Obligement - L'Amiga au maximum

Samedi 28 juin 2025 - 06:00  

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Entrevue avec les éditeurs de presse Amiga en 2000
(Entrevue réalisée par Steve Folberg et extraite d'Amiga World - septembre 2000)


Note : traduction par David Brunet.

C'est une vérité communément admise chez les amigaïstes que, depuis la faillite de Commodore et le chaos de la situation de l'Amiga qui s'en suivit, la chose qui a le plus contribué à préserver la plate-forme Amiga est sa communauté. Celle-ci inclut les revendeurs, les développeurs commerciaux et partagiciels et les utilisateurs d'Amiga. Elle inclut également des âmes intrépides qui ont continué, parfois face à une considérable adversité, à publier des magazines et créer des sites Internet Amiga, comme ceux mentionnés dans cet article. Nous avons pensé qu'il serait intéressant d'entendre ce que certains de ces éditeurs de presse ont à dire sur le passé et l'avenir de l'Amiga, ainsi que sur le rôle important qu'ils jouent dans la survie de la communauté. Nous nous sommes entretenus avec douze d'entre eux :
  • Bruno de Klerk (AmigaScene, Pays-Bas).
  • Olivier Ferrer (aMiGa=PoWeR, France).
  • Daniele Franza (Amiga Enigma Life, Italie).
  • Peter Horvath (Amiga Villag, Hongrie).
  • Wayne Hunt (Amiga.org, États-Unis).
  • Grzegorz Juraszek (eXec, Pologne).
  • Christian Kemp (Amiga Network News, Luxembourg).
  • Andrew Korn (AmigActive, Royaume-Uni).
  • Andreas Magerl (Amiga Future, Allemagne).
  • Thomas Raukamp (Amiga Plus, Allemagne).
  • Giorgio Signori (Amiga.it CD, Italie).
  • Brad Webb (Amiga Update, États-Unis).
Notez que les réponses suivantes représentent les opinions de chacune de ces personnes et ne reflètent pas nécessairement les opinions d'Amiga Inc.

- Pour quelles raisons avez-vous, à l'origine, créé votre magazine ou votre site Internet ?

Andreas Magerl : Parce que nous sommes des utilisateurs Amiga !

Andrew Korn : Je me suis fait avoir par ces méchants de chez CU Amiga. Ils m'ont offert un travail, les porcs ! AmigActive fut créé car il y avait un manque dans le marché des magazines Amiga après la fermeture de CU Amiga et Pinprint souhaitait le combler. Ils m'ont contacté environ un an avant le lancement du magazine : le processus de création d'un magazine est effectivement très long.

Brad Webb : J'étais rédacteur pour le vieux magazine sur disquette, Jumpdisk, quand Commodore a fait faillite. Je me suis retrouvé à recevoir des courriels de la part de collègues de la société dans laquelle je travaillais, me demandant ce que je savais sur la situation. J'ai donc commencé à envoyer des courriels d'information à des groupes de personnes. Très vite, je me suis rendu compte que j'avais créé un magazine par courriel et que les gens en avaient un réel besoin. J'ai ainsi ajouté un titre à mes informations (Amiga Update) et voilà comment cela est parti.

Christian Kemp : En 1996, lors de la création d'Amiga Network News, de nombreuses brèves et rumeurs étaient publiées sur Usenet, et de nombreuses célébrités du monde Amiga (Dr Peter Kittel, Dave Haynie, Olaf Barthel, etc.) participaient à ces intéressantes discussions. Voyant qu'aucun site Internet ne couvrait les groupes de discussions, j'ai décidé d'explorer ce créneau qui en valait la peine. Je voulais contribuer activement à la scène Amiga mais mes compétences en programmation ne suffisaient pas pour écrire des applications vraiment utiles. :)

Thomas Raukamp : Nous avons lancé le magazine Amiga Plus en 1998 car nous estimions qu'aucun autre magazine Amiga allemand ne mettait en évidence le genre de choses que les utilisateurs pouvaient créer et faire avec cette machine. Nous voulions également offrir au marché un magazine associant un journalisme sérieux à un aspect attrayant et ainsi être une fenêtre sur cette plate-forme pour le monde extérieur afin de gagner le respect et la reconnaissance de l'Amiga.

Thomas Raukamp
Thomas Raukamp

Grzegorz Juraszek : Le magazine eXec a été créé après la fermeture de Magazyn Amiga, l'ancienne publication papier la plus importante d'Europe de l'Est. Nous pensions que notre communauté avait besoin d'un remplaçant, Magazyn Amiga n'étant que l'un des deux magazines Amiga réguliers en Pologne.

