Obligement - L'Amiga au maximum

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Entrevue avec Amigajoe d'Amigazette
(Entrevue réalisée par David Brunet - novembre 2001)


Amigajoe Les magazines Amiga en kiosque sont absents ? Ce n'est pas grave ! Il y aura toujours des fanzineux pour informer les passionnés d'Amiga. Zoom sur l'un d'entre eux, le rédacteur en chef d'Amigazette...

- Salut José. Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Mon nom est José Grillierre, j'ai 45 ans (eh oui on assume !). Originaire du Loiret, cela fait 26 ans que je vis à Toulon, de par mon métier actuel : marin dans la royale, spécialisé dans l'utilisation et la réparation de matériel radar. Mes hobbies sont le bricolage électronique et l'Amiga (et depuis peu le jardinage du dimanche).

- Quand et comment êtes-vous venu à l'Amiga ?

Hier, en 1984. Tout s'est déclenché le jour où l'on m'a montré le très célèbre ZX81, pas plus gros qu'une calculette, mais qui pouvait se brancher sur un téléviseur. Donc c'est après avoir fait cette rencontre du 3e type que j'ai fait l'acquisition d'un ORIC Atmos avec un vrai clavier, 16 ko de ROM, 48 ko de mémoire vive et tout cela cadencé à 1 MHz. C'est avec cette petite machine rouge et noire que j'ai appris les rudiments du BASIC et du langage machine.

En 1985, un ami qui venait de s'offrir un A1000 flambant neuf me fit découvrir le monde de l'Amiga avec 512 ko de mémoire vive à 7 MHz. Pour moi c'était tout simplement hallucinant de voir tourner Marble Madness ou Deluxe Paint II.

Un jour, le lecteur de disquette 3" de l'ORIC tomba en panne, et pas question de reprendre l'ancienne méthode de sauvegarde sur cassettes audio, j'avais déjà pris goût à un certain confort. Ayant quelques économies je me décidais d'adopter un Amiga et mon choix s'est porté sur un magnifique 2000B (5500 FF), mais sans disque dur, que je commandai chez Ami Le Pro à Marseille. Et me voilà parti sur ce chemin interminable de l'Amiga.

- Actuellement, quelle est votre configuration Amiga ?

Actuellement, hormis toute une collection d'Amiga (A1000, A600, A500+, A500, A2000, A1200 de base) j'ai un Amiga 3000 monté en tour équipé CyberStorm 060 dopée à 66 MHz, AmigaOS 3.1/Workbench 3.9, 2 Mo de mémoire Chip et 44 Mo de mémoire Fast, CD 12x SCSI, deux disques de 520 Mo SCSI, disque dur de 200 Mo pour ShapeShifter, scanner A4 SCSI, VLab, Picasso II, moniteur SVGA 15', carte Oktagon IDE, disque IDE pour émulation PC (ce n'est pas encore gagné :-() et puis encore plein de trucs que j'installe de temps en temps.

- A quand remonte la création d'Amigazette ? Pourquoi avoir voulu faire un fanzine à cette époque ?

Au début, j'avais projeté de faire de la vidéo donc le choix de l'Amiga était facile. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à réaliser cette activité. A cette époque je travaillais sur un réseau Macintosh et je me rendis vite compte des problèmes journaliers de méconnaissance dans l'utilisation de matériel informatique par les utilisateurs. Dans cette période, en 1994, je fis, par le hasard d'une petite annonce, la rencontre d'une bande d'amigafans mordus de jeux et qui avaient réalisés sur A500 une sorte de fanzine orienté jeux, nommé Amigazette.

L'amitié fut immédiate et déjà nous parlions de former un club local. Après réflexion, ceci n'était pas possible à cause du manque de disponibilité de chacun. Nous décidâmes alors de faire un fanzine sur les bases du premier et de créer une association. Le nom était facile, le 83 ayant été ajouté pour marquer le département, d'ailleurs les 15 premiers numéros d'Amigazette avaient aussi le 83.

Le but du fanzine était de disposer d'un moyen de communication facile d'emploi afin de faire passer des informations utiles aux utilisateurs d'Amiga.

- Durant cette longue période, il y a sûrement eu des bons moments ? Et des mauvais ?

Le premier moment d'émotion a été l'annonce de la sortie d'Amigazette83 n°1 dans Amiga Dream, ce qui a provoqué une arrivée inattendue de demandes d'abonnements. Le deuxième choc émotionnel a été la présence d'Amigazette83 sur un stand de 30 m² à la foire de Toulon 1996, pendant 10 jours... un vrai bonheur, mais fatigant. Cette riche expérience nous avait donnés envie de continuer, et en juin 1997 ce fut CyberNET, puis en février 1998 le "Week-end Amiga 98", en mars 1999 c'est "Medianet", mars 2000 le "Week-end informatique", mars 2001 le premier "Amig@Fun.2001" et en mars prochain l'Amig@Fun.2002 qui sera en version ininterrompue afin d'accueillir un maximum d'amigafans.

