Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 06 juin 2025 - 13:20  

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Matériel : iMica One
(Article écrit par Trevor Dickinson et extrait d'Amiga Future - juin 2009)


Note : traduction par Vincent Bouvelle.

Vous avez dit Amiga ? Je dirais plutôt iMica

iMica One

Distributeur : Cluster UK Ltd.
Prix de base : 275 £ ou 299 £ avec Amiga Forever.

Icaros Desktop

Développeur : Paolo Besser.
Prix : gratuit.

iMica One

On exorcise les démons ?

Peut-on vraiment considérer une machine à base de processeur Intel x86 comme un Amiga ? Allez jeter un coup d'oeil sur les forums du Web, et vous trouverez des débats très chauds sur les avantages du PowerPC sur le x86, débats qui ont fait rage depuis la chute de Commodore. La simple mention de mots comme Intel, x86 ou PC suffit à mettre certains fans d'Amiga dans tous leurs états, à les faire taper du pied ou s'arracher les cheveux. Heureusement pour l'iMica One, c'est ici qu'AROS arrive à la rescousse ou plus précisément Icaros Desktop, une distribution d'AROS préconfigurée par Paolo Besser. D'après Wikipédia, Icaros désigne les chants d'incantation des Shamans péruviens qui chassent les mauvais esprits et favorisent la guérison. Est-ce qu'Icaros peut exorciser les démons de l'Intel x86 et transformer l'Imica en un Amiga digne de confiance ?

En dépit de mauvais préjugés, je dois bien admettre que j'ai été agréablement surpris de l'expérience iMica. Bien sûr, n'est pas Amiga qui veut. Son matériel à la pointe de la technologie et son système multitâche préemptif ont fait de lui le premier véritable ordinateur multimédia. Bien évidemment, il ne pourra jamais dépasser son illustre prédécesseur, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'a pas de mérite. Grâce à la combinaison d'AROS et d'un matériel moderne, il a beaucoup de points en commun avec le concept original de l'Amiga. Il s'amorce relativement rapidement, entre 35 à 40 secondes, et lance son Workbench natif à l'aspect Amiga, avec la superbe collection d'icônes de Ken Lester. Il a du répondant et donne l'impression d'utiliser un Amiga moderne et rapide, et si je peux me permettre, s'il ne manquait pas la fonction pour tirer les écrans des Amiga, vous oublieriez très vite que vous êtes sur une machine Intel. Personnellement, ce qui m'a marqué le plus, c'est qu'il est amusant à utiliser.

Le matériel de l'iMica

L'iMica est construit autour d'une carte mère Intel Mini-ITX, avec un processeur bi-coeur Atom 330 cadencé à 1,6 GHz. L'Atom fait partie de cette nouvelle génération de processeurs à faible consommation électrique, conçu spécialement pour les appareils mobiles qui se connectent au Net ou pour les miniportables (netbooks). Le 330 est la version bi-coeur du N270 que l'on trouve sur le miniportable Asus Eee PC 901. La seule vraie différence, c'est qu'il y a juste deux Atom au lieu d'un. Bien qu'AROS ne gère pour l'instant qu'un seul coeur, l'Atom 330 pourra faire face à toutes les futures exigences d'un bi-coeur.

iMica One

L'iMica est fourni avec deux Go de mémoire DDR2, c'est d'ailleurs le maximum que la carte mère gère, ainsi qu'un disque dur généreux de 160 Go en SATA, et un lecteur DVD R/W au format fin (slim). Le graphisme est pris en charge par un contrôleur Intel 950GMA, intégré à la carte mère, et l'audio est confié à une carte Sound Blaster Live! montée via un rehausseur sur le seul port PCI. Bien que le circuit Intel gère en natif les codecs audio ALC662 (son haute définition en 5.1), ils ne sont pas encore gérés par AROS. Idem pour le standard USB UHCI d'Intel (Universal Host Controller Interface), ce qui signifie que les 8 ports USB 2.0 (6 externes et 2 internes) sont virtuellement inutilisables, bien qu'un clavier USB semble fonctionner normalement. Heureusement, une gestion complète de l'UHCI est prévue. Le réseau fonctionne parfaitement grâce aux pilotes Ethernet Gigabit écrits spécialement par Nick Andrews (Kalamatee).

