|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga. BUD (Kalisto) Biotech Universal Dynosaure ? Mais qu'est-ce que c'est ? Eh bien Kalisto nous apprend que c'est tout simplement le nom du héros de ce jeu, autrement dit BUD. En effet, il faut savoir que tous les dinosaures n'ont pas disparus dans d'étranges conditions il y a de cela très longtemps. Une partie de cette famille s'est réfugiée dans la forêt équatoriale. Après des millénaires d'évolution, leur taille s'est fortement réduite, mais en compensation, ils ont développé une vaste intelligence. Tout pourrait très bien se passer pour eux loin des hommes (qui d'ailleurs ne sont même pas conscients de leur existence), si un événement ne venait pas remettre en question leur petit éden. Un énorme objet vient de s'écraser dans la forêt et depuis de drôle de monstres particulièrement cruels hantent les lieux. Le conseil des sages se réunit et décide d'envoyer le plus téméraire d'entre eux résoudre ce léger problème. BUD se met donc en route, armé de son courage, de ses excellentes capacités physiques et de son lasso. Les dinosaures ont en effet développer un outil très pratique en pleine jungle, le lasso. Invention révolutionnaire qui permet des déplacements stupéfiants d'arbre en arbre (ou d'autre chose en autre chose). ![]() BUD Le lasso du dinosaure lui permettra des déplacements assez dingues, mais pourra aussi lui servir à faire tomber des objets sur l'ennemi ou à les étourdir. Pour les monstres, il y en a une trentaine, plus beaux les uns que les autres. Les images sont de très bonne qualité et les décors vont de la ville terrienne à des lieux étranges, remplis de sable ou recouvert d'eau. Après Jurassic Park qui vous fera peur sur le thème des dinosaures, BUD va certainement vous les faire prendre en amitié. Krusty's Super Fun House (Acclaim) Krusty's Fun House, voici un produit qui nous vient tout droit du monde des consoles, avec Krusty, un personnage bien sympathique qui doit, tout au long des niveaux, mener de charmantes petites créatures, avec une longue queue et des oreilles pointues, des souris quoi, vers une machine infernale déclenchée par un autre personnage bien connu de tous : Bart Simpson. ![]() Krusty's Fun House Alien 3 (Acclaim) Les grandes productions cinématographiques sont toujours un des thèmes principaux pour les adaptations sur micro-ordinateurs et Alien 3 ne manque pas à cette règle. Le film, fabuleux de par son ambiance (lumières glauques, choeurs religieux...) et ses prises de vues complètement hallucinées (poursuites dans les couloirs mémorables) n'a peut-être pas eu le succès qu'il méritait en France, un peu trop dur et pessimiste au niveau du scénario. Le jeu est, lui, destiné à un succès beaucoup plus important, avec un type de jeu qui a déjà fait ses preuves. En fait, les habitués des jeux sur console Mega Drive (et ceux qui ont été frappés par la publicité Sega) trouveront sûrement une ressemblance énorme avec le jeu Terminator de chez Virgin Games. Dans Alien 3 vous dirigez Ripley, une Ripley bien malingre d'ailleurs, à travers des labyrinthes infestés d'aliens. Ces derniers surgissent de tous les côtés et un peu comme dans les films, leur rapidité en fait des adversaires redoutables. Heureusement pour vous, tout comme dans Aliens, vous disposez d'un scanner qui détecte les mouvements proches. Voilà de quoi éviter toute mauvaise surprise en théorie. ![]() Alien 3 L'ambiance du jeu sera un de ses points forts, avec des aliens suspendus aux plafonds ou qui surgiront du sol sous vos pieds et ramperont dans des gaines d'aération derrière vos talons. Un jeu d'action pur et dur qui devrait faire un malheur, aussi bien sur consoles que sur micro-ordinateurs. The Simpsons: Bart Vs The World (Acclaim) La Simpson-mania est toujours aussi virulente, avec le dernier en date des jeux d'arcade basé sur ce personnage désormais mythique, bientôt disponible sur Amiga. Après Ocean, c'est Acclaim qui se lance dans la bataille et si les graphismes ne sont pas à la hauteur des dernières productions, c'est totalement volontaire. Le dessin animé, lui aussi, ne brille pas en effet pas ses qualités techniques. ![]() The Simpsons: Bart Vs The World Genesia (Microïds) Sous ce titre provisoire, se cache certainement l'un des plus brillants produits édités par la société Microïds. Genesia reprend à son compte tous les points forts de titres comme SimCity ou Powermonger. Dans Genesia, le joueur incarne un capitaine placé à la tête d'un petit territoire. Son univers comprend quelques bâtisses, des individus classés par corps de métiers et un environnement plus ou moins agréable. Le programme peut gérer jusqu'à trois joueurs humains. Dans ce contexte, chaque officier doit établir une société prospère, forte militairement pour protéger ses frontières et puissante économiquement afin de soutenir le moral du peuple. Dans un premier temps, le joueur doit régir le domaine en mettant les hommes spécialisés là où ils seront le plus utiles. Par exemple, les bûcherons près des forêts et les forgerons aux portes des mines. Il existe une dizaine de métiers que les humains peuvent endosser. Lorsque la situation l'exige, le capitaine peut demander à telle ou telle personne de changer de fonction. Pour ce qui est de la phase purement créative, le joueur dispose de divers éléments - des terres cultivables, des routes, des entrepôts, des fortifications, des puits, etc - qu'il peut poser (la construction d'une maison demande pourtant la présence d'un charpentier) çà et là sur ses terres. De leurs côtés, les inventeurs conçoivent de nouvelles créations et les forgerons tentent de façonner les rêves de ces premiers. Toutes ses activités demandent bien sûr des matières premières. Comme si cela ne suffisait pas, le jeu propose une quête... enfin si le capitaine trouve suffisamment de temps pour s'en occuper. Riche et complet, ce logiciel s'annonce déjà comme un véritable succès. Genesia est annoncé pour la fin du premier trimestre 1993. Spelljammer: Pirates Of Realmspace (Strategic Simulations, Inc.) Realmspace (Le Royaume de l'Espace) contient tous les mondes d'AD&D tels que Krynn ou Les Royaumes Oubliés. Le jeu permet au joueur de piloter son propre vaisseau magique Spelljammer pour explorer de nouveaux univers et combattre de fantastiques vaisseaux dirigés par des équipages de créatures exotiques. Certaines séquences du jeu tournent au tour du combat spatial, de la simulation de vol spatial (avec trois niveaux de difficulté, du novice au vétéran), chaque séquence étant différente avec de nombreuses planètes et monstres à visiter, explorer et vaincre. Le jeu est à 100% géré à la souris. Prévu pour Amiga et PC. Wizardry 7: Crusaders Of The Dark Savant (Sir-Tech) Dark Savant est le premier jeu de la mythique série Wizardry en 256 couleurs, aussi bien sur Mac que sur PC, et en 64 couleurs sur Amiga. Deux mois pour la conception de la palette, trois mois pour la création du donjon et deux mois pour mise en forme des personnages et de la séquence d'introduction, plus une semaine pour chacune des 40 animations, ne sont pas de trop pour concevoir ce jeu. La souris est exploitée de manière intuitive et simple pour les sorts, l'ouverture des portes et des coffres. Les flèches directionnelles aident le joueur à évoluer dans le jeu. Tout est simplifié : par exemple, le clavier n'est utilisé que lors des dialogues avec les PNJ. La carte automatique est une aide précieuse car le donjon est gigantesque et complexe bien que la campagne se déroule aussi bien à l'intérieur qu'en extérieur. Tout est visible : eau, montagnes, routes, bâtisses, etc. Quand vous voyagez d'un lieu vers un autre à la recherche d'indices et de trésors, votre chemin peut croiser celui d'autres équipes gérées par l'ordinateur. Si vous vous arrêtez pour parler à un membre de l'une de ces équipes, il y a de grandes chances pour qu'il "raconte" votre rencontre à ses compagnons. Certains groupes vous aideront même peut-être dans votre quête, mais ils peuvent vous induire en erreur... Les groupes gérés par l'ordinateur sont de vraies équipes avec des personnages définis par des caractéristiques, comme les vôtres. Le scénario n'est pas encore un de ces "tuer le méchant sorcier", l'intrigue étant plus complexe. Le jeu en temps réel nécessite le repos et la restauration de vos personnages. Vous devez apprendre pour augmenter votre expérience. La magie et le système de combat sont très développés. Les objets doivent être trouvés et utilisés et ils sont animés de manière experte. Des monstres très variés menacent aussi bien en forêt qu'en ville, ainsi que dans d'autres lieux. Les magiciens disposent d'encore plus de compétences qu'avant. Au registre actuel des actions possibles, Dark Savant ajoute de nombreuses nouveautés telles que grimper, nager, diplomatie et cartographie. Ces améliorations rendent les personnages plus réalistes et le nombre de compétences individuelles permet d'agir de manière réaliste dans toutes les situations. Avec la diversité qu'offre la phase de création des personnages, vous avez jusqu'à 100 000 millions de combinaisons pour votre équipe ! Le jeu est totalement ouvert : ni