programmeurs. Mais peut-on mettre cela sur le compte d'une équipe débutante ?
Je ne le pense pas. En ce qui me concerne, GREED a fait un premier pas prometteur dans le monde du divertissement
numérique.
Nom : Kang Fu.
Développeurs : GREat Effects Development.
Éditeur : GREat Effects Development.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1996.
Configuration minimale : CD32 ou Amiga AGA, 68020, 2 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 4/10.
Les points forts :
- Très coloré.
- Les confrontations avec les gros animaux.
Les points faibles :
- Parfois fouillis.
- Mouvements peu réalistes.
- Les éléments dessinés à la main ne sont pas terribles.
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