Bruno De Klerk : Quand le seul et unique magazine Amiga néerlandais a arrêté sa publication, nous (en tant que groupe d'utilisateurs) avons décidé qu'il devait y avoir un magazine Amiga en néerlandais (y compris les Belges/Flammands) afin de continuer à informer la communauté Amiga néerlandaise. C'est ainsi qu'AmigaScene a vu le jour, d'abord en tant que petite revue photocopiée pour le club, puis en tant que vrai magazine rempli de divers articles.

Olivier Ferrer : aMiGa=PoWeR a été créé par l'association française des utilisateurs d'Amiga, AFLE, afin d'informer et de soutenir tous les utilisateurs Amiga français.

Daniele Franza : Enigma Amiga Run fut le dernier magazine Amiga d'Italie, mais la communauté était toujours vivante et nous ne voulions pas être obligés de lire des magazines écrits dans d'autres langues. Ceci me motiva pour racheter Enigma Amiga Run avec mon éditeur, et poursuivre sa publication sous le nom Amiga Life.

Daniele Franza
Daniele Franza

Peter Horvath : Notre magazine fut le seul en Hongrie à l'époque. Je voulais lire un magazine traitant de l'Amiga (et j'ai beaucoup de choses à dire dessus) et j'ai donc décidé de faire mon propre magazine ! :-)

- Certains d'entre vous ont débuté leur magazine dans les années qui ont suivi la faillite de Commodore, la faillite d'Escom et même après les promesses non tenues de Gateway. Qu'est-ce qui vous a motivé à entreprendre une telle tâche en cette période difficile pour la communauté Amiga ?

Giorgio Signori : Le site Internet Amiga.it a fait ses débuts quand l'Amiga était encore "dans le brouillard". Gateway venait juste d'annuler totalement ses plans pour le nouvel Amiga, et le moral n'était pas très élevé. Mon précédent magazine (Enigma Amiga Run) était sur le point de cesser sa publication, mais nous voulions continuer à parler de l'Amiga et à apporter notre soutien à la communauté.

Giorgio Signori
Giorgio Signori

Thomas Raukamp : Nous voulions donner un élan positif au marché et nous l'avons fait. Nous avons vécu la même chose sur le marché Atari il y a quelques années en créant notre magazine, ce qui a donné à ce marché une nouvelle vie. Et il y a de grandes chances pour que le marché Amiga soit à nouveau fort !

Grzegorz Juraszek : Les utilisateurs Amiga ne suivent pas les schémas habituels de la pensée économique ! C'est la meilleure explication que je puisse donner ! ;-) Un passe-temps est un passe-temps, et aucune période difficile ne peut vous arrêter si vous aimez vraiment ce que vous faites !

Grzegorz Juraszek
Grzegorz Juraszek

Andrew Korn : Comme je l'ai dit, la naissance d'AmigActive a été provoquée par la fermeture de CU Amiga, mais cela ne serait pas arrivé si nous avions estimé que le marché n'avait pas un potentiel de croissance. Nous pensons que nous nous sommes bien positionnés en vue du lancement du nouvel Amiga. Ce fut un véritable choc quand Gateway renonça à l'Amiga quelques jours avant la publication de notre premier numéro, avec notamment le départ de Jim Collas. Mais quelque chose nous disait qu'il y avait autre chose qui se préparait. Nous n'avions donc pas l'intention de le laisser tomber !

Olivier Ferrer : Produire le magazine aMiGa=PoWeR est relativement facile, car de nombreuses personnes y contribuent librement et, en général, nous avons toujours quelque chose à dire à propos de l'Amiga. Il y a toujours quelque chose de nouveau. :)

- Avec le recul, quels furent les meilleurs moments et les difficultés pour garder en vie votre projet ?

Olivier Ferrer : Quand AFLE a décidé de créer aMiGa=PoWeR pour ses membres, ils étaient assez peu nombreux. Nous devions les persuader que ce serait une bonne chose. En publiant un magazine de haute qualité, à un coût annuel très bas, nous avons réussi à faire de l'AFLE la première association Amiga française. Avec plus de 250 membres aujourd'hui, AFLE est bien connu sur le marché Amiga, en lien avec de nombreux fabricants, éditeurs et revendeurs.