règles à respecter, ni obligation de traverser un lieu ou un autre. Allez là où votre curiosité vous mène et démêlez l'intrigue. Harrier (MicroProse) Avec autant de simulations de vol, il devient maintenant compliqué de distinguer les différents jeux, et même s'ils ont tous des tableaux de bord différents (puisque sur les avions différents), les objectifs et surtout les commandes sont strictement les mêmes. Même une nouvelle génération d'ordinateurs ne pourrait arrêter le déluge car il s'agira toujours des mêmes jeux avec, en plus, de meilleurs graphismes. Les programmateurs de ce jeu affirment cependant que c'est la plus réaliste et la plus réussie de leurs réalisations, qui comprennent tout de même F15 Strike Eagle et F19. C'est la première simulation de vol britannique et après l'avoir vu tourner, elle semble vraiment exceptionnelle. Nous sommes maintenant complètement familiarisés avec la présentation 3D en graphismes polygonaux et vectoriels, mais ce jeu constitue une véritable révolution puisqu'avec de nouvelles techniques, les angles acérés sont supprimés. Le nez de l'avion est maintenant complètement arrondi et l'effet est saisissant de réalisme. Les placements de lumière projettent même l'ombre de votre avion sur les vallées, les plaines et la mer, quand vous volez à basse altitude. Des écrans fixes, "peints à la main" constituent les menus et les transitions. Quand vous vous écrasez, vous voyez votre avion en flammes. L'une des plus importantes caractéristiques est que l'avion décolle et atterrit à la verticale. Le pilotage se fait exclusivement au clavier, la souris n'est utilisée que pour accéder aux menus. ![]() Harrier Au début du jeu, vous entrez dans une salle de réunion préparatoire où vous sélectionnez la situation de votre mission. Un récapitulatif complet de vos vols est également disponible. Le jeu comporte trois niveaux de difficulté et les missions ont lieu aussi bien de jour que de nuit : bombardement, reconnaissance, interception de missiles, combats air-air, etc. Ces missions peuvent, bien entendu, faire partie d'une campagne, mais en tant que pilote, vous serez seul et vos actions seront jugées. Si vous réussissez, à vous honneurs et décorations ! La difficulté de chaque facette du jeu peut être réglée : si vous avez du mal à atterrir, par exemple, vous pouvez en diminuer le niveau de difficulté. Vous serez confronté dans toutes les missions à des troupes terrestres, mais cela n'est pas dominant. Étant dans la cabine de pilote, vous avez évidemment une vue à l'avant de l'avion, cependant, vous pouvez visualiser les ennemis ou les cibles à partir du missile que vous avez tiré. Réalisme et authenticité caractérisent ce jeu. Vous devez choisir chaque élément de votre armement pour accomplir chaque mission, et même si vous pouvez revenir à la base vous ravitailler, vous ne disposerez que des armes choisies dès le départ. Les paysages en fractal sont impressionnants. Le jeu vous réserve encore beaucoup d'autres surprises. Les scénarios se déroulent autour de Hong Kong, des Îles Falklands et de la Norvège. La séquence de la réunion-bilan est peut-être la plus impressionnante puisque vous reverrez le déroulement des événements grâce à un film holographique en 3D sur une table. Préversion sur PC avec une version Amiga à venir. Mantis: XF5700 Xperimental Fighter (MicroProse) Bien que ce jeu ressemble beaucoup à Elite, son seul point commun avec ce grand succès est le thème de l'exploration spatiale. Mantis est davantage un jeu de rôle futuriste qu'un jeu de combat pur. Vous avez plus de 100 missions, de plus en plus difficiles, impliquant des ennemis dont l'intelligence, déjà très élevée au départ, s'améliore au cours du jeu. Le jeu débute avec une introduction où vous voyez une présentatrice du journal télé lire les dernières nouvelles. Soudain, une créature ressemblant à une mante religieuse l'attaque... et arrête ainsi les actualités. Cette créature destructrice a lancé l'offensive contre la race humaine. Elle se reproduit et se développe à l'intérieur des corps humains, les délaissant une fois sa croissance achevée (ça me rappelle curieusement une série de films dont le troisième épisode est sorti il y a peu). Le vaisseau XF5700, surnommé Mantis, a été conçu par le gouvernement pour défendre la Terre. La destruction totale a été évitée de peu lors d'une attaque nucléaire des Sirons qui a fait plus de trois millions de victimes. Les Sirons avaient cependant sous-estimé les ressources des Terriens et donc du FOE qui a envoyé le plus performant des vaisseaux. Le FOE a trois objectifs : développer un vaccin qui tuerait tous les oeufs existants et rendrait impossible cette gestation dans un corps humain ; employer une force militaire pour chasser l'ennemi ; et, enfin, former un bouclier de protection autour de la planète pour parer à une éventuelle attaque. Le jeu se déroule principalement dans l'espace, à bord du Mantis. Vous devez d'abord vous familiariser avec le tableau de commandes très perfectionné grâce à un mode "Training" (Entraînement). L'équipement du vaisseau, allant des missiles nucléaires aux instruments de collecte des données, nécessite également une totale maîtrise. Plus vous progresserez et plus les défis seront ardus, par exemple, quand les ennemis vous surpasseront en nombre. Vous aurez besoin de beaucoup de perspicacité pour démasquer les aliens insaisissables mais aussi pour piloter habilement. Des réflexes rapides et une utilisation judicieuse des armes disponibles seront les éléments clés de la victoire. Des écrans intermédiaires (décoration et remise des médailles, conversation avec des amis, etc.) vous permettent de souffler un peu. Le jeu est en 3D avec plus de 5 Mo de voix et d'images numérisées. Des séquences avec de vrais acteurs ont été filmées puis retravaillées. Une centaine d'effets sonores et musicaux contribue à l'ambiance. Enfin, une version CD-ROM, prévue pour la fin de l'année 1993 proposera encore plus de missions et de séquences cinématiques. Prévu sur PC et Amiga, version PC CD-ROM à venir. Task Force 1942 (MicroProse) Task Force 1942 sera le premier épisode d'une série impressionnante de simulations de guerre, consacrée à la guerre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale et complètement fondée sur les faits historiques. Les recherches minutieuses sur la campagne des Salomons en 1942 vous font goûter aux frissons du commandement d'un détachement spécial de destroyers, croiseurs et autres navires de guerre. Le jeu est un mélange de stratégie pure et d'action. Une partie peut être joué sans qu'une seule torpille ne soit tirée, si vous placez votre flotte sur des positions assez fortes stratégiquement pour pousser les Japonais à se rendre. ![]() Task Force 1942 Les graphismes numérisés, aussi bien que des scènes animées, donnent à ce jeu un impact visuel important. Vous pouvez avoir des vues aériennes de vos navires et de ceux de l'ennemi, avec une possibilité de zoom sur certaines cibles. American Tale (Accolade) Ce jeu est une adaptation du film Fievel et le Nouveau Monde. Ce programme, très visuel, avec des écrans numérisés tirés du film, est, en fait, composé de plusieurs jeux et d'une intrigue interactive. Fievel Mousekewitz est le personnage principal, voyageant de lieu en lieu, discutant et jouant avec d'autres personnages. Comme c'est une souris très intelligente, il sait jouer aux cartes, résoudre des énigmes... et s'évade d'un piège-à-rats géant conçu par des chats hors-la-loi, dans les rues de New York. ![]() American Tale Billard Américain (Virgin Games) Ce jeu qui "suit" Jimmy White's Snooker, lui ressemble comme deux gouttes d'eau, car il possède la même présentation et la même approche. Cependant, comme les règles sont différentes, il bénéficie de caractéristiques qui lui sont propres. La table et les boules sont plus grandes mais tout reste proportionnel : huit boules anglaises et américaines plus neuf autres (boules rayées classiques et boules colorées avec Les numéros). L'interface identique à Jimmy White's Snooker permet une rotation de la table et un zoom sur l'endroit où se trouvent les boules. Le "trou" visé se met en surbrillance quand vous sélectionnez un coup, et la force du coup est facilement dosable. En fait, l'unique effort à faire est d'apprendre les règles propres au billard américain. Vous devez rentrer les boules dans l'ordre croissant des numéros et si vous êtes très fort et que vous entrez immédiatement la boule n'9, vous gagnez (mais là, il faut être vraiment balaise ou avoir une chance de débutant !). Vous pouvez mesurer votre niveau en affrontant vingt joueurs différents avec leurs propres caractéristiques, soit en fait, vingt niveaux de jeu. Billard Américain peut également se jouer à deux et il y a un mode pour s'entraîner (réglage des coups, mise en place des boules, revisionnage disponible sauf au cours d'une partie). Un mode tournoi vous permet d'affronter jusqu'à sept adversaires (dirigés soit par l'ordinateur, soit par d'autres joueurs, la "répartition" ordinateur/joueurs étant réglable). Si les sept sont dirigés par l'ordinateur, vous ne tomberez jamais sur les mêmes