Avant chaque week-end c'est l'angoisse de ne pas pouvoir y arriver et de ne pas avoir assez de participants c'est pourquoi je lance un appel à la participation pour 2002, il faut un maximum d'Amiga à Toulon pour ne pas être submergé par des machines de l'autre monde.

Les mauvais moments, j'essaie de les oublier, mais il y a des faits qui resteront ancrés dans la mémoire d'Amigazette83. Je ne vais pas remuer des mauvais souvenirs qui m'ont donné la force de vouloir continuer coûte que coûte ce fanzine que l'on croyait perdu, qui en est tout de même arrivé au numéro 46, et avec un CD ! Pour ceux qui veulent en savoir plus, voir Amigazette n°26...

- Combien de personnes sont abonnées à Amigazette actuellement ? Quel a été le maximum d'abonnés ?

Actuellement Amigazette83 compte 46 adhérents, dont 43 abonnements. Le maximum d'abonnés (jusqu'au numéro 26) dépassait les 120, ce chiffre est rapidement redescendu à 50 après la séparation d'une partie des membres partis vers une autre association nommée AFLE.

La forme actuelle d'Amigazette semble convenir aux adhérents, n'ayant pas de courrier de mécontents.

- Prévoiyez-vous d'arrêter Amigazette si le nombre d'abonnés est trop bas ? Avez-vous des projets pour votre association et votre fanzine ?

En fin d'année dernière j'ai eu un "pétage de plombs", un ras-le-bol incontrôlable, c'est ce que l'on pourrait appeler un effet dépressif. Au début je voulais tout plaquer, mais le fait de voir Ludo qui n'arrête plus de sonder les Aminet pour nous, m'a fait changer d'avis et j'ai décidé d'un petit repos cérébral. C'est à ce moment que j'ai constaté qu'Amigazette avait une place importante dans la communauté et que ce serait un crime d'arrêter sans prévenir... et ça continue pour le pire et le meilleur.

Des projets j'en ai toujours plein, mais le manque de temps et de moyens m'empêche de les réaliser. D'ailleurs, le bouclage du fanzine devient de plus en plus dur, faute d'idées pour le remplir. Il arrive un moment où l'on ne sait plus quoi raconter.

- Quelle est votre analyse sur la situation de la presse Amiga en France ?

Même sans magazine officiel, la communauté arrive à communiquer sa passion par tous les moyens. Tous les zines apportent ce quelque chose qui permet aux amigafans de se sentir plus proches. L'important c'est de ne pas dénigrer qui que ce soit dans notre communauté au risque d'augmenter le nombre de PéCéistes d'où l'importance des assoces et leurs diverses activités qui se complètent. Si l'on prend tous les fanzines papier (couleur et noir et blanc) et en les mettant ensemble on y retrouve tout ce qu'un magazine officiel pouvait apporter (tel que ANews).

- A quand remonte la première Amig@Fun ? Pourquoi avoir créer cette manifestation ?

Voir question 5 pour les dates.
Jusqu'à maintenant ces manifestations avaient pour but de se réunir pour s'amuser un peu et ainsi montrer l'Amiga auprès des visiteurs attirés par nos affiches et pubs diverses. Aujourd'hui j'aimerais pouvoir organiser de vrais week-ends Amiga, dans le genre Alchimie. En mars, ce sera un nouveau défi pour Amigazette83.

- Étes-vous satisfait du nombre d'entrées et du déroulement général des Amig@Fun ?

Oui et non. Oui pour le nombre de participants au total. Non pour la minorité de participation en Amiga.

- Y'aura t-il d'autres Amig@Fun à l'avenir ? A quelle date ?

Le prochain est programmé pour le week-end 9 et 10 mars 2002, toujours au même endroit depuis 1997 ce qui n'empêche pas Alexandre "Kokinou" Rey de se perdre à chaque fois. :-) Les flyers seront distribués avec le n°46.

- Quelle est votre opinion sur la situation générale de l'Amiga dans le monde ?

Je vais être franc, j'ai du mal à suivre, peut-être dû à mes cheveux grisonnants. Sérieusement, je ne m'intéresserai au futur quand quelque chose de concret sera décidé. Par concret je pense à un système, logiciel et matériel, qui sera capable de concurrencer ce qui existe, aussi bien dans la puissance que dans les prix, pour l'instant ce n'est pas le cas (pour le prix). Amigazette a été lancé au moment de la chute de Commodore, et depuis nous n'avons pas arrêté d'attendre ne voyant défiler que des promesses virtuelles. Mais c'est tout de même rassurant de constater qu'il y a une force vive qui continue à croire en l'Amiga et qui invente sans cesse de nouvelles cartes et extensions.

- Un dernier mot ?

Si Amigazette continue sur sa lancée c'est aussi grâce à un élan de solidarité dont je ne me doutais pas. Merci à Kokinou pour m'avoir secoué les puces, à Jean-Jacques Boulet (Serele) pour sa sympathie, à ADFI pour son soutien et tous les autres qui ont contribué à ce qu'Amigazette ne sombre pas dans le port de Toulon (un sabordage ça suffit !)

Et pour finir je réédite mon appel : venez nombreux les 9 et 10 mars à Toulon ! On a besoin de puissance !


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