Olivier Ferrer
Olivier Ferrer

Andrew Korn : Au sujet des bons moments, je dirai la satisfaction du travail bien fait. Créer quelque chose qui plaît vraiment aux gens et qui leur procure un point d'ancrage dans la "communauté" Amiga est quelque chose qui en vaut la peine. Et pour les problèmes, je dirai principalement le manque de sommeil.

Christian Kemp : C'était une joie, et ça l'est encore, que de voir le nombre de personnes qui visitent chaque jour Amiga Network News, cela montre qu'il y a toujours suffisamment d'intérêt pour le travail que je fais. Actuellement, les difficultés se concentrent sur comment trouver des annonceurs fiables et trouver suffisamment de temps libre pour mettre à jour le site, compte tenu de mon emploi à plein temps, de mes activités sportives et de la vie de tous les jours.

Peter Horvath : Mon plus grand plaisir, dans la création d'Amiga Villag, ce sont les retours des lecteurs. Beaucoup de courriels et de personnes lors des rassemblements Amiga nous disent de continuer... alors, nous continuons !

Daniele Franza : Ce qui est le plus réjouissant, c'est que nous ayons réussi à maintenir au moins une publication Amiga dans notre pays. L'autre grande chose est l'acceptation de la communauté, qui est très proche de nous et qui nous soutient avec une grande passion. Les difficultés viennent des dimensions du marché qui devient de plus en plus petit chaque année, et qui consiste en Italie, comme dans le reste du monde, à de fervents fans d'Amiga. Si nous allons de l'avant, c'est uniquement et exclusivement grâce à eux !

Wayne Hunt : Je sais que cela a l'air ringard, mais j'aime bien travailler avec la communauté Amiga et contribuer à la présence de l'Amiga sur Internet. Des difficultés ? Je devrais dire les "egos". Il y a dix ou douze grands gestionnaires de sites Amiga qui s'efforcent à fournir des services à la communauté. Chacun de nous essaie, à sa manière, d'offrir à peu près les mêmes services, tout en restant distincts dans la présentation. Trop souvent, il y a une tendance à travailler les uns contre les autres plutôt que de travailler ensemble, ce qui nuit à l'efficacité de chaque site.

Wayne Hunt
Wayne Hunt

Brad Webb : Le plus gros problème est de trouver le temps de le faire. Amiga Update étant gratuit, il n'y a pas du tout de compensation à mon investissement en temps et je dois donc trouver le moyen de le garder simple. Le deuxième plus gros problème est de trouver des informations. J'ai besoin de communiqués de presse quand cela est possible, car je n'ai pas assez de temps pour écrire moi-même des articles.

Bruno De Klerk : Les entrevues sont l'une des choses les plus amusantes à faire. Nous nous sommes entretenus avec de nombreuses personnes qui produisent des émissions de télévision (jeux) qui sont réalisées avec des Amiga. Mais nous nous sommes également entretenus avec quelqu'un qui contrôlait tout (et je veux dire tout !) à l'intérieur et à l'extérieur de sa maison avec un Amiga. Il contrôlait le chauffage (par pièce), la télévision (y compris le télétexte/CeeFax), la musique (par pièce), le répondeur (avec une base de données complète des personnes connues/inconnues avec des photos), la lumière, en gros à peu près tout. Les informations que vous recevez parfois avant qu'elles soient publiées dans le magazine sont également amusantes !

Giorgio Signori : Des plaisirs ? Outre le soutien initial fourni par Amiga International, les retours des utilisateurs Amiga étaient géniaux. Ils nous ont insufflé la volonté de continuer. Les problèmes venaient principalement de la phase de démarrage... quand vous avez 20 ans et que vous devez construire une petite entreprise à partir de zéro, vous ne pouvez pas vous attendre à ne pas avoir de problèmes ! En outre, nous avons eu beaucoup de travail pour construire la structure ; notre objectif de publier un magazine sur un CD n'était pas si simple.

Thomas Raukamp : Lorsque nous avons commencé, il y avait cinq magazines concurrents en Allemagne. Une autre difficulté a été la période au cours de laquelle Jim Collas et ses projets étaient très attendus, ce qui fait qu'il a été très difficile par la suite d'expliquer aux lecteurs pourquoi ces rêves ne se sont pas concrétisés. Mais les derniers projets en date d'Amiga Inc. donnent à chacun un sentiment beaucoup plus positif, sans doute parce que les choses commencent enfin à se matérialiser, n'est-ce pas ?

