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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Galactic Empire
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - février 1991)
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De plus en plus souvent, les jeux de rôle quittent l'univers moyenâgeux et entraînent le joueur dans un monde
futuriste. C'est le cas de ce nouveau titre de Tomahawk/Coktel Vision.
Adapté du premier jeu de rôle français (Empire Galactique, Robert Laffont, 1984), Galactic Empire propose au joueur d'enquêter
dans un monde futuriste. En effet, un super vilain menace de mettre une pagaille monstre dans l'Empire.
Le joueur, un journaliste intergalactique - notre rêve à tous, mais si - se retrouve donc sur la planète Ether,
déjà fortement éprouvée par la guerre civile.
En fait de journalisme, il est en réalité un agent envoyé par le SERSEC. Pour se déplacer, il utilise un appareil
étanche (une sorte d'armures, les formecs), l'atmosphère d'Ether étant très pauvre en oxygène. Du reste, la recherche
de ce précieux gaz va occuper le joueur une bonne partie de son temps.
Une bonne partie du jeu consiste donc à explorer le monde, visiter les divers bâtiments et combattre lorsqu'il le faut.
Au cours de ses déplacements, le joueur
peut entrer en contact avec les personnages de rencontre. En général, les jeux de rôle sur micro-ordinateur
abreuvent le joueur de renseignements plus ou moins superflus. Si je vous raconte ça, c'est pour que vous
compreniez bien que chaque personnage rencontré dispose de sa personnalité et même si cela a l'air transparent
pour le joueur, les réactions ne seront pas les mêmes. De plus, et ça c'est une nouveauté, ils mémorisent faits
et gestes. Pas la peine d'essayer de faire ami-ami avec un soldat que vous avez estourbi il y a deux heures.
Ce qui frappe le plus, c'est l'impression de liberté : on est sur la surface de la planète, on va à droite,
à gauche, on discute ou non avec les autochtones, c'est comme on veut. Mais cette liberté n'est que d'apparence
car l'intrigue est beaucoup plus linéaire, et vous ne pouvez pas faire grand-chose sans tomber sur le prochain
événement qui déclenche une avancée dans l'intrigue.
Le programme propose une alternative intéressante à ceux qui détestent rentrer des tonnes de textes dans un analyseur
syntaxique en général crétin : en cliquant sur des masques semblables à ceux du théâtre grec, on fait
apparaître des phrases que le programme choisit automatiquement. Où est le jeu me direz-vous ? Toute la
subtilité consiste à choisir le bon masque, donc le bon ton et à orienter la discussion dans la direction
souhaitée : amical, froid, détaché ou carrément hostile, neuf "modes" sont utilisables à chaque fois.
Tout l'intérêt du jeu se situe donc dans l'orientation des questions que vous poserez et des actions que
vous ferez.
Outre la musique, très soignée, le jeu constitue une agréable surprise en ce qui concerne le graphisme.
Pas un doute, Tomahawk/Coktel Vision maîtrise de mieux en mieux la 3D face pleine. Bon point, les animations
et déplacements, bien qu'un peu saccadés parfois, sont quand même assez rapides pour que le jeu reste agréable.
En fait, Tomahawk/Coktel Vision vient de réussir le tour de force de créer un jeu de rôle "réaliste"
agréable à utiliser.
Bref, bien qu'assez simple d'utilisation, Galactic Empire est en réalité un jeu très fin et très complexe.
Nom : Galactic Empire.
Développeurs : Tomahawk (Coktel Vision).
Éditeurs : Tomahawk (Coktel Vision), Electronic Zoo.
Genre : jeu de rôle/action.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- L'impression de liberté.
- Les personnages mémorisent les faits et gestes.
- Choix de l'orientation des questions que l'on pose.
- Tout en français.
- Musique très soignée.
Les points faibles :
- Intrigue linéaire.
- Animation 3D parfois un peu saccadée.
- Sons décevants.
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