adversaires. Les sauvegardes sont possibles (très utiles avant un coup difficile). Enfin, ce jeu qui exige précision et habileté, bénéficie d'une musique "jazzy" qui traduit parfaitement l'ambiance intime d'une salle. Mötörhead (Virgin Games) Ce jeu écrit par Richard Costello, qui nous avait déjà concocté Golden Axe, est un jeu de combat, une sorte de Double Dragon contemporain, mettant en scène le célèbre groupe de hard-rock britannique Mötörhead. Les membres groupe, donc, ont été enlevés et placés dans des lieux divers et variés qu'ils doivent traverser : Karakekill Village, Western Scene, Cathedrale, Acid/Rave Party, Scrapyard, Rap City... et sont bien sûr infestés de gens pas très gentils et même parfois carrément méchants, jamais contents ! ![]() Mötörhead A propos de boissons justement, et tant pis pour les sobres, boire de la bière ou du whisky est l'une des manières de vous régénérer. Beaucoup de sous-jeux/bonus agrémentent l'action entre les niveaux : s'enfiler un maximum de bières, prendre dans ses bras des groupies malgré leurs petits-amis, piquer de la nourriture dans un bar, gifler un serveur... mais le plus marrant de tous, saccager une chambre d'hôtel ! Tout cela se fait bien sûr en temps limité mais peut vous rapporter gros. Bref, ce jeu, servi par un défilement horizontal et une musique hard-rock irréprochables, est bourré d'humour et il n'est pas rare de perdre à cause d'un fou rire en pleine action. The Incredible Machine (Sierra On-Line) Les jeux devenant de plus en plus complexes, les présentations et les graphismes flirtant de plus en plus avec l'art, il est toujours très surprenant de voir des jeux tout simples comme Lemmings, débarquer comme des bombes sur le marché. Récemment, Ocean est arrivé avec une idée équivalente en simplicité qui nous a tous captivés, une fois de plus. C'est au tour de nos grands frères d'Amérique d'entrer dans la danse, eux qui passent souvent plus de temps sur le côté visuel d'un logiciel, changent donc complètement de style et débarquent avec un programme aux graphismes simplistes, tellement dépouillés, que vous aurez du mal à croire que c'est un jeu de Sierra On-Line. Après les quelques minutes nécessaires à l'assimilation du principe du jeu, vous tomberez accroc, comme tous les amateurs de jeux de réflexion du genre Lemmings ou Push Over. Si vous vous êtes toujours senti l'âme d'un inventeur et que tout môme, vous passiez votre temps à démonter le réveil et le grille-pain pour fabriquer un croisement des deux, vous allez être comblé avec les 100 problèmes qui vous attendent. The Incredible Machine, "TIM" pour les intimes, est un jeu de réflexion digne de l'Âge Des Ordinateurs où vous devez accomplir une tâche particulière à chaque tableau. Vous pouvez jouer contre-la-montre en mode un joueur ou deux joueurs. Dans le premier niveau, vous trouverez trois tapis roulants, un grand mur, un ballon de basket et une balançoire. Le but est de placer le ballon entre les deux murs. Le jeu est entièrement séquentiel, vous devez tout mettre en mouvement. En plaçant de nouveaux éléments à l'écran et en agençant ceux qui sont déjà présents, vous devez vous débrouiller pour accomplir la mission - qui vous est donnée en début de tableau. ![]() The Incredible Machine Au niveau 1, vous devez, par exemple, agrandir les murs et placer trois cages à souris près des trois tapis. Puis placer les courroies sur les cages des souris et appuyer sur "Start". Les trois ballons vont alors commencer à bouger et l'un d'eux tombera sur la cage de la souris, qui va se mettre à courir faisant tomber l'autre ballon sur l'autre cage, et ainsi de suite, jusqu'à ce que le ballon rouge tombe entre les murs. Au niveau 2, vous devez libérer le chat de la cage où il se trouve enfermé. A l'écran, vous voyez des ballons avec des cordes, des leviers et des tas d'autres objets mystérieux que vous devrez agencer pour passer au niveau suivant. La difficulté dans The Incredible Machine monte graduellement, à chaque fois, vous vous retrouvez avec de davantage d'objets ainsi que de nouveaux. Certains niveaux semblent complètement impossibles à résoudre, et comme d'habitude, c'est la solution la plus évidente qu'il faut utiliser pour réussir. The Incredible Machine fait tourner l'imagination du joueur qui se met à penser à des machines infernales pour réussir à passer les niveaux. Il est très amusant d'assembler les balançoires, les roues, les personnages qui marchent, les balles qui tombent, les ballons, et tout un tas d'autres mécanismes qui interagissent tous entre eux. Ce jeu est vraiment passionnant et vous fera brûler pas mal de matière grise. Eye Of The Storm (Empire) Ce jeu a demandé plus d'un an de programmation à Jason Kinsley, l'auteur de Starglider 2. Il s'agit d'un jeu spatial, où se mêlent exploration, aventure, stratégie, commerce, interaction, un peu à la manière d'Elite. A propos d'élite justement, vous en faites partie : vous êtes l'un de ces courageux pilotes qui, bravant l'inconnu et la peur, explorent les endroits les plus dangereux de l'univers et maintiennent l'ordre et le respect de la loi dans les mondes les plus reculés, généralement appelé "La Frontière". Vous créez ici non seulement les personnages, mais aussi les vaisseaux eux-mêmes. Des touristes richissimes, en mal d'émotion et de frisson dans leur vaisseaux-palaces dorés des plus modernes armements, louent vos services dans un but complètement divertissant (pour eux, mais sûrement pas pour vous...). Vous devez, en effet, pour pouvoir toucher le pactole, accomplir les missions les plus périlleuses juste pour que ces fortunés oisifs bénéficient du spectacle (non seulement voyeurs, mais en plus, morbides). D'autres vaisseaux vous suivront pour filmer vos exploits afin de revendre des droits audiovisuels sur votre éventuelle mort. Vous contrôlez en outre des "pod droids" (en bref, des mouchards) qui font office d'yeux et d'oreilles. Pendant le combat, par exemple, un pod "viseur" se fixera sur l'un de vos adversaires pour vous donner continuellement sa position. Les phases de commerce vous permettront d'améliorer votre vaisseau, pour répondre aux goûts de plus en plus dangereux et morbides de vos "employeurs". Une fois votre mission accomplie, et après avoir touché ces gains, vous pouvez retourner tranquillement à la base pour espionner les voisins en écoutant leurs transmissions radio ou en les regardant grâce à votre réseau de mouchards-droïdes. L'action est cependant omniprésente. Du côté des commandes, toutes les touches du clavier ont une fonction (non, non, il faut pas vous affoler !). Techniquement, le jeu utilise la 3D pleine, avec un gros travail sur l'éclairage et le lissage des différentes faces. Une technique spéciale a été d'ailleurs mise en oeuvre pour estomper les arêtes et obtenir un résultat formidable de réalisme, sur les quelque 210 types d'objets. Le son n'est, de plus, pas en reste avec de multiples effets étonnants. Préversion sur PC et Amiga. Geometry (Thalamus) A, l'est, rien de nouveau puisque voici un nouveau jeu de réflexion digne de Tetris, développé en Yougoslavie. Le concept est très simple mais la réalisation beaucoup moins - vous devez résoudre des casse-têtes. Chaque tableau est constitué de formes géométriques simples composant le dessin d'un objet, que vous devez reconstituer après que les différentes pièces ont été mélangées. ![]() Geometry Vous ferez de même avec les colonnes (un peu comme des coordonnées dans une bataille navale). Compléter un dessin peut devenir très compliqué car il faut tenir compte aussi bien de la forme que du décor des pièces, et plus ça ira et plus ça deviendra ardu, sachant qu'il y a plus de 100 tableaux, et que bien sûr, le temps est compté. Heureusement, des mots de passe vous éviteront de criser, et de faire et refaire toujours les mêmes tableaux. L'avenir nous dira si ce jeu connaîtra un succès aussi phénoménal auprès des amateurs de réflexion que Tetris. Silly Putty (System 3) System 3 propose un jeu mélangeant arcade, plates-formes, réflexion et stratégie (ouf !) pour lequel il prévoit un impact aussi phénoménal que Lemmings. Les jeux "délirants" sont une race en voie de disparition sur les micro-ordinateurs mais Silly Putty sera peut-être ce qui relancera la tendance. Ce jeu est, en effet, écrit avec un esprit console, avec des idées indéniablement novatrices et intelligentes. ![]() Les petits gars de System 3 ![]() Silly Putty Votre objectif, pour passer chaque tableau, est de trouver trois robots et de les transporter vers un point de sortie de l'écran. Plus facile à dire qu'à faire car tout plein de méchants feront ce qu'ils peuvent pour vous gêner. Heureusement, vous pouvez les tuer de deux façons différentes : comme dans Mario, vous pouvez leur sauter dessus pour les écraser, ou vous en approcher, les frapper et les écraser. Parce que Putty compte sur sa souplesse, vous devez vous assurer qu'il soit toujours en forme pour accomplir tous les mouvements : en haut de l'écran, un indicateur de la souplesse de Putty permet de contrôler ce niveau d'élasticité - c'est en fait votre énergie vitale. Si un personnage vous frappe, cette élasticité diminue. Pour