iMica One

L'ensemble est installé dans un boîtier Mini-ITX Noah 3988 noir, de très bonne qualité et avec beaucoup de style, qui rassure par son aspect solide et compact. Les composants occupent presque tout l'espace et les calories sont évacuées par un ventilateur interne de 80 mm, très silencieux. Chose intéressante, malgré la présence de deux radiateurs larges placés sur le circuit Intel 945GC, le processeur Atom n'a pas besoin de refroidissement passif, et reste visible, signe de sa très faible consommation d'énergie et sa température de fonctionnement très basse. L'alimentation du boîtier est assurée par une alimentation standard de portable, 100/240 V, 50/60 Hz. Le boîtier peut être installé horizontalement ou verticalement, grâce au petit support fourni. La face avant est en métal brossé, et est constituée d'une section supérieure contenant le lecteur DVD format fin, le bouton de mise sous tension et la diode d'activité. Une section inférieure fait apparaître des connexions FireWire, Micro, Line Out et deux connecteurs USB 2.0, dont aucun n'est actuellement géré par AROS. Le bouton de réinitialisation se trouve dans cette même section.

iMica One

Spécifications de l'iMica
  • Carte mère Intel au format Mini-ITX, Modèle : D945GCLF2.
  • Taille 6,75"x6,75" (171,45 mm x 171,45 mm).
  • Processeur bi-coeur Intel Atom 330 à 1,6 GHz.
  • Circuit Intel 945GC :
    • Northbridge 82945GC avec processeur graphique intégré Intel GMA 950.
    • Southbridge 82801GB ICH7.
  • Deux Go de mémoire DDR2 sur un support DIMM.
  • Un port IDE, deux ports SATA2 et un port PCI.
  • Connecteur VGA, sortie S-Video, port parallèle, port série, SPDIF.
  • Port clavier et souris PS/2.
  • Carte Ethernet Gigabit (10/100/1000 Mbps).
  • BIOS Intel avec gestion de SMBIOS, démarrage Rapid BIOS, et Express BIOS Update.
  • Consommation électrique de 41 W à vide et 45 W avec périphériques.
  • Codec RealTek ALC662 avec son audio haute définition sur 6 canaux [pas encore géré].
  • Huit ports USB 2.0 UHCI [pas encore implémenté].
  • Disque dur 160 Go (SATA).
  • Lecteur DVD R/W format fin.
  • Rehausseur de carte PCI avec carte Sound Blaster Live! (EMU10K).
  • Boîtier Noah 3988 Mini-ITX noir.
  • Alimentation de portable : entrée 100-240 V, 50/60 Hz, sortie 12 V, 80 W.
  • Système : Icaros Desktop Live (version 1.1) fourni sur DVD.
Le système d'exploitation de l'iMica : Icaros Desktop

La configuration matérielle est particulièrement intéressante, mais ce qui fait de l'iMica une machine formidable pour les fous d'Amiga, c'est son OS préinstallé, Icaros Desktop, basé sur AROS. Icaros Desktop a été conçu en novembre 2007 par Paolo Besser qui voulait simplifier le processus d'installation d'AROS, pour encourager à la fois les experts et les nouveaux venus à s'essayer à ce système d'exploitation léger et efficace, élaboré à partir d'AmigaOS. Il a créé VmwAROS, un environnement AROS préconfiguré de jeux et d'applications qui pouvaient être lancés directement à partir d'un DVD, ou via une machine virtuelle Vmware sur un PC compatible x86. Avec la version 1.1, VmwAROS fut renommé Icaros Desktop et des versions directement amorçables ou via une VE (environnement virtuel des machines virtuelles Vmware) étaient disponibles.

iMica One

Étant donné ses origines, il n'est pas étonnant qu'Icaros Desktop ait un aspect aussi familier et agréable que AmigaOS Classic. AROS lui-même trouve ses origines en 1993, quand un groupe de passionnés d'Amiga a créé AOS pour améliorer AmigaOS et a étendu son utilisation en le portant sur de nombreuses plates-formes. Mais peu de progrès ont été faits jusqu'à la fin de 1995, quand Aaron Digulla réussit à obtenir un consensus. L'équipe d'AROS (qui signifiait alors "Amiga Replacement Operating System") est née dans le but de développer un système d'exploitation à code source ouvert léger et efficace, compatible avec les binaires d'AmigaOS 3.1 et dont les sources seraient compatibles avec d'autres plates-formes.

Pour éviter d'éventuels problèmes juridiques, il a été renommé plus tard AROS Research Operating System, et début 2009, environ 90% du code a été totalement réécrit. Bien que les progrès aient été lents, AROS se rapproche de plus en plus de l'étape cruciale d'une version 1.0. La version actuelle, AROS 0.9, est maintenant bien plus stable et Besser l'a d'ailleurs utilisée comme base d'Icaros Desktop. Comme vous pouvez vous y attendre, tout ne fonctionne pas parfaitement. La combinaison traditionnelle des touches de redémarrage produit un blocage du système plutôt que le redémarrage rapide qu'on en attend.

