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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Gremlin diversifie sa production
(Article écrit par Derek De La Fuente et extrait de Joystick - avril 1992)
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Deamonsgate
L'éditeur Gremlin qui n'arrête pas de diversifier sa production depuis quelques mois, se lance dans l'aventure
des jeux de rôles sur micro-ordinateur avec Daemonsgate. Le jeu reprend toutes les techniques connues dans
le domaine, mais de si belle façon qu'on ne peut le lui reprocher.
Vous dirigerez une équipe d'aventuriers, huit au total. Ces personnages sont évolués, intelligents ; lorsque
vous ne les contrôlez pas directement, ils s'occupent tout seuls de leurs petites affaires. Vous pouvez
d'ailleurs leurs donner des ordres, des missions, ils vous rapporteront alors les objets ou les informations
plus tard. Le personnage principal s'appelle Gustavus, c'est lui que vous dirigez en permanence, mais en
cours de jeu, vous aurez la possibilité d'enrôler d'autres personnages pour fortifier votre équipe.
Chaque personnage est défini par un grand nombre de statistiques qui déterminent sa personnalité, ses
compétences physiques, intellectuelles.
Deamonsgate
Le déroulement du jeu est divisé en cinq grandes parties, elles-mêmes divisées en sous-sections et en
différentes options : les voyages à grande distance à l'aide d'une carte, les déplacements dans les
villes ou les villages avec une échelle de représentation plus petite, les inévitables combats,
les conversations avec les personnages du jeu et les séquences de magie. La carte générale du jeu est gigantesque,
elle fait environ l'équivalent de 3000 écrans graphiques ! Votre équipée est représentée sur celle-ci
par une icône englobant tous les personnages. Les autres groupes susceptibles de traîner dans la région
seront, eux aussi, représentés par des icônes.
Sur le continent d'Hestor, la région que vous allez explorer, il y a sept villes différentes, et toutes
sont énormes, graphiquement, elles sont composées chacune d'un millier de petits sprites de huit pixels
sur huit, ce qui permet d'avoir des cartes les moins monotones possible. Les décors sont animés :
les torches, les cheminées, l'eau. Les personnages évoluent directement au milieu des décors, en passant
entre les objets, tout cela pousse l'intérêt du jeu très loin. Chaque ville est habitée par environ
400 personnes, qui mènent leur vie indépendamment, avec un emploi du temps différent par jour. Tout cela
conforte l'aspect vivant et animé des cités. Vous pouvez entrer dans les maisons, monter aux étages,
descendre à la cave. C'est vraiment fabuleux.
Avec plus de 100 000 écrans de ville, plus de 5000 personnages dirigés par l'ordinateur, Daemonsgate
bat juste tous les records dans le domaine des jeux de rôle sur micro-ordinateurs.
Pour les combats, vous dirigez un personnage qui devient le meneur et qui se chargera de donner des
ordres aux autres membres de l'équipe. Différents modes de combats sont disponibles, selon les capacités,
les armements ou les compétences en magie des protagonistes. Pour ce qui est de la magie, vous devrez
fabriquer vos mixtures vous-même, en ramassant des plantes et toutes sortes d'ingrédients, puis en
mélangeant tout cela dans un chaudron en respectant le rituel adapté. Il y a cinq
catégories de magie différentes, qui permettent d'obtenir divers pouvoirs et divers bénéfices.
Daemonsgate est d'une richesse sidérante, ce titre est tout bonnement hallucinant. Il faudra
sûrement un nombre d'heures incroyable pour arriver au bout de l'aventure. Le but de cette préversion
étant plutôt d'annoncer le produit plutôt que de le développer complètement, nous n'entrerons pas
dans les détails du scénario, il faudrait alors des pages entières.
De nombreuses sections graphiques viennent agrémenter le jeu ; elles sont souvent très réussies, et
parfois animées fort joliment. Les amateurs de jeux de rôles risquent fort d'être très impressionnés
quand Daemonsgate sortira, mais nous aurons l'occasion d'en parler plus longuement pour le test,
très bientôt, puisqu'il devrait être en magasin au mois d'avril 1992, en versions Amiga, Atari ST et PC.
Flag
North-Hearn le Terrible, l'un des derniers sorciers que la planète abrite, souffre de la pire maladie du
monde : il s'ennuie à mourir. Pour rompre cet état de tristesse et de désolation, pour s'occuper un peu,
North-Hearn a créé un monde à lui, il y a placé deux villages séparés par une rivière. La population de
chaque village est composée de magiciens, de pharmaciens, de voleurs et de charpentiers. Tous les 20 ans,
le sorcier décrète que les deux camps doivent s'affronter, chaque village possède un drapeau, de sa couleur,
planté dans une de ses rues, et le village qui se fait attraper le sien est vaincu.
La punition est alors terrible, pendant vingt ans, tous les habitants du village doivent servir le
sorcier, tandis que les habitants de l'autre village (les vainqueurs) auront la paix, le bonheur,
la joie, les fleurs et les papillons.