en regagner, vous devez absorber des éléments végétaux, animaux ou minéraux. Mais attention, tout n'est pas comestible, et certaines choses peuvent avoir des effets secondaires indésirables, comme les haricots. Mais le meilleur reste à venir : vous pouvez combiner les actions. Par exemple, vous vous transformez en petit lapin. Un blob (méchant) arrive et comme le ragoût de lapin est son mets préféré, il se précipitera sur vous pour vous manger. Comme vous avez été prévoyant, vous aviez auparavant collecté des bombes que vous pouvez maintenant utiliser, réduisant à néant cette vermine. Bien que tuer les créatures semblent être l'essentiel du jeu, il n'en est rien. Vous devez nettoyer le passage pour réaliser votre première tâche : sauver les robots. Quand vous toucherez un robot, il "entrera" dans Putty et vous pourrez ainsi le transporter vers la sortie qui se trouve en général en haut de l'écran. Le problème est que si vous êtes touché par un méchant, le robot meurt. Or, c'est un jeu contre-la-montre et même s'il reste plusieurs robots à votre disposition, le temps lui, vous manquera généralement, et il vous faudra alors toute votre témérité et toute votre adresse pour éviter les saucisses géantes et autres horreurs. Ce jeu fait également appel à la stratégie puisque vous pouvez, après avoir bien avancé avec un robot, vous retrouver bloqué. Vous devez ainsi, pour chaque niveau, user de toute votre palette de tactiques. Les commandes sont très précises et faciles et les sauts s'effectuent simplement en tirant la manette. Ce jeu plaira certainement aussi bien aux amateurs d'arcade que de réflexion. C'est d'ailleurs étonnant. Vous croyez voir un simple jeu de plates-formes et en fait, il s'agit d'un jeu beaucoup plus complet. Enfin, ce qui ne gâte rien, le jeu présente de nombreuses animations qu'on croirait tout droit sorties des films de Walt Disney. Il a fallu plus d'un an de travail pour créer ce jeu qui est promis à un brillant avenir, et dont une version console est prévue. Cool World (Ocean) Une avant avant-première sur ce jeu qui est un jeu d'action/tir interactif avec de superbes graphismes. Vous devez traverser le jeu à la recherche de méchants tout en essayant de rester en vie. Une forme olympique est nécessaire pour grimper les échelles et pour progresser de plate-forme en plate-forme tout en évitant de vous faire avoir par des méchants les plus balaises et les plus inhabituels qu'il soit, qui vous barrent la route. Le jeu a l'air excellent avec des mouvements rapides des sprites du personnage principal. A suivre... ![]() Cool World L'antenne européenne d'Hudson Soft n'est pas là pour rigoler, il est hors de question que leurs programmeurs passent du temps sur des programmes dont le succès pourrait être douteux. Cette politique, Hudson Soft l'appliquait dès son premier titre sur micro-ordinateur avec l'adaptation de Bomber Man, alias Dyna Blaster. Leur prochain titre met en scène le héros qui, tout comme Sonic pour les consoles Sega, est le symbole des consoles NEC : BC Kid sera donc la version micro-ordinateur de PC Kid. Dans un monde préhistorique délirant, un jeune garçon à la tête grosse comme une citrouille et dure comme le roc, part à l'aventure, lâchant coups de boule et bondissant sur tout ce qui bouge. Jeu de plates-formes et d'arcade par excellence, BC Kid déverse un nombre assez vertigineux d'ennemis sur le joueur, des sprites en formes de dinosaures, d'oiseaux, de fleurs qui lâchent des bonus ou de grandes bestioles qui n'attendent que votre arrivée pour ouvrir la gueule et vous faire plonger dans leurs entrailles. Le héros est capable de prouesses intéressantes, donner des coups de tête, donc, sauter et retomber la tête la première sur ses ennemis, mais aussi grimper le long d'obstacles en s'accrochant avec les dents ou, tout bêtement, nager. Techniquement parlant, cette version Amiga n'a rien à envier à son grand frère sur console NEC, l'action est fluide, rapide et les défilements agréables. Le jeu est tout à fait identique à la version originale, même agencement de tableaux, même pièges, mêmes monstres de fin de niveaux, il n'y a guère que les couleurs qui sont un peu moins nombreuses. Cette préversion ne disponsant pas encore de son, et ne proposant que deux niveaux sur les cinq prévus, nous attendrons le mois prochain pour vous en dire davantage et voir si ce jeu aura la même carrière fulgurante sur micro-ordinateurs que sur consoles. Wing Commander (Origin) Eh bien, tout arrive à point à qui sait attendre. C'est d'autant plus vrai que, hélas, il faudra être patient pour jouer à Wing Commander sur son Amiga. Certes, il ne faut pas comparer deux machines aussi différentes qu'un PC et un Amiga 500, mais même sans tenir compte de la version d'origine (!), ce logiciel est extrêmement lent. La version qui nous avons vue est extrêmement saccadée dès qu'un vaisseau bouge, aussi y a-t-il de quoi s'inquiéter pour certains combats opposant plusieurs engins et qui rament déjà notablement sur un 386 cadencé à 33 MHz (rappelons que l'Amiga 500 est cadencé à 7 MHz). En revanche, les scènes animées sont, quant à elles, rapides et fluides. Bref, à moins que la version finale ne soit optimisée, Wing Commander sur Amiga risque d'en décevoir plus d'un. Résultat des courses d'ici un ou deux mois. ![]() Wing Commander MicroProse a le vent en poupe ces temps-ci ! Pas un mois ne s'écoule sans qu'ils n'inondent le marché de nouveautés. De plus, la société de Bill "wild" Stealey, qui s'est longtemps cantonnée dans la simulation de vol pure et dure, s'attaque maintenant a tous les genres. Avec Fields Of Glory, MicroProse fait son entrée dans le cercle très fermé des jeux de guerre. C'est un logiciel très complexe qui retrace les grandes batailles napoléoniennes. Il y a quelques années, toute personne désirant jouer à ce type de jeu aurait dû acheter un jeu de guerre sur plateau, mais avec le temps, l'évolution de l'intelligence artificielle, ainsi que la montée en puissance des ordinateurs, on peut désormais retrouver sur micro-ordinateur toutes les subtilités du genre. Cependant, les programmes sur le marché sont généralement d'une aridité graphique absolue. A peine quelques tableaux de chiffres, une carte et des unités grossièrement dessinées, pas vraiment de quoi troquer ses boîtes de jeu pour un ordinateur. Inversement, les rares jeux de guerre dont les graphismes sont travaillés manquent généralement de profondeur. MicroProse s'est donné comme objectif de réussir l'association de ces deux éléments, et Fields Of Glory en sera le premier exemple. ![]() Fields Of Glory Prendre l'ennemi à revers peut sembler simple a priori, mais dans Fields Of Glory, il vous faudra, comme Napoléon, prendre en compte de nombreux paramètres. Les conditions climatiques, le type de terrain, la fatigue et le moral de vos troupes, tout cela a un impact sur leurs performances. Un groupe d'hommes déterminés, bien équipés et sûrs d'eux, peut causer des dommages très conséquents à une armée entière d'affamés. Le jeu débute au retour de Napoléon de son exil sur l'île d'Elbe, au départ de ce que les historiens ont appelé Les Cent Jours. Il est par possible de choisir son camp, et ainsi de représenter les Français (Napoléon), les Anglais (Wellington) ou les Prussiens (Blücher). Les ordres que vous recevez dépendent de la personnalité de votre chef. Les Anglais, par exemple, hésitent longtemps à livrer un combat mais lorsqu'ils se décident, leur crainte de la défaite les pousse à mettre toute leur force dans la bataille, au risque d'être contournés ! Voilà donc votre chance de changer le cours de l'Histoire. Détail remarquable, l'Histoire évolue différemment selon vos agissements. Impossible d'anticiper sur des événements que vous connaissez déjà, ils pourraient bien ne pas avoir lieu ! Fields Of Glory contient six batailles majeures, quatre réelles et deux fictives, pouvant être disputées individuellement ou rassemblées en une campagne militaire complète. Toutefois, si vous choisissez la campagne, l'ordre des batailles est conditionné par les déplacements de vos troupes, et il est fort possible qu'aucun conflit n'ait jamais lieu à Waterloo ! Les déplacements de vos bataillons sur la carte, très détaillée, s'effectuent via la souris, ainsi que la transmission des ordres. La carte, justement, est très belle, et le joueur dispose d'un zoom puissant qui le place de 5 mètres à 50 kilomètres du sol. De là, il embrasse la totalité du champ de bataille d'un seul coup d'oeil. Le réalisme est, à part la vue "satellite", extrêmement poussé, et par exemple, les uniformes des unités que vous contrôlez sont rigoureusement authentiques. Lors des combats, vous voyez la cavalerie charger, les canons tirer et fumer et les fantassins faire feu. C'est vraiment très agréable, voilà le genre de détails à inclure dans un jeu de guerre pour le rendre "tous publics". A tout moment, une base de données sur les événements qui se sont déroulés peut être consultée. La lecture des nombreuses pages de texte qui la composent pourra aider le joueur à percer à jour la personnalité de ses adversaires, et ainsi lui permettre d'anticiper sur leurs