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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'ImageFX
(Article écrit par Lucas Janin et extrait d'Amiga News - mars 1993)
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Comme promis, voici un test de ce logiciel de traitement d'images. Il sait sur de nombreux points
innover par rapport à ces deux concurrents potentiels. Il a surtout le grand avantage, par
rapport à ADPro,
de ne vous prendre que la mémoire nécessaire et donc de vous en laisser pour
d'autres applications.
Présentation
Le paquetage comprend quatre disquettes plus 200 feuillets en anglais contenus dans un classeur.
La documentation est divisée en trois principales parties : ImageFX, Cinemorph et les commandes ARexx
d'ImageFX. GVP a eu la bonne idée d'utiliser le programme Installer
de Commodore qui facilite grandement l'installation des quatre disquettes.
Le test a été effectué sur un Amiga 4000 équipé de 2 Mo de mémoire Chip (snif !), de 10 Mo
de mémoire Fast et le scanner JX100 de Sharp.
Description
La première chose à faire est de régler les préférences du logiciel. La configuration
du logiciel est du même excellent niveau que Directory Opus. On peut préconfigurer :
- La "prévisualisation" ou rendu rapide (Amiga, Firecracker, HAM-E, IV24).
- Le scanner (ES300, FrameGrabber, IVFG, JX100).
- Le rendu final (Amiga - AGA, ECS et 1.3-, DCTV, EGS, Firecracker, Foreign, HAM-E, IV24, SAGE).
- L'imprimante (PostScript, Préférences).
- La qualité (maximum, moyen).
- L'option prévisualisation (noir et blanc, couleur, couleur avec tramage, HAM).
- Les chemins par défaut pour le chargement, sauvegarde, rendu, et le chargement et sauvegarde de brosse, etc.
- La mémoire virtuelle (lieu de fichier, utilisation - jamais, toujours, quand cela est nécessaire,
demander avant usage).
- La requête de fichiers (interne, ASL, ARP, Req).
- La palette et l'utilisation ou non d'écran entrelacé.
- La fermeture du Workbench.
- Le "undo" (annuler).
- Les coordonnées.
- La création d'icônes.
- Les mesures métriques.
- La boîte de couleurs.
Ce niveau de configuration devrait se retrouver dans tous les programmes.
Un seul petit reproche à ce niveau, il aurait été bien d'avoir un "ApplyIcon"
du programme dans le Workbench pour charger des fichiers (comme Excellence!
et plus récemment Deluxe Paint 4.5).
Les images
L'acquisition des images peut se faire soit par module scanner, soit par le chargement de fichiers.
Plusieurs types d'appareils d'acquisition (scanner et la fonction acquisition d'image
de certaines cartes graphiques) sont reconnus.
Un grand nombre de formats d'images sont compris automatiquement (Alias, ANIM, BMP, DCTV, DPIIE,
FLI, GIF, HAM-E, Ico, ILBM, Impulse, Info, JPEG, PBM, PCX, QRT, Rendition, Scalp, PBM, Targa, TIFF, VMEM).
L'image acquise s'affiche sur l'écran de prévisualisation qui malheureusement, quand on ne possède pas
de carte graphique comme Firecracker, HAM-E ou IV24, ne peut être qu'un écran 384x564
en 16 niveaux de gris, 32 couleurs ou HAM. Or toutes ces résolutions n'utilisent pas les nouvelles
capacités de l'AGA. Il serait bien d'avoir une prévisualisation en DBLPAL haute résolution sans
scintillement en 256 couleurs sur les machines de dernière génération
(Bruce Lepper : ça y est, voir fin d'article).
Le module palette permet de travailler sur 256 couleurs parmi une palette de 16 millions.
Malheureusement, l'écran de visualisation reste en HAM même si la machine
est AGA, et le réglage se fait bien avec un choix de 16 millions de couleurs mais l'affichage se
fait parmi 4096 !... Tout ceci donne l'impression que le programme a été adapté à la dernière minute
pour la nouvelle génération de machines (que le rendu final utilise l'AGA).
