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A propos d'Obligement
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David Brunet
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En pratique : Gérer les icônes en plus de 8 couleurs sur le Workbench (AmigaOS 3.0 et 3.1)
(Article écrit par Pierre Girard et extrait d'Amiga News - octobre 1998)
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Il est loin le temps où l'Amiga ne possédait que 512 ko de mémoire vive et où le Workbench 1.3 était la nouveauté du moment.
A l'heure actuelle, un Amiga correct possède au moins un 68030, 8 Mo de mémoire, le Workbench 3.0 ou 3.1 et, pour les plus
fortunés, une carte graphique. Mais c'est là que commencent les problèmes. Commodore ayant disparu depuis belle lurette, on
attend toujours la mise à jour du Workbench qui corrigerait certaines imperfections, notamment en ce qui concerne les icônes.
Non seulement nos pauvres machines ont besoin d'un logiciel plus performant et plus convivial que l'IconEdit original, mais en plus
les icônes comportant plus de 8 couleurs ne sont pas gérées par le système, histoire de frustrer un peu plus les amigaïstes face
à Windows ou Linux (à moins que vous préfériez l'aïe-Mac, mais bon, je vais pas citer toutes les machines qui existent). Cet
article est là pour mettre fin à vos cauchemars les plus noirs et vous montrer qu'il existe des solutions.
Des belles couleurs qui résistent au lavage
Donc, comme je le disais plus haut, le Workbench ne sait pas gérer plus de 8 couleurs pour les icônes, et dès que l'on essaye
de passer outre cette limitation, on est rarement déçu : les couleurs des icônes ne sont pas celles auxquelles on s'attendait.
C'est la faute au Workbench (on ne le dira jamais assez) qui sauve uniquement 8 couleurs de la palette, les autres restant libres
pour les autres applications. Donc, si l'on veut utiliser plus de 8 couleurs pour les icônes, il faut les réserver, les bloquer.
Plusieurs petits logiciels du domaine public existent pour combler ce manque. Il y a tout d'abord le daemon (petit logiciel qui
tourne en tâche de fond) de MagicWB qui définit les couleurs spéciales à
cette interface. Mais ce n'est pas le seul. On peut citer ObtainPens
qui fait à peu près la même chose en mieux (surtout que les fichiers source sont fournis), Setwbcolors, qui est distribué sur
Aminet avec des icônes 64 couleurs et qui bloque les couleurs selon une autre palette prédéfinie ou encore
RealIcons qui propose de modifier la couleur des icônes à la volée pour
qu'elles soient toujours en adéquation avec le nombre de couleurs disponibles sur l'écran (mais au prix d'une utilisation rébarbative !).
Le logiciel qui a retenu le plus mon attention s'appelle ProcurePens.
Si vous pouvez lire cet article, vous pouvez facilement vous procurer ce programme en allant sur le site d'Aminet. L'intérêt de
ProcurePens est de pouvoir utiliser n'importe quelle palette pourvu qu'elle soit sauvée dans un format propre au logiciel.
Heureusement, l'auteur a prévu un programme pour convertir une palette contenue dans un fichier IFF standard en format lisible
par son programme ! Il marche bien sur mon Amiga mais je n'ai pas fait de tests poussés pour voir dans qu'elle situation il
n'arrivait plus à suivre. Tenez-moi au courant si vous essayez. ;)
Les éditeurs d'icônes
Donc, on peut mettre des icônes de 64, voire 128 couleurs. Mais quel est le logiciel qui va nous permettre d'éditer de telles
icônes ? Oubliez tout de suite le superbe programme IconEdit de feu Commodore. Il ne peut gérer que 8 couleurs, impose une taille
limitée pour les icônes, etc.
Je pourrais vous en citer plusieurs de remplacement mais à l'heure actuelle et à mon goût, il n'y en a qu'un qui soit à la hauteur :
Iconian. La première bonne nouvelle, c'est que ce logiciel est gratuiciel
depuis la version 2.98t :). La seconde bonne nouvelle, c'est que vous pouvez tout demander à Iconian, il gère parfaitement tous
les types d'icônes. Il peut importer des icônes (normales ou de type NewIcons), et surtout, des images IFF.
Sa principale force est de regrouper tous les outils qui étaient auparavant répartis dans plusieurs programmes distincts. Ainsi,
on peut retoucher les couleurs (par exemple pour transformer des icônes 1.3 en icônes 2.0), insérer du texte, ou bien directement
dessiner avec des outils de dessin honorables pour ce type de logiciel. Il est à signaler tout de même que j'ai personnellement
eu quelques problèmes avec ce logiciel qui plantait au démarrage. Après inspection, il s'est avéré qu'il y avait une incompatibilité
avec CyberGraphX mais uniquement au lancement du programme.
La solution est de passer son Workbench en AGA, de lancer le logiciel et de modifier les préférences du logiciel pour qu'il se
lance sur un écran personnalisé en CyberGraphX (256 couleurs maximum quand même !).
Voilà un tour d'horizon un peu rapide, je vous l'accorde, mais qui fait, à mon sens, à peu près le tour de la question et devrait
résoudre pas mal de problèmes que les amigaïstes sont amenés à rencontrer.
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