réactions. A ce sujet, pour bien maîtriser les finesses du jeu, il est possible de mettre en scène des batailles où l'ordinateur s'affrontera lui-même, et de le regarder faire. Enfin, la connexion modem (ou null modern) avec une autre bécane est disponible, de manière à pouvoir affronter un ou plusieurs amis. Si vous avez apprécié Civilization, alors ce titre vous passionnera. Il séduira aussi sans doute bon nombre de réfractaires aux jeux de guerre. S'il tient toutes ses promesses, Fields Of Glory pourrait ratisser large et ainsi enfin sortir les jeux de guerre des ghettos de passionnés où ils sont, pour l'instant, cantonnés. Ce programme très sophistiqué sera disponible en mars 1993, livré avec un volumineux manuel d'emploi, comme il se doit. Dog (MicroProse) Dog est un simulateur de vol en 3D faces pleines dont MicroProse a confié la réalisation à Vector Graphics. Ce groupe de programmeurs indépendants, dont le dernier produit, est B-17 Flying Fortress, semble avoir bénéficié de l'expérience acquise avec celui-ci, et les deux titres présentent des similarités. Les routines 3D ont manifestement été réutilisées, pas de changement au niveau animation et graphismes, donc. Toutefois, il semble que Dog insiste moins sur l'aspect simulateur, il s'agit plus d'un jeu de tir tactique (genre Wing Commander) qui requiert quelques connaissances du pilotage d'avion. Ainsi, le joueur peu habitué aux simulations de vol pourra tout de même plonger dans Dog sans (trop) se prendre la tête, et goûter à l'action omniprésente des duels aériens. La communication entre deux ordinateurs en série est prévue, super, quoi de mieux qu'un affrontement entre potes en combat aérien ? Il est possible dans ce mode de choisir n'importe lequel des avions de combat proposés et d'attribuer également celui que vous voulez à votre adversaire. Douze avions en tout de disponibles, depuis le F16 au Mirage en passant par des biplans. Si vous êtes mauvais perdant, cela peut donner : "Tiens, prends le gros bombardier lent et lourd, moi je prends le chasseur rapide et maniable". Attention toutefois si l'ordinateur prend les commandes du second appareil, car son haut degré d'intelligence artificielle lui permet d'analyser et de modifier son style pour l'adapter aux capacités de l'avion qu'il pilote. En clair, même doté d'un MIG flambant neuf et opposé à un vieux coucou, vous risquez d'avoir de désagréables surprises. Différents théâtres sont disponibles pour accueillir vos joutes, en faisant du rase-mottes, vous apercevrez divers sites célèbres. La difficulté variera selon que vous combattiez au-dessus de la France, l'Angleterre, la Syrie ou les Malouines. Pour détruire une cible, mobile ou non, il faut se reporter sur la carte afin de l'y dénicher, puis trouver le bon cap pour aller à sa rencontre. Une fois celle-ci en vue, l'atteindre n'est pas non plus chose facile, car un avion de chasse se déplace à la vitesse de l'éclair et il faudra anticiper sur ses mouvements. Ne perdez pas pour autant de vue la situation de votre propre appareil, un accident est si vite arrivé ! Les six points de visualisation différents permettent de faire rapidement le point sur la distance qui vous sépare des obstacles éventuels. Il existe également six caméras qui suivent votre chasseur de l'extérieur, d'où vous voyez votre oiseau évoluer avec grâce dans les cieux. En mode mission, vous êtes parfois escorté d'un ou plusieurs allié(s), mais il est impossible d'en prendre le contrôle. En fait, vous pourriez parfaitement leur laisser tout le travail, pendant que vous décrivez tranquillement des cercles à des lieues de là, mais je doute fort que cela soit amusant. Dog, dont la sortie est prévue en mars 1993, ne révolutionnera certes pas le monde des simulations de vol, mais il a le mérite de tenter de démocratiser le genre, par sa simplicité, une initiative à souligner. Soccer Kid (Krisalis) Que tous les amateurs de plates-formes et de football me prêtent une oreille attentive (enfin, un oeil). Si vous faites preuve de patience jusqu'au mois d'avril 1993, un logiciel devrait vous réserver une agréable surprise. En effet, Soccer Kid, actuellement en gestation, devrait alors émerger du cocon de Krisalis. Le héros de ce programme, un jeune garçon, aime le football. Dès que Soccer Kid met un pied (chaussé de crampons) dehors, des hordes de chiens, crabes et oiseaux, en veulent à la chambre à air de son ballon, on lui lance des briques depuis les fenêtres, c'est un véritable enfer ! A vous de l'en sortir en guidant, à l'aide de la manette, Soccer Kid à travers de vastes mondes aux nombreuses embûches, tout cela sans perdre la balle, ce qui le laisserait inconsolable. ![]() Soccer Kid Un défilement parallaxe deux plans assez rapide encadre l'action, omniprésente. Dès le premier tableau, impossible de dribbler tranquillement dans la rue, il faut exécuter de périlleux sauts si l'on ne veut pas se manger une des poubelles qui jonchent le trottoir, ou une voiture, très mal garée. Et attendez un peu de vous retrouver sur les quais, sautant sur les plates-formes mobiles qui surplombent un fleuve, harcelé de toutes parts, pour comprendre que Soccer Kid n'est pas un jeu facile. Ce logiciel a le mérite, en tout cas, d'être original, c'est le premier jeu de tir à coups de ballons, à ma connaissance (le premier "kick'em down" ?). Des pièces secrètes sont dissimulées sur votre route, comme cette bouche d'égout (et des couleurs) qui, une fois ôtée, ouvre l'accès d'une caverne d'Ali Baba version catacombes. Mais gare, là aussi, car vous n'êtes pas seul, un rat, d'égoût justement, rôde. Bien que loin d'être achevé, Soccer Kid est déjà un jeu très amusant et la conjonction de deux genres, l'arcade et le sport, lui donne cette petite touche d'originalité qui fait bien souvent les succès. Il comportera six mondes, divisés chacun en trois niveaux, c'est donc la bagatelle de dix-huit niveaux qu'il vous faudra franchir pour vaincre. Diggers (Millennium) Avis à tous les fanatiques de stratégie : Millennium nous prépare pour avril 1993 l'un des jeux les plus originaux de l'année. Si l'on s'en réfère aux photos d'écran, on dirait un nouveau clône de Lemmings, détrompez-vous. Avant tout, sachez que ce titre n'est qu'à mi-chemin de son développement et que les graphismes présentés ici sont loin d'être définitifs. Réalisé par le programmeur de Global Effect, le logiciel semble bénéficier, en outre, d'une profondeur de jeu à des années-lumière du succès de Psygnosis. Dans Diggers, vous prenez le contrôle d'une compagnie minière aux méthodes peu orthodoxes, en un heureux cocktail d'arcade et de stratégie. Vous êtes envoyé sur une planète dont les sous-sols regorgent d'un précieux minerai. Bien évidemment, une telle richesse attire les convoitises et vous remarquerez, dès votre arrivée, qu'une autre société du même ordre tente également de s'y implanter. Votre mission sera donc d'évincer vos concurrents afin de vous assurer le monopole de l'extraction sur ce monde. Pour ce faire, tous les moyens sont bons ; chez Millennium Minins Limited on n'est pas là pour rigoler ! Ou alors, uniquement des déboires des concurrents. ![]() Diggers L'univers au sein duquel vous évoluez est découpé en plusieurs secteurs. Dès que vous vous êtes assuré le contrôle total d'une zone, vous pouvez accéder, un peu comme dans Powermonger, à la suivante, plus difficile encore. Afin d'éviter la monotonie, les conditions climatiques ainsi que les décors, varient d'un secteur à l'autre. Ainsi, de déserts en forêts, de marécages en montagnes et lacs, le plaisir de la découverte vous poussera toujours plus loin dans le jeu. La planète est assez vaste et la totalité des niveaux vous fournira une aire de jeu de plus de 144 écrans. Vos effectifs sont composés d'équipes de mineurs ayant tous une fiche individuelle de compétences. Les étudier soigneusement et attribuer, via un menu d'icônes situé au bas de l'écran, à chacun le travail qui lui sied le mieux, est le secret de la réussite. En effet, un expert artificier fera un bien piètre mineur et réciproquement. Si votre adversaire se fait par trop menaçant, envoyez un homme saboter ses installations. Une charge d'explosifs bien placée peut suffire à inonder une galerie entière, entraînant la mort par noyade des hommes qui s'y trouvent. L'argent que vous rapporte le minerai peut servir à acheter de nouveaux outils ou armes plus performants, mais il permet également de louer les services de prospecteurs qui vous renseigneront sur les gisements les plus rentables. Méfiez-vous, vous n'êtes plus sur terre et votre planète d'adoption peut vous réserver bien des surprises. Il peut arriver que vos hommes, en forant la terre, libèrent quelques aliens au goût immodéré pour la chair fraîche. Si l'on creuse beaucoup dans Diggers, ce n'est pas toujours vers le bas : vous serez parfois amené à forer des tunnels dans d'immenses montagnes ; il peut même devenir nécessaire de construire des ponts enjambant un lac. Tout cela est bien sûr fort coûteux et, là encore, vous devrez veiller à bien gérer vos ressources financières. Au début du jeu, il vous est demandé de choisir votre race parmi quatre