Flag
Le joueur dirige une cinquantaine de personnages en même temps, des soldats et des travailleurs, il
dispose de sommes d'argent limitées pour enrôler de nouveaux soldats. Deux techniques sont à observer
en permanence et en même temps : la défense et l'attaque. La défense s'organise en construisant des
palissades, des forteresses, en effectuant des patrouilles avec ses hommes, et en surveillant les
agissements de l'ennemi. L'attaque consiste à aller détruire les protections de vos adversaires,
voire à les attaquer eux directement tout en essayant de s'emparer de leur drapeau.
I1 y a différents niveaux de jeu, qui changent d'époque historique, au fur et à mesure que vous avancez.
Les ennemis sont alors différents, avec leur propre style de jeu, et leur niveau de plus en plus élevé.
Il y a huit niveaux en tout. La magie a aussi sa place dans Flag, et, par l'intermédiaire des magiciens,
vous pouvez invoquer le grand sorcier North-Hearn le Terrible pour qu'il vous prépare un sort à balancer
sur vos adversaires.
Des marchands viendront, dans certains niveaux avancés, faire du trafic avec vous, mais attention, sachez que
c'est la même chose pour votre adversaire, qui peut alors obtenir de très nombreux
soldats d'un coup et effectuer une offensive massive et meurtrière.
Les graphismes sont très mignons, les sprites nombreux à l'écran, bien animés, dans des décors en 3D
isométrique très colorés. Le maniement est extrêmement simple, et vous pouvez à tout moment faire défiler
la carte pour surveiller les installations ennemies. Il est très amusant de voir une adaptation sur micro-ordinateur
du jeu du drapeau, bien connu de tous ceux qui ont pu passer dans les rangs scouts, ou même, plus à la mode
en ce moment, de ceux qui font des parties de "paint-ball" dans les forêts. Si, sur le papier, l'idée
semblait saugrenue, le résultat est tout bonnement génial. C'est aussi grâce aux nombreux éléments
qui ont été rajoutés au jeu colognard de base, comme la magie, ou le voyage dans le temps qui fait affronter
de nouveaux monstres.
Toutes les commandes sont atrocement simples et intuitives, ce qui laisse alors place uniquement à l'aspect
stratégique du jeu. Et il y a vraiment beaucoup de stratégie, puisque vous devez organiser des commandos
pour attaquer des places fortes, pour déstabiliser l'ennemi, ou tout simplement pour lui rentrer dans le
lard. Un logiciel extrêmement original, déjà très intéressant et prometteur au stade de la préversion,
qui donne aussi envie de voyager dans le temps, pour aller directement chercher la version finale.
Plan 9 From Outer Space
Si vous aimez laisser traîner vos yeux devant les pires écrans de cinéma, vous avez peut-être déjà vu
Plan 9 From Outer Space. Ce chef-d'oeuvre de la série Z, ce condensé du mauvais goût, est devenu pour
beaucoup, un film culte.
L'histoire est on ne peut plus ringarde, des extra-terrestres ont déjà tenté par huit fois d'envahir la
planète, et leur neuvième plan (d'où le titre) consiste à nous attaquer en investissant les corps des
cadavres humains. Au second degré, ce film est extraordinaire, chaque plan est digne de provoquer un fou
rire sonore, et le jeu des acteurs ne viendra pas vous débloquer les muscles des joues. Signalons que
le premier rôle du film, Bela Lugosi ("white on white, translucent black capes") faisait là sa dernière
apparition, puisqu'il est mort quelques heures après le début du tournage, une "shooteuse" dans le bras.
Plan 9 From Outer Space
C'est ce film complètement abruti que les programmeurs de Gremlin ont décidé d'adapter sur micro-ordinateurs,
projet qui tombe à pic puisque le film vient tout juste de ressortir dans une compilation. Video Pudding,
de Jean-Pierre Jackson, chez Fil à Films. Les autres titres présents sur la vidéo sont encore plus navrants
que Plan 9, un vrai régal pour les rois du goût de chiottes.
Plan 9 From Outer Space, le jeu, se présente comme un bête classique jeu d'aventure, une fenêtre graphique
représente le lieu avec ses personnages éventuels, des icônes permettent de donner des ordres au programme
et une fenêtre permet l'affichage des descriptions et des commentaires. A première vue, les graphismes des
lieux sont minuscules. Cela se justifie par le fait qu'il y en a vraiment des tonnes et des tonnes, et il
faudra plus d'une centaine d'heures aux meilleurs joueurs pour arriver au bout de Plan 9.
Même si les graphismes ne sont pas magnifiques, même s'il n'y a pas la moindre performance technique dans ce
jeu, Plan 9 devrait passionner les fanas complets de jeux d'aventure tortueux et cinglés pour le nombre
d'énigmes qu'il contient. De plus, les concepteurs ont fait attention de ne pas intégrer des solutions
absurdes et introuvables ; d'après eux, tout est logique, tous les objets ont une fonction, il faut juste
trouver laquelle et ce n'est pas toujours facile.
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