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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Globulus
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick - janvier 1991)
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Quand Innerprise envoie un personnage complètement fou dans un univers encore plus dément, il a peu de chance
de s'en sortir indemne.
C'est Globy que vous dirigez dans Globulus, un nouveau jeu de réflexion pour Amiga, inspité de Q-Bert,
avec ses tableaux 3D isométriques. Globy est un petit personnage tout vert, avec une tronche de débile profond
en pleine crise de crétinerie. A noter qu'au début du développement de ce jeu, le personnage fut inspiré de celui de
Globular Troubles, soit une boule jaune sur laquelle le graphiste Torben Bakager avait ajouté un chapeau et
des lunettes. Mais cela ne convenait visiblement pas à l'éditeur et un nouveau personnage fut dessiné
par Mike Bazzell, doté de sa fameuse tronche de débile profond. Mis à part quelques graphismes de Mike Bazzell,
tout le reste du jeu a été conçu par Jorgen Bech, Bravo à lui.
Le but du personnage, c'est d'atteindre une partie bien précise du tableau dans lequel on l'a envoyé, en évitant
autant que possible de mourir. Et ce n'est pas franchement dur de mourir dans les tableaux de Globulus, parce qu'entre
les pointes surgissant du sol, les boules meurtrières, les bombes et autres cases déconseillées, il peut exploser
aisément. Il lui faudra donc bien choisir son itinéraire pour arriver vivant à la case finale, représentée par une
sorte de trou noir multicolore.
Durant sa balade, il pourra à tout moment, selon le crédit qui lui reste, retourner complètement le décor, ce
dernier apparaissant comme s'il était vu dans un miroir. Cette manipulation permet souvent de se sortir d'un mauvais
pas, et de continuer sa promenade là où on était bloqué auparavant, d'autant que Globy est incapable de monter une
côte, il ne se contente que de les descendre, ce fainéant.
Deux autres options sont au menu : la dynamite, que vous pourrez poser sur une case, devant vous, pour faire
disparaître des obstacles gênants, et les bombes sophistiquées, éliminant tous les ennemis à l'écran. Tout
cela est à terminer dans un temps limité, largement suffisant mais qui peut vous parfois surprendre.
Quelques détails sont encore à signaler : la possibilité de choisir son nombre de vie entre trois, quatre ou
cinq, le nombre d'options (toujours dans une limite définie) et le niveau auquel vous voulez accéder entre
le premier, le sixième ou le onzième. Ceci dit, des codes d'accès vous seront donnés au fur et à mesure de
votre évolution, pour les autres niveaux (25 au total, ce qui est finalement assez peu).
A la fin d'un tableau, des crédits vous sont offerts selon le temps qu'il vous reste et le nombre de
bonus que vous aurez ramassés, vous permettent d'acheter des vies, des bombes et des retournements de plateaux
supplémentaires. Beaucoup de réflexion donc, un poil d'ingéniosité et une bonne dose de patience sont
obligatoire pour tenir le coup devant les pièges de Globulus.
Les graphismes de Globulus sont fous et sympathiques, originaux et un tantinet BD. La musique, reprenant
différents thèmes classiques connus, donne une présence à l'action, dont vous pourrez vous passer si
vous y êtes allergique, tout en gardant les bruitages cartoonesques et délirants. L'animation parfaitement
fluide des petits sprites apporte, encore une fois, une impression de dessin animé dément, dans lequel tous
les personnages seraient bogués de la tête, et aborderaient des attitudes de nazes.
Globulus est un jeu fou et intéressant, génial et surprenant. Indispensable pour ceux qui veulent changer d'air.
Nom : Globulus.
Éditeurs : Innerprise, Rainbow Arts.
Genre : jeu de réflexion.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 300 FF.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- L'idée de retourner le décor.
- La tête du personnage.
- Graphimes sympathiques.
- Tout bouge très fluidement.
- Bruitages cartoonesques et délirants.
- Le plein de pièges qui demandent réflexion.
Les points faibles :
- Assez peu de niveaux.
- Bien que guillerettes, les musiques sont vites saoulantes.
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