ayant chacune leurs spécificités. Les "49èmes" (quel nom ridicule, presque autant que Lord Casque Noir !) sont une race de nains, excellents mineurs mais très lents dans tout ce qu'ils entreprennent. Les "Habis" sont assez imprévisibles et il arrive que les ouvriers s'arrêtent brusquement de travailler, fassent un feu de camp et s'assoient en rond pour discuter. Toutefois, leur force est herculéenne et ils pourront aisément se charger du sale boulot... éventuellement ! L'intelligence artificielle des personnages est assez poussée et, quelle que soit la race que vous élirez, il faudra constamment s'assurer que tout va bien pour vos équipes en consultant leurs fiches de santé. De plus, chaque homme dispose d'un inventaire et peut, si vous le lui ordonnez, échanger son matériel avec un collègue. S'il se trouve dans l'impossibilité d'accomplir une mission que vous lui avez confiée, une flèche clignotera au-dessus de lui pour vous en informer. Si vous laissez un homme trop longtemps inactif, l'ennui qui en résultera pour lui entamera sérieusement sa motivation. Diggers a tout pour devenir un excellent jeu et Millennium prévoit, s'il rencontre le succès escompté lors de sa sortie en avril 1993 sur Amiga et PC, des disquettes de nouveaux mondes à explorer. Lorsque je vous aurai dit qu'il sera possible d'y affronter un ami en connectant deux ordinateurs en null modem, il ne me restera plus qu'à vous donner rendez-vous dans ces colonnes, dans quelques mois, afin d'en suivre l'évolution. Tom Landry's Strategy Football (Merit Software) Merit Software nous prépare pour janvier 1993 un logiciel conçu pour satisfaire les exigences de tous les amateurs de football américain. Afin de coller le plus possible à la réalité, Merit Software s'est adjoint le concours de Tommy Landry, l'une des plus grandes vedettes de ce sport (deux fois vainqueur du Superbowl, maintenant entraîneur), le plus populaire sous la bannière étoilée. Grâce à cela, nous ont-ils assurés, pratiquement chaque aspect de ce sport complexe est traité. Tom Landry's Strategy Football peut être joué avec, pour partenaire, votre ordinateur ou un ami, vos deux bécanes étant alors reliées par modem ou câble RS232. La multitude d'écrans de statistiques est impressionnante mais, sur le terrain, l'action est frénétique. Votre rôle, en tant qu'entraîneur, est de mettre en oeuvre minutieusement des tactiques gagnantes et amener ainsi votre club, pourquoi pas, en finale du légendaire Superbowl. C'est au cours des matchs que vous pouvez juger de l'efficacité des actions travaillées à l'entraînement, ainsi que de la qualité de votre effectif. Avant tout, commencez par choisir votre club parmi 28 formations d'élite, depuis Seattle jusqu'à Dallas. Une fois cette étape franchie, une avalanche de données vous tombe dessus sans crier gare. Parmi les informations que vous pouvez glaner, les distances parcourues avec le ballon, le terrain concédé à l'adversaire, les "drops" et coup de pieds arrêtés marqués, les "touchdowns" (trouchés) inscrits, le temps passé en possession de la balle, les maladresses commises (!) et même, les paris engagés sur la rencontre ! Cela pour votre équipe et vos adversaires du jour ! ![]() Tom Landry's Strategy Football Il est possible de participer à un championnat multi-divisions, mais vous pouvez également vous inscrire dans divers tournois. Si vous vous sentez un peu perdu au milieu de tous ces termes techniques, une option d'aide très conséquente se fera un plaisir de tout vous expliquer par le détail. Sachez que le menu d'aide fait, à lui tout seul, trente chapitres, certains commentés par Tom Landry lui-même. On pourrait presque dire que ce jeu est un éducatif, destiné à l'apprentissage de toutes les subtilités du football américain. Il y a même un mini-éditeur de scénarios, ou vous pourrez paramétrer la durée, les conditions climatiques, etc. d'un match amical afin de vous faire la main. En tout, le temps qu'il vous faudra passer sur la composition de votre équipe entre deux matchs, peut être de cinq minutes pour les impatients (qui courent droit à l'échec), à une heure pour les perfectionnistes. Il est préférable, pour commencer, de se choisir un poste d'entraîneur-adjoint, car vous bénéficierez alors des précieux conseils du logiciel. L'interface de communication du jeu est entièrement gérée à la souris, en une plaisante série de menus en cascade. Lors des matchs, vous profitez des moments forts. Vous dictez à vos poulains la prochaine tactique à appliquer lors des arrêts de jeu (c'est-à-dire toutes les cinq secondes), puis assistez, impuissant, au déroulement de l'action au cours d'une superbe animation. Il est impossible d'intervenir dans ces séquences et certains pourraient en concevoir de la frustration. Mais imaginez un peu votre fierté lorsque vous verrez un mouvement que vous avez longuement réglé, être exécuté à la perfection et aboutir au touché de la victoire, salué par une voix numérisée. Si vous faites partie de ce club très fermé de joueurs passionnés de simulation de gestion sportive, TLSF est l'ultime aboutissement de vos fantasmes les plus fous, car jamais vous ne retrouverez un tel feu d'artifice d'options. Les fans d'arcade, quant à eux, délaisseront sans doute ce logiciel après cinq minutes d'examen, découragés. Tom Landry's Strategy Football devrait sortir, sur Amiga, au cours du mois de janvier 1993. Beastball (Teque) Depuis l'aube des temps, les hommes se sont toujours distingués par leur tempérament guerrier et leur goût affirmé de la compétition. Ainsi, de guerres en conflits, l'humanité s'est entre-tuée dans la joie et la bonne humeur, des siècles durant. Puis, un beau jour (en 776 avant J.C. exactement), vint l'idée que cette agressivité pouvait être canalisée dans une compétition qui sacrerait des vainqueurs sans faire couler le sang des vaincus. Les Jeux Olympiques étaient nés et la paix allait enfin régner. Las, ceux-ci ne devaient qu'imparfaitement remplir leur mission et le monde dans lequel nous vivons apporte toujours son lot de tueries. Aussi, en 1992, un éditeur de jeux du nom de Teque Software pousse encore plus loin ce concept, proposant aux belligérants de résoudre leurs litiges de la manière la plus sanglante au sein d'un stade pixelisé. Beastball a été développé par l'équipe ayant déjà créé Shadoworlds, Pit-Fighter, ou plus récemment Carl Lewis Challenge. A l'origine, un an plus tôt, un programmeur de Teque avait décidé de mettre en route un jeu de combat à l'épée et avait commencé à en écrire les routines de base, mais le projet avorta par manque d'originalité. Ces routines seront finalement utilisées pour le développement de Beastball, un jeu de football qui fera passer les fiers gladiateurs de Speedball 2 pour une bande de Schtroumpfs asthmatiques, jouant à la marelle. ![]() Beastball L'un des points forts de ce logiciel est la multiplicité des actions et stratégies qu'il permet de mettre en oeuvre. Observez bien les caractéristiques de vos joueurs et optez pour un jeu en finesse fait d'enchaînement de passes, ou pour un style nettement plus brutal où votre cible sera davantage l'adversaire que le ballon ! Vous pourrez effectuer des tirs au ras du sol, des lobs, ou faire admirer votre détente en un superbe plongeon pour intercepter le centre adressé par l'ailier gauche. Cette diversité de mouvements autorise la construction d'actions spectaculaires assurant au jeu une profondeur peu commune. Mais ce n'est pas tout, car on retrouve le même soin dans les différentes attaques et parades disponibles, dès lors que le joueur entre en possession d'une arme. De l'estoc porté à l'estomac à la décapitation pure et simple, tout est possible ! Aucun remplacement de joueur blessé (ou mort !) n'étant permis, un joueur habile au combat pourra terminer le match en forte supériorité numérique. Mais prenez garde, lorsque vous sauterez à pieds joints sur le visage de votre adversaire, que l'un de ses coéquipiers n'en profite pas pour s'en aller inscrire un but, car il est nécessaire de poser le ballon a terre avant de dégainer votre épée. Surveillez votre radar (style Kick Off) vous permettra de suivre l'évolution du jeu en dehors de l'écran. ![]() Beastball En ce qui concerne l'animation, le jeu semble tout droit sorti d'une console 16 bits avec ses sprites imposants se déplaçant avec célérité. Les graphismes sont en 32 couleurs sur Amiga, chaque sprite n'en compte pas moins de 12, ce qui a permis à Teque de donner à chaque joueur un aspect différent, une grande première pour un jeu de sport. Quant à la version PC, elle comportera, bien évidemment, des graphismes VGA. Une foule de petites animations amusantes est prévue pour briser la monotonie des matchs : majorettes et spectateurs encourageant leurs équipes, joueurs se roulant par terre en pleurs après une défaite, etc. Si vous avez toujours rêvé d'un jeu combinant les aspects de Kick Off (pour sa rapidité), Moonstone (pour son côté "gore") et Speedball, alors, ce titre est fait pour vous ! Bien que le développement de Beastball ne soit commencé que depuis trois mois, le jeu est déjà bien avancé et la jouabilité réglée. Toutefois, la plupart des