Logiciels et applications

AROS est un système d'exploitation, et pas un émulateur, il dispose d'un catalogue grandissant d'applications natives qui s'intègrent parfaitement à Icaros Desktop et qui tirent pleinement parti du matériel moderne de l'Imica. La plus utile d'entre elles est sûrement le navigateur Origyn Web Browser (OWB), basé sur le moteur Wen Kit (à code source ouvert), qui a été également développé sur AmigaOS 4 et MorphOS. Il ne se contente pas d'être compatible avec la plupart des sites Web modernes, il est également compatible avec Google Docs, ce qui lui apporte directement une suite bureautique complète comprenant un traitement de texte, un tableur, un logiciel de présentation et un gestionnaire de formulaires. Les utilisateurs Amiga ne seront pas dépaysés avec le client de messagerie SimpleMail, et le client IRC WookieChat. D'autres versions natives de logiciels comme celle de Directory Opus 4, le gestionnaire de fichier le plus utilisé, font également partie du paquet.

En fait, étant donné qu'AROS tient ses racines d'AmigaOS, il n'est pas étonnant qu'autant de développeurs Amiga continuent de porter leurs applications sur AROS. La plupart d'entre elles font partie d'Icaros Desktop, ce qui renforce l'impression d'utiliser un véritable Amiga. Vous lister tous les logiciels inclus n'est pas l'objet de ce petit article, mais certains programmes mériteraient probablement d'être mentionnés. On trouve une version AROS de MPlayer, le lecteur multimédia à code source ouvert, qui gère une grande variété de formats, y compris les formats CD, les fichiers MP3 et les DVD. Il y a aussi la dernière version du lecteur/éditeur de modules Hively Tracker. Pour les artistes en herbe, il y a Lunapaint, un logiciel de dessin 24 bits très impressionnant, et pour les joueurs, une version à jour de ScummVM ainsi que le moteur de jeu d'aventure 2D "pointer et cliquer" Drascula.

Bien qu'AROS n'émule pas le code 68k, l'une des caractéristiques les plus enthousiasmantes d'Icaros Desktop, est sa capacité à faire tourner confortablement des programmes Amiga Classic, en utilisant la technologie AmiBridge et le logiciel Janus-UAE. Une fois Janus-UAE configuré, un script de démarrage permettra de démarrer un programme 68k classique dans une simple fenêtre, comme toute autre application native AROS. Plusieurs programmes classiques peuvent fonctionner simultanément, chacun s'exécutant dans sa propre fenêtre dans le Workbench. Cluster UK a également apporté de légères modifications pour améliorer et automatiser l'écriture des scripts et permettre ainsi le lancement d'applications Classic sur un simple clic de souris. La facilité avec laquelle LightWave tourne sous émulation Janus-UAE sur iMica One est tout simplement incroyable.

iMica One

iMica One

Malheureusement, un problème qui doit à tout pris être corrigé, c'est l'apparition de deux pointeurs de souris, à l'écran, quand AmiBridge tourne. Le premier est celui du système AROS, et l'autre celui de la fenêtre de Janus-UAE. Ce n'est pas méchant quand le programme émulé utilise un mode d'écran natif Amiga, mais ça devient inexploitable lorsqu'il s'agit d'un mode Picasso96. Un autre petit bogue : la fenêtre Janus-UAE doit être plus petite que celle du Workbench d'Icaros, sous peine de subir quelques corruptions graphiques à l'intérieur de cette fenêtre.

Il est également important de signaler que le réseau et le son ne sont pour l'instant pas gérés par Janus-UAE. Comme pour toute émulation Amiga, vous aurez besoin de vos propres images des ROM Amiga ainsi que des disquettes système, à moins que vous achetiez l'excellent Amiga Forever de Cloanto, qui contient des copies légales. Si vous commandez Amiga Forever avec votre iMica, vous pourrez bénéficier de tous les logiciels Amiga Forever préinstallés, ainsi que de tous les paramétrages de Janus-UAE.

Conclusion : mais est-ce vraiment un Amiga ?

Il est bien évident que l'iMica est le fruit du travail passionné de Stephen Jones, et que si vous calculez le coût des composants et du travail fourni, il ne fait aucun doute que Cluster UK ne se fera pas d'argent en vendant cette machine. Qu'en est-il du rapport qualité/prix ? Icaros Desktop Live est disponible gratuitement en téléchargement et vous pourriez parfaitement vous construire votre propre configuration. Cependant, Cluster UK s'est occupé de tout le travail d'installation et de configuration des logiciels d'Icaros Desktop et a même ajouté quelques petits trucs qui donnent encore plus l'illusion d'être sur un véritable Amiga.