Le nombre d'actions qu'il est possible de réaliser sur la palette est important (copier, échanger,
prendre sur le prérendu, changer, rendre une palette de tampon mémoire 16 millions de couleurs, bloquer, dégrader,
trier, récupérer une palette d'un écran, sauver, annuler). Pour définir une couleur, il est
possible de choisir sa méthode de réglage (RGB, HSV, CMY, YIQ, YUV).
Le module "toolbox" permet d'effectuer un nombre impressionnant de traitements.
Il est possible de dessiner dans le prérendu grâce à des fonctions classiques. Il est possible d'y
faire des zooms grâce aux boutons "+" et "-". Les fonctions de dessin permettent d'effectuer des
retouches mais il ne remplace en aucun cas un vrai logiciel de dessin (si on ne possède pas de
carte graphique (comme Firecracker, HAM-E, IV24) car on ne visualise son travail qu'en 16 couleurs).
Effectuer un double-clic sur tous les gadgets de dessin permet de paramétrer ces fonctions. Une
fonction qui manque beaucoup à ADPro est "Undo". Ici, elle est de grande utilité pour effectuer
des essais de traitements. Ceux-ci sont nombreux et divers : anticrénelage,
vagues, relief, solarisation... et bien d'autres. Ci-dessous, voici quelques exemples des possibilités
de ce logiciel. Les effets sont plus nombreux et plus variés que MorphPlus. Par contre, la fonction
perspective manque.
Image originale
Fonction "disperse"
Fonction "Oil"
Fonction "Wave"
Le module rendu permet de visualiser le rendu final sur différentes cartes
graphiques (Amiga classique, ECS et AGA, DCTV, EGS, Firecracker, Foreign, HAM-E, IV24, SAGE).
Le grand avantage de ce programme est de pouvoir utiliser tous les nouveaux écrans que propose
le système 3.0 (contrairement à ADPro où le choix ne peut se porter que sur PAL, NTSC et VGA).
Une image 896x628 sur un écran Super72 est très convaincante.
Une lacune important de ce logiciel est de ne pas posséder un tramage performant, ce qui rend
son utilisation (seul) impossible si l'on ne possède pas une véritable carte 24 bits (comme l'A4000).
Il faut utiliser ADPro pour rendu final.
Voici un comparatif concernant le tramage (dégradés d'ADPro, ImageMaster et ImageFX) :
Ceux d'ImageMaster et ImageFX sont identiques. c'est ADPro qui est le plus performant.
Les couleurs de la palette générées par ImageFX semblent désorganisées.
De plus, il a réalisé plusieurs fois des images illisibles par ADPro ("Error in BODY" répond ADPro).
Autre bizarrerie, ce dégradé en 24 bits rendu en 256 couleurs, n'utilise que les 32 premières
couleurs !
Le module "Printer" peut, comme son nom l'indique, imprimer l'image qui se trouve
dans le tampon mémoire. Ici, le choix peut se porter sur le PostScript ou l'imprimante des préférences.
Conclusion
Ce logiciel, sur de nombreux points, a su créer des nouveautés (mode dessin, mémoire virtuelle, haut
niveau de configuration, de nombreux et divers effets de traitements...). En plus, ImageFX comporte
toutes les fonctions du logiciel Cinemorph de GVP.
Espérons que ses défauts de tramage ne sont que des erreurs de jeunesse et qu'ils seront corrigés
dans une version ultérieure. Car ces défauts peuvent pousser l'utilisateur à opter pour ADPro
dont la qualité n'est plus à démontrer.
Dernière minute : le distributeur CIS annonce la disponibilité de nouvelles versions de
Image FX et Cinemorph avec l'option AGA dans les modes "preview" (prévisualisation) et "render" (rendu).
Sur Cinemorph on trouve un zoom variable, une fonction "regional dissolve", et la possibilité
de nommer et de verrouiller les points. Dans la nouvelle version de ImageFX, on trouve aussi
davantage de raccourcis clavier, une boîte de requête de fichiers améliorée, et un module de
rendu pour la carte graphique OpalVision.
Nom : ImageFX.
Développeurs : Nova Design.
Genre : retouche d'images.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 2490 FF.
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