graphismes des différentes équipes ainsi que leurs attributs restent à définir et nous ne devrions pas avoir le plaisir d'y jouer avant avril 1993. B17 (MicroProse) Et hop ! Revoilà MicroProse avec la conversion sur Amiga d'un simulateur de vol PC. Celui-ci a pour cadre le bombardier américain B17 et s'appelle... euh... B17. Une fois de plus, l'expérience d'anciens pilotes de la Royal Air Force de Sa Majesté a été mise à contribution. Le logiciel en bénéficiera et les missions, ainsi que leur déroulement, promettent d'être plus proches de la réalité que jamais. Le B17 a la particularité de nécessiter un équipage de dix aviateurs et vous pouvez, à tout moment, vous glisser dans la peau de ce que vous désirez. Si vous recherchez le grand frisson, prenez-vous pour le sergent-technicien Garp, prenez la tourelle de queue... Tout commence dans la joie et la stratégie puisque vous devez sélectionner les membres de votre équipage. Pour ce faire, vous pouvez consulter leurs qualifications, aptitude et bilans personnels ainsi que leur expérience. Attribuez-leur ensuite les divers postes au sein de l'appareil (essayez, pour rigoler, de placer un mitrailleur aux commandes du B17, vous ne serez pas déçu !). Direction la salle de réunion préparatoire ou l'on projettera pour vous un petit film numérisé, accompagné d'informations sur le ou les cible(s), l'opposition, la distance à parcourir, etc. Enfin, vient le moment crucial, le coeur battant, vous pénétrez dans votre bombardier. Les graphismes de l'intérieur de l'avion ainsi que les pilotes sont des numérisations retravaillées, encore la patte MicroProse. Vous disposez, lors du vol, de nombreuses vues différentes, extérieures ou depuis chaque poste de combat et, j'insiste, vous pouvez prendre le contrôle de tout. Pour les fainéants, les patients et les pas-doués, des modes "inexpérimentés" sont disponibles. Il est possible de piloter sans qu'aucune avarie ne vienne entraver votre vol, mais inversement, si vous choisissez un maximum de réalisme, il vous faudra peut-être lâcher les commandes pour aller ouvrir manuellement la soute à bombes, avec deux chasseurs aux fesses et un mitrailleur de queue blessé. On en arrive à l'animation et à la seule crainte que l'on puisse avoir. B17 est un programme très complexe qui gère un grand nombre de paramètres, il est de ces jeux programmés manifestement pour tirer le meilleur parti de compatibles PC puissant. La version PC requiert un 386 minimum pour conserver de l'intérêt. Pourra-t-il associer rapidité et fluidité sur un humble 68000 ? Réponse dès la sortie de ce logiciel en mars 1993. Darkmere (Core Design) Il y a quelques mois, nous vous présentions dans ces colonnes le premier jeu d'aventure de Core Design en 3D isométrique, Darkmere. La date de sortie communiquée par l'éditeur anglais pour ce programme était décembre 1992. Pourtant, décembre est venu et sur les étagères des revendeurs, Darkmere n'a pas fait son apparition. Après enquête, il apparaît que le logiciel a subi de profondes transformations, et qu'il sera disponible dans sa version définitive en février 1993. Le voici donc de retour dans les préversions, pour notre joie à tous. ![]() Darkmere Déterminé, Gildorn combat et tue Enyway, devenant ainsi le nouveau roi. Des années plus tard, il tombe amoureux d'une naine amnésique qu'il épouse. Malheureusement, elle disparaît mystérieusement, et leur fils, Ebryn, est retrouvé seul dans les bois. Brisé et usé, Gildorn assiste impuissant au retour des forces du mal qui transforment son royaume. C'est à présent au Prince Ebryn, un jeune homme fringant, de percer le mystère de la malédiction de Darkmere, de la combattre et de rétablir l'ordre. Le joueur aura un vaste monde à explorer, et de nombreux personnages avec qui communiquer. Pour sortir vainqueur de Darkmere, il faudra faire fonctionner ses méninges, questionner les personnages rencontrés afin de glaner d'essentielles informations, et combattre ceux qui auront la mauvaise idée de se mettre en travers de votre chemin. Ces personnages peuvent être des hommes, des nains, des orcs, ils exercent différents métiers et ont leurs motivations propres. Le jeu se déroule en temps réel, aussi Gildorn a besoin de se nourrir et se désaltérer et de dormir pour rester opérationnel. Si la sustentation est une préoccupation majeure, les combats ne le sont pas moins et votre épée est rudement mise à contribution au cours de l'aventure. Celle-ci est dotée de propriétés magiques et s'illumine lorsqu'elle ressent la présence de forces maléfiques, impossible ainsi de vous prendre au dépourvu. Lorsque Gildorn envoie ad patres une créature, son épée en absorbe la force vitale pour la redistribuer généreusement à son possesseur. Mais attention de ne pas vous prendre pour Attila, car si vous faites d'innocentes victimes, cette même énergie décroissera d'autant ! ![]() Darkmere
Abandonned Places 2 (ICE) Il y a un peu plus d'un an, un groupe de programmeurs hongrois inconnus sortait de l'ombre pour nous proposer un jeu de rôle 3D, géré en temps réel du type Dungeon Master, qui avait pour titre Abandoned Places. Le programme était, à l'époque, le plus vaste qu'il m'ait été donné de voir, et la profondeur de son scénario lui garantissait une excellente durée de vie, mais la relative pauvreté des graphismes le laissait un bon cran en dessous d'Eye of the Beholder II. En outre, l'intégralité du jeu se déroulait dans d'obscurs souterrains et le nombre de monstres rencontrés était bien trop restreint, ce qui, à terme, conduisait inévitablement le joueur vers l'ennui. L'éditeur anglais I.C.E ne manqua toutefois pas de remarquer le potentiel de ces petits hongrois et eut tôt fait de les embaucher. Grâce aux moyens maintenant à leur disposition, l'équipe s'est mise aussitôt au travail afin de développer une nouvelle mouture d'Abandoned Places tenant compte des réserves émises sur la version originale. Abandoned Places 2 ne vise donc rien de moins que la place de nouvelle référence des jeux de rôle, Ultima Underworld mis à part. Il semble bien qu'il ait pour cela tous les atouts dans son jeu. Tout d'abord, l'univers dans lequel évoluent vos champions est maintenant encore plus large et, selon les dires des programmeurs, il vous faudra y investir deux fois plus de temps pour en voir la fin. L'action n'est plus restreinte aux seuls donjons et vous pourrez admirer, aux cours de vos déplacements, de vertes campagnes. De plus, les décors comportent, ici et là, de petites animations telles que le vol d'oiseaux à l'horizon ou la chute de feuilles mortes au sol, tendant à rendre le logiciel plus vivant et réaliste. ![]() Abandonned Places 2 Quant aux bruitages, une utilisation massive de la numérisation est faite et les musiques rehaussent l'ambiance angoissante du logiciel. Si vous êtes un puriste des jeux de rôle de plateaux, vos exigences seront satisfaites car les créateurs d'Abandoned Places 2 sont des fanatiques d'AD&D et ils nous ont assuré que rien n'y manquerait. Votre équipe pourra être composée de personnages de diverses races (elfes, nains, orcs, humains...) ayant chacun leur spécialisation (voleur, rangers, mages, clercs, guerriers...). Les armes employées sont très nombreuses. Combat au corps à corps, mais aussi armes de jet : vos héros, placés en deuxième ligne, pourront compter des arcs, arbalètes et autres dagues dans leur puissance de feu. On retrouve le même souci d'exhaustivité dans les sorts à votre disposition, certains offensifs, d'autres de protection ou de guérison. Enfin, vos héros pourront, bien sûr, comme il est d'usage dans un jeu de rôle, progresser au fur et à mesure qu'ils acquerront de l'expérience et maîtriser de nouveaux sorts. I.C.E nous a assuré que le scénario est bien plus étoffé que précédemment et tiendra le joueur en haleine pendant de longues semaines, il y est même question de voyages temporels ! Le logiciel sera vendu dans un luxueux paquet, accompagné d'une nouvelle servant d'introduction au monde d'Abandoned Places. Un univers extrêmement vaste et riche en possibilités d'interaction, des graphismes rehaussés, une animation époustouflante, des thèmes musicaux "bouleversifiants", un scénario digne de ce nom ; si Abandoned Places 2 tient toutes ses promesses, il pourrait être tout simplement le meilleur jeu de rôle disponible sur Amiga, PC et Atari ST. Pour répondre à cette angoissante question, il vous faudra patienter jusqu'en janvier 1993. Dinoworlds (Millennium) En provenance de Millennium, voici un jeu en course pour le titre du programme le plus loufoque de l'année. Dans Dinoworlds, il vous est proposé de prendre le commandement d'une armée de dinosaures. Ceux-ci peuvent être des tyrannosaures, brontosaures et autres ptérodactyles. Avant de vous lancer à l'assaut, choisissez un chef parmi vos sympathiques bestioles, et sa caractéristique dominante rejaillira sur ses troupes. Par exemple, si vous prenez un brontosaure comme chef, la force de tous les autres s'en trouvera augmentée. Choisissez un tyrannosaure et vos dinos feront meilleure figure lors des combats. Votre objectif est simple : prendre un à un tous les territoires d'une île ou débusquer le