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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Indiana Jones And The Fate Of Atlantis: The Graphic Adventure
(Article écrit par Maria Dao et extrait de Joystick - janvier 1993)
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C'est bien la première fois qu'Indy m'aura déçue. Et pourtant, je fais partie des inconditionnels de
cet aventurier qui nous a offert bien des émotions.
Oh, bien sûr, le scénario de ce cinquième épisode est toujours aussi passionnant, digne même d'une
véritable adaptation cinématographique. Comme le titre l'indique, Indy s'attaque à une autre des plus grandes
légendes : l'Atlantide. Comme toujours, sa quête le guidera à travers le monde, de l'Islande à Tikal,
en passant par Monaco et Alger, sans oublier bien sûr la célébrissime Cité Engloutie.
Ce cinquième épisode est même très original puisqu'il y a trois modes de jeu différents : aventure, action
et équipe. Cette dernière option est très intéressante puisqu'elle vous permet de diriger deux personnages,
Indy et une charmante jeune femme, Sophia. Vous pouvez d'ailleurs, une fois l'aventure
finie, la recommencer avec les options que vous n'aviez pas sélectionnées, le déroulement de l'aventure se
modifiant quelque peu pour chaque cas.
L'intégration de quelques scènes d'action comme le désormais classique combat d'homme à homme, apporte
toujours un plus indéniable à ce jeu d'aventure. Les énigmes sont de vrais casse-tête sans être pour autant
insolubles.
La réalisation graphique et sonore supplante sans problème les épisodes précédents - je pense notamment à
la Dernière Croisade,
qui était pourtant déjà un monument. Les écrans sont tous plus beaux les uns que les autres, les musiques
rythment judicieusement les mésaventures de notre héros.
Mais alors, où le bât blesse-t-il, me direz-vous ? Ben, l'ennui est que cette superproduction parfaite sur
un PC, devient, avec tout ce foisonnement de décors et de figurants, d'une honteuse lenteur sur Amiga.
Même si vous êtes un heureux possesseur de disque dur, vous devrez vous armer de votre plus grande patience
pour mener cette aventure à son terme. C'est simple, Indy et Sophia mettront parfois une très longue
minute pour traverser l'écran de gauche à droite ! Peut-être que s'ils étaient sur Amiga 1200, ils iraient
plus vite mais le problème est que l'A1200 n'est pas encore sur le marché... La durée des chargements des
écrans vous permet d'aller au petit coin ou boire un coup - ce qui peut plaire à certains, mais risque de
vous faire complètement décrocher de cette palpitante quête.
Bref, la durée du jeu est pour le moins qu'on puisse dire, considérablement longue ! Et je ne parle même
pas des malheureux qui n'ont pas la chance d'avoir un disque dur, je n'ose imaginer leur calvaire. On
se demande d'ailleurs comment une boîte d'édition aussi immense que LucasArts a pu faire une adaptation
aussi lente, sans penser aux capacités de l'Amiga. Mais si vous êtes suffisamment patient, ce jeu
est une grande aventure.
Nom : Indiana Jones And The Fate Of Atlantis: The Graphic Adventure.
Développeurs : LucasArts.
Éditeurs : US Gold, ERBE.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Les décors sont dignes d'une superproduction hollywoodienne.
- L'ambiance est parfaitement servie par des musiques et des bruitages adaptés aux situations.
- Le scénario est très riche et mériterait même une adaptation au cinéma.
- C'est le retour d'Indy, et on va quand même pas rater l'occasion de retrouver notre aventurier préféré.
- La possibilité de jouer en trois modes de jeu différents confère une très longue durée de vie au titre.
Les points faibles :
- C'est extrêmement, considérablement, honteusement, horriblement, abominablement très lent.
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