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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Genesia
(Article écrit par Vladimir Clausse et extrait de Tilt - septembre 1993)
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Vous aimez Civilisation, Powermonger et Populous ? Alors vous craquerez pour Genesia. Dans ce jeu, mêlant
étroitement simulation, stratégie, aventure et découverte, vous dirigerez une colonie qui prospérera
et se développera technologiquement. Et vous partirez à la recherche de sept joyaux qui n'attendent
que vous pour étinceler aux yeux du monde. Genesia est sans aucun doute un des jeux les plus complets
qui soient ! Un vrai bijou !
Les colons
Au début, l'univers de Genesia était vide, ou presque... Seules trois peuplades l'occupaient. Le destin de
l'une d'entre elles repose entre vos mains. Vous disposez de quatre personnages, des colons vivant sur
une même parcelle de terre où ils exercent leurs métiers : le bûcheron fournit du bois pour les
constructions, le fermier assure la subsistance de la population, l'inventeur améliore les conditions
de vie, et l'architecte construit les bâtiments...
Dans les premiers tours de jeu, il faut jongler avec les professions. Puis, votre population croissera.
Tous les personnages ont des caractéristiques propres. Leur ardeur au travail dépend
de leur moral, influencé par l'âge mais aussi par les conditions de vie (maladie, pression fiscale, etc.).
Le moral doit toujours rester élevé, sans quoi la productivité en pâtit.
A chaque type de bâtiment correspond une activité particulière. L'entrepôt permet de stocker nourriture,
matières premières et autres produits. Il faut savoir bien gérer vos stocks et les répartir entre tous
les terrains acquis. Vous pouvez revendre les produits spéciaux dans une échoppe. L'inventeur et
le forgeron oeuvrent dans l'atelier. Le premier va découvrir de nouvelles techniques et connaissances scientifiques,
le second les mettra en pratique. La caserne, elle, sert, on s'en doute, à abriter une armée un autre
aspect du jeu s'offre alors à vous.
Un monde qui croît
Dans Genesia, la recherche de nouveaux espaces et, donc, la conquête militaire sont primordiales. Bien sûr,
vous pourriez entretenir des relations pacifiques et commerciales avec vos voisins, mais ceux-ci sont
belliqueux. Il est donc nécessaire d'avoir des troupes pour vous prémunir des attaques adverses et
aussi pour conquérir de nouvelles terres.
La complexité de Genesia vient du nombre impressionnant de paramètres
qui sous-tendent la vie de son univers. Dans ce système, tout entre en compte. Ainsi, si vos bûcherons
coupent trop d'arbres, l'écosystème sera chamboulé, et la nappe phréatique peut être menacée par
une concentration de puits sur un même terrain. Cette somme de petits détails fait tout l'attrait
du jeu, car elle lui confère un réalisme rarement atteint.
Genesia est également le théâtre d'une quête épique. Sept joyaux sont disséminés sur la planète. Pour
les retrouver, vous allez devoir vous renseigner dans les tavernes auprès des aventuriers. Une
fois trouvés, il vous faudra les mettre en lieu sûr. Genesia possède une multitude de facettes et
il est impossible de décrire ici le fonctionnement complet du jeu. On peut donc légitimement
espérer qu'il ravira même les plus exigeants. De longues heures de jeu en perspective !
Bilan
Populous et Civilization faisaient partie de mes jeux préférés, alors imaginez le plaisir que j'ai pu
ressentir en découvrant Genesia. Bien sûr, je n'irai pas jusqu'à dire qu'il est exempt de défauts
mais, dans l'ensemble, ceux-ci ne gâchent absolument pas l'intérêt du jeu. Par exemple, on pourrait
lui reprocher une certaine lenteur dans les phases initiales de la partie mais, en fait, la progression
s'accélère au cours du jeu. Le fait de diriger un peuple, même s'il ne vous est pas aveuglément
dévoué, de le voir vivre et s'agrandir sous vos yeux procure toujours une sensation extra-ordinaire.
Qui n'a jamais rêvé de jouer au démiurge ? Pas de risque de sombrer dans la mégalomanie si on s'en
prend à de simples sprites, De plus, Genesia bénéficie de sa très grande richesse. Cette complexité est
le gage de longues et passionnantes heures de jeu. Vous l'avez compris, j'ai eu le coup de foudre
pour ce jeu. Ce sera, à n'en pas douter un des incontournables de la rentrée.
Comparatif avec Powermonger
Les simulations stratégiques de cette envergure se font plutôt rares sur Amiga et
le rapprochement avec l'excellent Powermonger de Bullfrog etait donc inévitable. Proche de Populous dans
la forme, et présentant beaucoup de similitudes avec Powermonger dans le fond, Genesia a cependant
beaucoup de qualités qui lui sont propres. Si on retrouve les aspects de conquête militaire et d'édification
d'une colonie dans les deux jeux, Genesia propose, lui, une simulation économique et un système écologique
détaillé. Ces petits plus offrent quelques atouts au titre de Microïds, qui l'emporte donc avec une
bonne longueur d'avance sur ses concurrents. Bullfrog est à l'origine d'un nouveau type de jeu.
Genesia est dans la lignée de jeux comme Powermonger ou Populous.
Un autre avis
Je me souviens du début de Genesia, un "one-man-soft" qui s'appelait à l'époque War On The Land. Ce
jeu s'annonçait déjà comme très prometteur. Pour Thomas Zighem, son auteur, il ne restait plus qu'à
trouver un éditeur intéressé. On peut féliciter Microïds d'avoir permis à Thomas de faire éditer
son projet. Le résultat est à la hauteur de nos espérances puisque Genesia est tout bonnement captivant.
Il faut dire que le souci du détail a été poussé très loin. La gestion de tous ces paramètres est un
véritable casse-tête mais le joueur y trouve son compte car le réalisme prend une dimension exceptionnelle.
Je ne sais pas si j'ai réussi à faire le tour de toutes les possibilités que réserve Genesia,
mais j'ai pris un réel plaisir à tester ce jeu. Je pense que vous non plus, vous ne resterez pas
indifférent !
[Guillaume le Pennec].
Nom : Genesia.
Développeurs : Microïds.
Éditeur : Mindscape.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8,5/10.
Les points forts :
- Une richesse et une complexité dignes des meilleurs jeux de stratégie.
- Graphismes soignés, animations simples mais réussies.
- Ambiance sonore très naturelle.
Les points faibles :
- Le mode de visualisation peut venir gênant quand le terrain est trop encombré.
- Les premiers pas sont un peu fastidieux.
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