Bien sûr, tout n'est pas parfait. Icaros Desktop est basé sur la version 0.9 d'AROS, qui, même si elle n'en est pas loin, n'est pas un produit totalement fini, et vous allez bientôt vous habituer à la position du bouton de réinitialisation. La fonctionnalité bi-coeur du processeur Atom n'est pour l'instant pas gérée, ni le son ni le contrôleur USB d'Intel. Malgré tout, l'iMica est une excellente machine pour amateur, et attirera les passionnés d'Amiga qui feront abstraction de ces lacunes et oublieront qu'ils sont sûr une machine à base de processeur Intel x86. Si par malheur AROS n'est pas à leur goût, ils pourront toujours installer leur distribution Linux préférée, ou en dernier ressort, vendre leur âme au diable et installer Windows. Vite, où sont ces shamans ?

À propos du distributeur, Stephen Jones/Cluster UK Ltd

Le système iMica est une idée originale de Stephen Jones qui n'est pas un étranger de la scène Amiga. Il a lui-même vécu les montagnes russes du marché Amiga, avec ses hauts et ses bas. D'abord fervent du ZX Spectrum, il est tombé amoureux de l'Amiga en 1986 après avoir vu la démo du jongleur tourner sur un Amiga 1000, dans la boutique informatique du coin.

Malheureusement, son prix de 1200 Livres dépassait son budget, mais il était totalement captivé par la qualité du son, du graphisme et de l'animation. Quelques années après, il a fondé, avec James Campbell la société Checkmate Digital, et c'est sans surprise que leur premier projet était de développer le Checkmate A1500, un humble Amiga 500 transformé en une mini-station de travail complète, avec disque dur, désentrelaceur, port Zorro II, extension de mémoire et carte accélératrice 68030 optionnelle. Commodore UK, effrayé par l'idée que le Checkmate A1500 pouvait pénaliser les ventes de son fer de lance, l'Amiga 2000, a été forcé de sortir l'Amiga 1500 sur le marché britannique. L'Amiga 1500 était juste un A2000 rebadgé, et en tout état de cause, même si Checkmate n'a vendu qu'environ 300 unités, il a quand même provoqué une certaine agitation.

Au début des années 1990, Stephen Jones, alors chez HiQ Ltd, a continué sur le thème des extensions de l'Amiga et a produit le PowerStation HiQ, qui fournissait aux possesseurs d'A1200 une solution de stockage évolutive pour tous leurs lecteurs externes (comme les disques durs, lecteur de CD, SyQuest, lecteur de bande), à l'intérieur d'un boîtier type bureau ou tour, qui contenait également une alimentation améliorée permettant de remplacer l'espèce de brique sous-alimentée qui servait d'alimentation au 1200.

Avec la fin de Commodore et la puissance grandissante des machines alternatives, le concept de PowerStation a permis de faire un bond en avant et c'est ainsi qu'est né le concept de système Siamese (Siamois). Dans sa forme la plus simple, il consiste en une connexion série permettant à l'Amiga de bénéficier des périphériques issus du monde PC (disque dur, CD, disques réseau et imprimantes), fonctionnant sur Windows. Mais l'idée mûrit, et avec les compétences en programmation de Paul Nolan, cela donna naissance à l'un des premiers systèmes à distance avec le Workbench de l'Amiga tournant sur une fenêtre de Windows. Cela permettait aux applications natives de l'Amiga d'utiliser tous les périphériques du monde PC bien plus évolués, et en bonus, l'Amiga, en utilisant les ROM Mac, pouvait faire tourner des applications 68k du monde Apple, ce qui a joué un grand rôle dans l'essor des systèmes Siamese. HiQ n'a pas seulement créé le Macintosh le plus rapide, mais la première machine multi-OS capable de faire tourner à la fois AmigaOS, Mac OS et Windows.

Au même moment, Mick Tinker d'Index Information développa un Amiga révolutionnaire sur une carte PCI. Si les logiciels Siamese pouvaient se marier avec la carte PCI Amiga, le concept multi-OS pouvait devenir un succès commercial. Après que Gateway ait fait l'acquisition d'Amiga Technologies, il fut très intéressé de faire tourner à la fois des logiciels Amiga et Macintosh sur du matériel PC, et il aida HiQ et Index à créer la première machine multi-OS au monde. Cependant, Gateway abandonna ce projet et finit par se débarrasser de l'Amiga. Jones créa Cluster UK et poursuivi son projet multi-OS, mais comme beaucoup d'autres développeurs, des problèmes financiers l'ont fait s'éloigner de la scène Amiga. Ces dernières années, la vie financière de Jones est devenu bien plus stable, il développe des systèmes de gestion documentaire, mais bien qu'il puisse maintenant payer ses factures, il ne parvient pas à retrouver l'excitation des années Amiga. L'iMica représente un nouvel effort pour raviver les braises du rêve d'un système multi-OS pour les passionnés d'Amiga.

Liens
Nom : iMica One.
Assembleur/distributeur : Cluster UK.
Genre : ordinateur.
Date : 2009.
Prix : 275 £.


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