- L'Amiga est depuis longtemps au centre d'une communauté véritablement internationale. Pouvez-vous nous dire à quoi ça ressemble d'être un amigaïste dans votre pays d'origine ?

Thomas Raukamp : Le marché Amiga allemand est toujours de loin le plus grand du monde. La plupart des développeurs importants, que ce soit au niveau matériel ou logiciel, viennent d'Allemagne. Les utilisateurs attendent de mettre la main sur des nouveautés. Les chances que l'Allemagne soit un grand marché pour le nouvel Amiga sont donc très grandes.

Andrew Korn : Le Royaume-Uni est un mélange étrange. Il peut parfois être une partie plutôt cynique du marché Amiga, mais il est aussi très actif. Nous disposons d'un grand groupe d'entreprises. Beaucoup de rassemblements de groupes d'utilisateurs ont lieu dans des bars, ce que j'approuve particulièrement. ;-)

Bruno De Klerk : Les Pays-Bas sont un pays étrange (comme si vous ne le saviez pas...) et vous êtes considéré comme un étranger quand vous utilisez un Amiga, jusqu'à ce que ces utilisateurs de PC voient ce que vous pouvez créer/faire avec un Amiga, et ce, avec moins d'efforts et en moins de temps. La communauté Amiga néerlandaise est la colonne vertébrale d'AmigaScene. Elle espère toujours des temps meilleurs, même si elle ne possède plus d'Amiga ! Sur le plan commercial, l'Amiga est (secrètement ?) utilisé dans de nombreuses productions/spectacles télévisés, présentations d'entreprise (avec Scala/InfoChannel), musées, zoos et de nombreuses chaînes de télévision locales, y compris les chaînes d'information. AmigaScene a écrit un article sur ce sujet ("Amiga works at..."). Nous avons aux Pays-Bas environ trois boutiques Amiga et quelques sociétés de vente par correspondance.

Bruno De Klerk
Bruno De Klerk

Brad Webb : Je trouve que l'Amiga, dans son état actuel, est pratiquement inconnu aux États-Unis, son pays d'origine ! Cependant, je suis constamment surpris de rencontrer d'anciens utilisateurs Amiga un peu partout dans l'industrie informatique !

Wayne Hunt : À mon humble avis, être un amigaïste en 2000 est encore plus sympa qu'en 1995. Le nouvel Amiga Inc. a fait son entrée dans la communauté et a commencé à nous surprendre à chaque tournant. Le rachat de l'Amiga par Bill McEwen [et sa société] a été une surprise pour la plupart des gens. Depuis, ils ont mis un SDK sur le marché en six mois et ont annoncé l'AmigaOne [qui devrait être disponible] d'ici Noël. Bien sûr, Commodore est parti, mais selon moi, les projets et les conceptions du nouvel Amiga Inc. sont bien plus excitants que n'aurait pu le faire Commodore Amiga.

Grzegorz Juraszek : La communauté Amiga polonaise est l'une des plus grandes d'Europe, probablement la plus grande de tous les pays d'Europe orientale. Nous avons plusieurs organisations comme ATO PL, AIRI et APG, de nombreux clubs d'utilisateurs et rassemblements qui ont lieu chaque année. Toutefois, sur le plan commercial, la situation n'est pas très bonne - il ne reste que quelques entreprises qui vendent encore des logiciels et du matériel Amiga.

Daniele Franza : De nos jours, beaucoup de gens ont été obligés de quitter l'Amiga au profit d'autres systèmes (Linux, Mac OS, Windows) en raison de leur obligations scolaires ou professionnelles. Je suis sûr que tous ces gens ont hâte de retourner sur Amiga, et ils le feront dès que de nouveaux Amiga seront disponibles.

Giorgio Signori : Je dirais que la communauté en Italie est divisée en deux : nous avons une partie active qui suit la communauté sur Internet. Ils ne sont pas beaucoup mais sont très, très actifs. Et nous avons toujours un grand groupe d'utilisateurs "silencieux", qui recherchent généralement un contact avec nous par courrier postal ou par téléphone (nous avons une ligne directe). Du point de vue commercial, je dois dire que le réseau de distributeurs est très limité. Et cela, malheureusement, est encore pire quand ces sociétés doivent faire face au piratage, qui est encore trop présent en Italie (soupir) !

