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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Giddy 3 "Reasonably Special Edition" 1.3
(Article écrit par Lionel Muller et extrait d'Amiga Power - juin 2009)
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Au début Phil créa...
Giddy alias "Wibble World Giddy: Dizzy parody", un jeu du domaine public de type plate-forme/puzzle et programmé par Phil Ruston.
Ce premier opus est sorti en 1993 sur Amiga et il est toujours disponible sur Aminet.
La suite arriva en 1994 sous le nom de "Giddy II: Hero In An Egg Shell" mais cette fois, il devint "commercial" et distribué par
F1 Licenceware. Il est depuis passé dans le domaine public.
En l'an 2000 naquit le troisième opus, nommé "Giddy 3" mais malheureusement uniquement sur PC DOS. Ce fût sans compter sur Peter
Gordon qui récupéra les sources en assembleur (!) en 2008 et les convertit en C pour nous offrir en 2009 un portage AmigaOS 4 et
Nintendo Wii, puis viendront des versions pour MorphOS, Mac OS X et Windows.
Le jeu
Le scénario est classique : la Terre est une fois de plus attaquée par des robots sauteurs surgis des nuages et c'est à vous, Giddy,
de la sauver. Pourquoi Giddy ? Il se trouve qu'il est le numéro 1 sur la liste des superhéros à forme ovoïde (le second étant
probablement Dizzy) et qu'il possède des mains d'une taille invraisemblable ! On lui demande donc d'explorer des niveaux variés
(le jardin et son atelier, la ville et son chantier, l'étang, le monde perdu, le monde des aliens) peuplés d'étranges personnages
(Mister T., Shinobi, Scully et Mulder) afin de localiser les objets qui, utilisés au bon endroit, l'aideront à mener cette mission
jusqu'à son terme.
Dans le détail
Figure 1
La fenêtre de jeu s'ouvre sur un plein écran de 640x480 et propose plusieurs options : mode fenêtré (pensez à mettre à jour vos
MiniGL et libSDL-1.2.so, sinon c'est non fonctionnel), réglages du volume de la musique et des effets sonores, attribution des
commandes au clavier.
Les touches de déplacements et d'actions par défaut sont les suivantes :
- Q : déplacement à gauche.
- W : déplacement à droite.
- P : sauter.
- Entrée : indice.
- Espace : inventaire.
En plus de ces touches redéfinissables, la touche "Échappement" permet de quitter le niveau en cours et le jeu (mauvais réflexe
d'appuyer sur "Esc" en croyant mettre le jeu en pause !), les touches "F11" ou "Del" permettent de couper la musique et les
touches "F12" ou "Help" mettent le jeu en pause. Mais rien ne vaut une bonne manette, on apprécie d'ailleurs que le jeu les gère,
notamment sur AmigaOS 4 via AmigaInput.
Vous débutez le jeu avec trois vies de trois niveaux de santé, symbolisés par des étoiles blanches mais il vous sera possible de
récolter des vies supplémentaires et divers aliments pour reconstituer votre jauge :
Figure 2
Votre personnage est plutôt grand (environ un septième de l'écran) et évolue dans des décors colorés tout en évitant les ennemis
en effectuant un saut en roulé-boulé du plus bel effet. Eh oui, dans ce jeu, le héros n'a pas d'arme et ne peut donc compter que
sur ses mains, son habileté au saut et sa matière grise. Vous pouvez aussi utiliser les éléments du décor (nénuphar, bulle d'air,
etc.) pour atteindre des plates-formes difficiles d'accès ou passer des obstacles (bains d'acide).
Figure 3
Vous trouverez également sur votre chemin des ascenseurs. On a droit à un défilement sur trois plans mais il n'est pas des plus
fluides et quelques saccades peuvent apparaître. Au niveau du taux d'occupation du processeur, on plafonne à 70% sur ma configuation
(AmigaOne G4 à 800 MHz). Il arrive aussi que l'écran se fige sans raison apparente et qu'il faille redémarrer mais ça arrive rarement.
Les objets à ramasser sont à classer en trois catégories :
- Objets reconstituants votre jauge de santé (hamburger, fruit, etc.).
- Pièces de monnaie (coins en anglais).
- Objets à utiliser à des endroits précis (barrique de bière, trousse à outils, corne de brume, etc.).
A certains endroits, vous verrez s'allumer une ampoule qui donnera un indice (appuyer sur "Entrée" pour afficher le texte), et
c'est également à cet endroit que l'on pourra utiliser un élément de l'inventaire (avec la touche "Espace").
Figure 4
En plus des bruitages (bruits de pas, bourdonnement d'insectes, explosion de bulles d'air, bruits d'ascenseurs, etc.),
vous serez accompagnés par des modules de musique qui ont le mérite de ne pas trop vous taper sur les nerfs. L'auteur précise
que ces modules proviennent du domaine public et en crédite leurs compositeurs respectifs.
Le jeu comporte cinq zones bien distinctes qu'il faut parcourir dans tous les sens à la recherche d'objets avec de multiples
aller-retours mais toujours dans le même sens. En effet, si vous êtes en ville, vous ne pouvez retourner directement dans le jardin
ou l'atelier et il vous faudra traverser le monde perdu suivi du monde des aliens. Ce n'est pas très grave en soi mais les pièges
seront toujours là mais plus les précieux objets reconstituants votre jauge, ce qui corse la difficulté (sans compter que le jeu
ne propose pas de sauvegarde).
Justement parlons-en de la difficulté : elle n'est pas paramétrable mais les "énigmes" sont assez logiques et le plus difficile
sera de revenir vers les lieux où devront être utilisés les différents objets. Le passage entre deux mondes ne s'effectue pas
toujours de la même façon et pourra même vous surprendre mais je ne vous en dirai pas plus pour préserver un peu le suspense
(indice figure 5).
Figure 5
Le jeu est entièrement en anglais mais les textes sont assez courts et les objets assez parlants et dans le pire des cas,
il suffira d'utiliser chaque objet un par un et de constater s'il produit un effet.
Conclusion
Malgré ces petits défauts, le jeu reste plaisant et le contrôle de Giddy est assez précis. Le jeu étant à l'origine une parodie
de Dizzy, on apprécie les nombreux clins d'oeil aux séries TV (l'Agence Tous Risques, X-files) et anciens jeux Amiga (Turrican,
Rick Dangerous, Fire & Ice, R-Type) et il vous fera passer un bon moment.
Configuration de test : AmigaOne G4 XE, 512 Mo de mémoire, carte graphique Radeon 7500, AmigaOS 4.1, libSDL-1.2.so,
MiniGL.library 2.1.
Quelques captures d'écrans
Figure 6 : les fumées toxiques, un passage difficile à négocier
Figure 7 : l'étang, pratique comme l'ascenseur
Figure 8 : Mister T, alias Barracuda
Figure 9 : les enquêteurs bien connus du FBI
Figure 10 : le monde perdu
Figure 11 : le monde des Aliens
Nom : Giddy 3.
Auteurs : Phil Ruston et Peter Gordon.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 2009.
Configuration minimale : machine sous AmigaOS 4.0 ou MorphOS, PowerPC, 30 Mo de mémoire, SDL, bibliothèque 3D.
Licence : gratuiciel.
Téléchargement : version AmigaOS 4 et MorphOS.
NOTE : 8/10.
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