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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Imagine 4D
(Article écrit par Bruce Lepper et extrait d'A-News (Amiga News) - avril 1989)
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Imagine 4D, made in Toulouse
"C'est mon expérience dans le spatial qui m'a amené à fabriquer cet outil". Chez Matra, Bertrand Aubé fabrique des logiciels
qui permettent de visualiser les satellites. A mi-temps, il travaille dans sa propre entreprise d'informatique et vidéo,
Volumm (4 bis, rue du Pont-Vieux, 31300 Toulouse, Tél : 61.59.29.88) où avec ses collaborateurs Bernard Letourmy et Danielle
Delord, il crée et vend des images de synthèse réalisées sur Amiga pour les sociétés à Toulouse.
L'outil en question est Imagine 4D, un logiciel de création et animation d'objets sur Amiga qui sera commercialisé par The Disk
Company à partir du début avril pour moins de 1000 FF.
Il y a trois programmes :
- Imagine 4D, la table de travail où on crée des objets et des scènes.
- Rounder 4D, qui prend des séquences d'Imagine 4D et calcule les images.
- Show 4D, qui affiche les images.
Imagine 4D tourne sur les trois modèles d'Amiga, mais 1 Mo de mémoire est le minimum convenable. Dès le départ le manuel est
publié en trois langues : l'allemand, l'anglais, et le français. Il y a un système de chargement de fichier-language qui
rend facile le changement d'une langue à une autre. Frédéric Autechaud sera content, il suffit que le fichier "Yetosh" soit sur la
disquette et les menus et messages d'erreurs seront comme par magie transformés en sa langue natale.
Modélisation
Dans le premier programme, on se retrouve dans un cadre à trois dimensions avec un repère. On choisit une primitive, soit un cube,
soit une sphère, soit une surface plane, etc. On donne le nombre de points qui va représenter la forme vers le haut et sur le côté
(le maillage).
L'objet préféré de Bertrand Aubé est une carafe. Pour la fabriquer, il choisit une sphère, il l'agrandit à la dimension voulue,
il l'allonge en tirant sur les points avec la souris, puis il crée le fond plat en prenant le point du bas et en le tirant vers
le haut. Il ouvre la carafe en coupant une ligne du haut. Pour faire le bec verseur, il clique encore sur un point et tire son
bec. Bertrand indique : "Je façonne mon objet comme un potier façonne sa glaise, c'est aussi facile que ça...".
Pour faire l'anse, il appelle un autre objet - il trouve que le cylindre est celui qui se rapproche le plus d'une anse. Le
cylindre est maintenant l'objet actif sur l'écran. Il le diminue, le place derrière la carafe, et le déforme en tirant pour
donner la forme d'une anse. Après, il groupe le tout ensemble pour créer un seul objet. Ceci n'est que le squelette de l'objet,
qui sera lissé par le deuxième programme.
Au contraire de Sculpt 3D avec ses trois petites vues sur l'objet, ici on est toujours en une seule vue grandeur écran, et on
est toujours en perspective de trois dimensions. On peut se balader autour de l'objet, c'est bien sympathique et les changements
semblent très faciles à faire.
Les 4096 couleurs de l'Amiga sont disponibles, mais pour donner plusieurs couleurs à la carafe il faudrait rajouter les
formes au-dessus. Une fois créé, un objet ne peut pas être séparé en plusieurs parties différentes, et ne peut pas être assigné
plusieurs couleurs. Donc il faut prévoir ces détails dès la création de l'objet. Les options de texture sont brillantes,
granuleuses, métalliques ou plastiques. Le programmeur prétend qu'au niveau ergonomie, c'est-à-dire de la facilité à manipuler
des objets, il n'y a pas d'équivalent sur micro, Mac compris.
Quelques chiffres
On peut fabriquer jusqu'à 666 objets avec 200 000 points. Avec 1 Mo de mémoire, on peut avoir environ 150 objets ensemble.
On peut dupliquer les objets. Pour créer une animation de la carafe en train de verser de l'eau, Bertrand fait pivoter
l'ensemble et clique sur "ajouter scène", puis fait pivoter davantage et ajoute la scène numéro 2, etc. Bien sûr, il peut
déformer l'objet en pleine animation. On peut choisir le nombre d'images entre chaque scène. Dix ou douze est adéquat. Il y a
une option pour mettre une image IFF en fond, derrière l'animation. On peut faire la même chose pour devant, avec une des
couleurs qui devient transparente, formant une fenêtre à travers laquelle on voit (ou aperçoit) l'animation.
Il faut choisir la résolution écran. Ici, il y a une restriction : Imagine 4D ne peut pas faire des animations en mode entrelacé
(haute ou moyenne résolution), seulement des images fixes peuvent utiliser ce mode. Puis on choisit la taille du film :
format vidéo, format plein-écran, quart d'écran, etc., et l'éclairage.
Visionnage
Pour visionner, le mode "Fil-de-fer" monochrome est très rapide et permet de tester le film.
Le mode "Polygone" permet de faire des animations très rapidement, mais avec un rendu assez beau. Chaque facette est peinte
avec une intensité plus ou moins claire suivant l'éclairage choisi.
Le mode "Pixel" crée une forme arrondie et calcule chaque point pour éclairage et couleur. Le temps nécessaire pour cette
opération est comparable à Sculpt 3D, on parle en nombre d'heures plutôt qu'en minutes.
Bilan
Contrairement à Sculpt 3D, Imagine 4D ne fait pas de lancer de rayons : vous n'aurez jamais des images de la qualité superfin et
avec ombres portées qu'on peut atteindre avec Sculpt 3D après quinze heures de calcul. Imagine 4D est plutôt orienté vers
les animations faciles et rapides.
Dans six mois sortira une version plus professionnelle, qui tournera sur 68020. Cette version s'adaptera aux écrans haute
résolution tel le Moniterm.
Nom : Imagine 4D.
Développeurs: Volumm.
Éditeur : The Disc Company.
Genre : modélisation 3D.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : moins de 1000 FF.
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