Peter Horvath : En Hongrie, il y a très peu d'utilisateurs, mais certains d'entre eux sont aux bons endroits ! L'année dernière, deux chaînes de télévision par satellite utilisaient des Amiga (en fait des DraCo) pour leurs programmes de clips vidéo interactifs. Des personnes de tout le pays ont pu les voir. Scala Infochannel est encore utilisé par des dizaines de chaînes de télévision locales par câble. Dans notre ville (je vis à la frontière occidentale, dans une ville de 60 000 habitants), la communauté Amiga est en pleine croissance - il existe des entreprises sérieuses où les Amiga sont utilisés. Il y a encore des gens qui sont plus impressionnés par ma présentation d'un Amiga que par un ordinateur Wintel à 600 MHz.

- Comment envisagez-vous de couvrir le nouvel Amiga dans votre magazine ou votre site ?

Giorgio Signori : En fait, nous prévoyons une section spéciale consacrée au nouvel Amiga, dès que nous serons sûrs qu'il y aura assez de matière pour en faire une rubrique régulière. De plus, je pense qu'à l'avenir, une section pour les développeurs pourrait être créée.

Peter Horvath : J'ai décidé de ne pas en parler tant que je n'en aurais pas un qui fonctionne, et qui fonctionne vraiment... Nous avons présenté le BoXeR, les machines d'IWin, les plans de Gateway... Je ne ferai plus cette erreur.

Andrew Korn : Le sous-titre d'AmigActive est "L'avenir de l'informatique Amiga". Le nouvel Amiga était déjà dans nos esprits quand nous avons créé le magazine. En fait, il est la raison d'être du magazine. Nous ne pensons pas que la transition sera un problème pour nous. Bien sûr, pour le moment, la plupart de nos reportages traitent de l'Amiga "classique", mais nous étendrons la couverture du nouvel Amiga quand il y aura plus à dire à son sujet. Nous continuerons, bien sûr, à couvrir la ligne "classique" aussi longtemps qu'il y aura des choses à dire et des personnes intéressées à les lire. Mais nous frétillons tous à l'idée de tester les produits de la prochaine génération Amiga !

Brad Webb: Nous allons utiliser la même approche qu'actuellement. Nous traiterons de l'actualité comme elle arrive, des événements, des nouveaux produits, des salons et ainsi de suite. Nous abordons également, de temps en temps, des rumeurs amusantes et nous les présentons clairement comme telles. Nous allons continuer toutes ces pratiques pour la nouvelle ère Amiga.

Brad Webb
Brad Webb

Daniele Franza : Amiga Enigma Life parle déjà du nouvel Amiga, a passé en revue le SDK et a écrit sur l'avenir d'Amiga Inc. (Elate, AmigaOne, etc.). Lorsque l'AmigaOne sera disponible, nous le testerons bien sûr. À l'avenir, l'espace dédié au nouvel Amiga augmentera si nos lecteurs sont intéressés.

Thomas Raukamp : Amiga Inc. a une vision et nous communiquerons cette vision à nos lecteurs. Nous allons essayer d'être objectifs sur le nouveau chemin emprunté par Amiga Inc. Les nouveaux systèmes ont de grandes chances d'obtenir l'attention qu'ils méritent - et c'est notre rôle.

- S'il existe, que représente pour vous "l'esprit Amiga" ?

Brad Webb : En bref, il s'agit de préserver une alternative et un meilleur moyen de faire de l'informatique personnelle envers et contre tout. C'est vraiment l'ordinateur des utilisateurs.

Olivier Ferrer : À mon avis, cet esprit est toujours incarné par Aminet. C'est la bonne idée : "problème -> solution ; diffusion, aide mutuelle."

Grzegorz Juraszek : Chaque personne a sa propre définition de l'esprit Amiga. Peut-être est-ce la communauté des utilisateurs qui "continue sur sa lancée", comme le dit le slogan d'Amiga Inc. ("keeps the momentum going")

Daniele Franza : "L'esprit Amiga" est l'union de ces trois vertus : volonté d'exister, unité et patience. Ces trois termes ont permis de connecter et maintenir unifier la communauté Amiga. L'esprit Amiga existe parce que la communauté existe.

Wayne Hunt : C'est la communauté. C'est totalement unique au monde.

Thomas Raukamp : Il s'agit de vouloir, mériter et choisir la meilleure solution disponible, qu'importe ce que les autres font, pensent ou choisissent. C'est une question d'individualité.

Christian Kemp : Je suppose que les aspects les plus importants du monde actuel sont la libre pensée, la recherche d'alternatives et, bien sûr, la créativité et l'innovation qui ont donné vie à de nombreux projets exceptionnels.

Giorgio Signori : Un mot : passion !

Andreas Magerl : L'esprit Amiga, c'est les utilisateurs Amiga qui aident les autres utilisateurs Amiga.

Andrew Korn : Je sais que ce n'est pas ce à quoi vous vous attendiez, mais je dirais que l'esprit Amiga est un vieux Whisky Simple Malt d'Islay. Le Scotch Own Label de Microsoft peut faire le travail plus rapidement mais il est certain que ce sera moins facile.

Andrew Korn
Andrew Korn

- Qu'est-ce qui vous rend le plus fier de votre publication ?

Brad Webb : C'est le fait que nous nous sommes lancés là-dedans alors qu'il n'y avait pratiquement rien d'autre disponible aux États-Unis.

Grzegorz Juraszek : C'est le fait que eXec a été créé dans des temps difficiles et n'est pas mort comme tant de projets inachevés !

Peter Horvath : Dans notre magazine, nous offrons de l'information pure. Il n'y a pas de grosses images, pas d'articles vides, seulement de l'information utile.

Giorgio Signori : Je suis fier d'avoir construit quelque chose, même quelque chose de petit, à partir de rien. Je ne pense pas que nous aurions pu le faire sur un autre marché ; "Only the Amiga (community) made it possible!".

Andrew Korn : Je suis fier du désir de l'équipe AmigActive de faire notre magazine, et de le faire bien.

Christian Kemp : Je suis fier d'avoir réussi à créer un site relativement populaire, mais j'apprécie particulièrement les scripts qui font fonctionner ANN, ils n'ont toujours pas été égalés par un autre site d'actualités Amiga.

Daniele Franza : Nous sommes très fiers d'exister. En raison de la taille du marché Amiga, un magazine ne peut survivre que s'il répond aux besoins du marché. Le fait qu'un numéro de ce magazine soit publié chaque mois prouve que les lecteurs l'apprécient. Ce sont eux qui nous le disent, dans les nombreuses lettres que nous recevons.

- Au vu de ce qui a été annoncé par Amiga Inc. jusqu'à présent, quelles sont vos prévisions pour l'avenir du nouvel Amiga ?

Olivier Ferrer : Les annonces récentes sont très prometteuses. Comme je l'ai dit précédemment, attendons de voir...

Christian Kemp : Je ne me fie plus vraiment aux annonces, mais je préfère d'abord voir un peu plus de concret. Le fait qu'Amiga Inc. ait sorti un SDK et qu'il ait un certain nombre de personnes bien informées dans son équipe est prometteur, mais il reste à voir si le plan d'Amiga Inc. fonctionnera à long terme.

Daniele Franza : J'ai arrêté de faire des prédictions en 1995 :-). Je vais en juger par ce qu'Amiga Inc. va publier officiellement en Italie.

Andrew Korn : Les prévisions sont des choses dangereuses. Cependant, je ne travaillerais certainement pas, actuellement, sur le marché Amiga si je ne pensais pas que quelque chose qui en vaille la peine n'arrive.

Thomas Raukamp : Plus Amiga Inc. se concentre sur la création de solutions aux problèmes informatiques (solutions que les gens attendent toujours après plus de 20 ans d'informatique personnelle), plus je vois d'énormes chances pour eux. Et il me semble qu'Amiga Inc. comprend enfin les besoins techniques, le marché et les personnes. Sa meilleure arme sera un petit environnement d'exploitation évolutif, efficace et élégant, que vous pourrez utiliser sur votre ordinateur et également sur votre téléphone, etc. Ce marché aura bientôt besoin d'un nouveau standard.

Wayne Hunt : Je prédis qu'Amiga Inc. constituera un puissant point de convergence pour l'informatique à l'avenir. Son concept "Write Once Run Many" (terme inventé), qui est indépendant de la plate-forme est, à mon avis, incroyablement excitant, non seulement pour l'Amiga, mais également pour tout utilisateur d'ordinateur qui achète des logiciels. La stratégie prévue, si elle aboutit, changera vraiment le visage de l'informatique et (espérons-le) effacera la bêtise "mon ordinateur est meilleur que le tien" qui existe entre les différentes plates-formes. Après tout, si nous sommes tous capables d'exécuter le même logiciel, qui se soucie de la plate-forme sur lequel il fonctionne ? En dehors de cela, tout ce qui aide à tuer Windows est une bonne chose selon moi.


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