commandant ennemi et le tuer. L'ordinateur poursuit les mêmes buts et, comme les deux forces en présence disposent des mêmes effectifs, la partie s'annonce chaude. Seule, la ruse vous permettra de prendre l'ascendant sur votre ennemi. Vous pouvez, dans cette optique, faire interagir vos dinosaures avec leur environnement. Par exemple, amenez un brontosaure jusqu'à une forêt, puis demandez-lui d'arracher un arbre. Donnez-en le tronc à un tyrannosaure dont les griffes effilées tailleront l'extrémité en pointe. Vous disposez maintenant d'un pieu géant que vous n'avez plus qu'à dissimuler dans un trou, pour mettre en place un piège mortel. Vous contrôlez vos mastodontes par le biais de la souris, en une interface très pratique. Il suffit de pointer avec le curseur la bête voulue, de cliquer et tous les déplacements et actions possibles pour celle-ci apparaîtront alors. Vous pouvez utiliser vos ptérodactyles comme satellites espions et les envoyer scruter les lignes ennemies. ![]() Dinoworlds Le jeu est vu de haut en trois-quarts, en fausse 3D, c'est-à-dire que des sprites dessinés en perspective sont placés sur un décor en deux dimensions. Dans le coin inférieur droit de l'écran, se trouve une carte globale de l'île dont les zones qui restent à explorer sont en noir. Vous pouvez y déceler les mouvements de troupes ennemies et airs ; mettre en oeuvre des stratagèmes efficaces pour les contrer. La carte peut également être utilisée pour les déplacements rapides, en cliquant sur le dino puis directement sur sa destination. Le joueur peut contrôler jusqu'à douze mastodontes simultanément et vérifier leur bonne forme au travers de leur "fiche" de renseignements individuelle. Simple dans son concept, Dinoworlds est cependant difficile à maîtriser ; il vous faudra vous accrocher avant d'y parvenir. La pugnacité de vos adversaires, associée à la pénurie croissante de nourriture, en font un défi délicat à relever. "Et les humains?" me demanderez-vous. Eh bien, il y a des hommes dans Dinoworlds, rassemblés dans de petits villages. Ce sont même eux qui constitueront votre principale source de ravitaillement. Lorsqu'ils sont en grand nombre, les humains se défendent et tentent de vous harponner avec leurs lances. Mais là, le combat est trop inégal et leur destin se scelle généralement dans votre estomac ! Drôle et intelligent, Dinoworlds est un excellent jeu qui ne souffre que d'un seul point noir : malgré leur côté "cartoon" assez amusant, les graphismes sont trop pauvres, on a l'impression de jouer sur une console Sega 8 bits. Cependant, la sortie du logiciel n'est prévue qu'aux alentours du mois d'avril 1993, gageons que Millennium les aura améliorés d'ici là. Vous pourrez alors plonger dans la préhistoire avec Dinoworlds, si toutefois vous êtes possesseur d'un PC ou d'un Amiga. Benny Beetle In Colorworld (Mac Software) C'est toujours avec plaisir que l'on apprend la venue d'un nouvel éditeur dans le monde de la micro-informatique ludique. Bienvenue donc à Mac Software, une compagnie britannique qui développe sur... Amiga. Parmi leurs premiers projets, un jeu de plates-formes/réflexion du nom de Benny Beetle In Colorworld qui vous propose d'assumer le rôle de Benny le scarabée qui doit parcourir différents mondes. Les graphismes ne sont pas extraordinaires mais très lisibles, ce qui est primordial pour un jeu de ce type. Votre manette bien en main, vous devrez combattre des créatures hostiles afin de mener à bien votre quête. Celle-ci comporte trois objectifs : pacifier entièrement le niveau en éradicant la méchante vermine qui s'y trouve (genre purification par le vide), ramasser le nombre de notes de musique demandées et trouver la porte de sortie vers le prochain secteur, muni de la clef adéquate. L'essentiel du jeu consiste à trouver votre chemin au sein d'un labyrinthe tout en tirant sur vos ennemis et en ramassant les bonus sur votre passage. Quel que soit le chemin que vous emprunterez, vous serez constamment harcelé par les monstres qui n'ont qu'une envie : débarrasser Colorworld de votre présence. ![]() Benny Beetle In Colorworlds Chaque écran de jeu se compose de différentes zones fermées contenant des dalles d'une couleur donnée. Dans chacune de ces zones, Benny devra parcourir les dalles dans un certain ordre. Une fois la séquence correcte trouvée, le passage sur la dernière dalle déclenche l'ouverture de la zone vers la suivante. Évidemment, pendant ce temps, des fourmilières vous mènent la vie dure en déversant sur vous leurs légions d'hyménoptères. C'est là que réside la principale difficulté du programme : dans l'affolement, il est bien difficile de garder les idées suffisamment claires pour se souvenir du chemin à prendre. Il n'est pas nécessaire d'emprunter toutes les dalles pour ouvrir la voie, cependant, certaines vous procureront des bonus. A vous de décider si le jeu en vaut la chandelle, les bonus obtenus en passant sur les dalles colorées ne pouvant vous octroyer que des points ou de l'énergie. Il est possible, à tout moment, d'accéder à un écran d'inventaire permettant de choisir une arme parmi celles ramassées. Chaque monde est divisé en plusieurs niveaux et, la difficulté augmentant, parvenir au deuxième monde ne sera le privilège que des as de la manette. Un défi en perspective, car Benny Beetle in Colorworld est un jeu très facile d'accès mais très difficile à maîtriser. Goliath (Mac Software) Second logiciel en préparation chez Mac Software, Goliath est un pur jeu de réflexion. Vous pourrez y affronter un ami, l'ordinateur, ou Goliath lui-même. Le principe de base est extrêmement simple : il s'agit de capturer, sur le plateau de jeu, le plus grand territoire possible. Pour ce faire, il vous est attribué à chaque tour une forme géométrique que vous pouvez, comme dans Tetris ou Rampart, faire pivoter avant de la placer. Une surface de trois cases sur trois dont vous parvenez à combler le dernier espace vacant, vous est acquise. Attention, toutefois, à ne pas laisser de zone incomplète car si votre adversaire obtient la pièce nécessaire, il la capturera entièrement. Ceci autorise de fréquents rebondissements et un joueur dans une situation désespérée, peut, en un tour, inverser la tendance. Afin de prolonger sa durée de vie, Goliath dispose de différents niveaux d'adresse pour l'ordinateur et de divers plateaux aux formes changeantes. Côté technique, pas de révolution à attendre en ce qui concerne la réalisation. Des pions, des interstices pour les y loger : le graphisme est d'une simplicité à toute épreuve. Pas d'animation, si ce n'est la rotation et le déplacement des pièces ; là non plus, rien de transcendant. Pourtant, Goliath est un jeu qui, en dépit de son aspect austère, pourrait bien égayer les longues soirées de nombre de joueurs à travers le monde. La raison en est simple : il est aussi aisé à comprendre que riche en possibilités. A l'instar de ses deux parrains, Tetris et Othello, Goliath devrait donc rencontrer le succès. Diplomacy (Avalon Hill Games) Avalon Hill Games nous prépare un jeu de guerre classique, saupoudré d'une dose de géopolitique. Diplomacy est un jeu qui s'adresse aux vieux routiers du conflit stratégique, blanchis sous le harnais des guerres, pratiquées des années durant. Jusqu'à six joueurs peuvent prendre part à une partie, qu'ils soient gérés par l'ordinateur ou par des êtres humains. A chacun des belligérants est attribué un pays dont il devra assurer la défense contre tout envahisseur. Il faut également veiller à faire prospérer sa nation d'élection, afin de pouvoir financer la conquête d'autres territoires. Il est possible de déterminer soi-même la durée totale de la partie, ainsi que des tours respectifs des joueurs. Divers scénarios sont proposés, de difficulté variable, de manière à pouvoir se faire la main sur les plus aisés avant de passer aux choses sérieuses. Les campagnes démarrent en 1901 et, tout au long du jeu, des fenêtres de dialogue vous informeront des évènements majeurs survenant au fil des années. Toute la finesse du programme réside dans la conduite de vos relations diplomatiques avec les autres pays. Vous pouvez, bien sûr, déclarer la guerre à vos voisins, mais également signer des pactes de non-agression ou carrément d'alliance. La troisième option est à utiliser avec discernement, car si un allié vous est précieux en cas d'invasion de votre territoire, ses propres visées impérialistes risquent de vous entraîner dans des conflits qui n'arrangent guère vos affaires. Essayez donc de choisir des alliés dont les objectifs à court terme sont proches des vôtres. Vous pouvez localiser et déplacer vos troupes par le biais d'une imposante carte du monde ainsi qu'en suivre l'évolution. L'intégralité du jeu se déroule sur cet écran statique, c'est un peu dommage, même si l'animation ne prime jamais dans les jeux de guerre. Toutefois, celui-ci sera, à chaque début de tour de jeu, agrémenté de multiples messages d'information. Cette somme d'éléments doit être analysée avec le plus grand soin, bien souvent, c'est là que la partie sera gagnée ou perdue. Gardez bien en mémoire vos ressources actuelles ainsi que celles de vos adversaires afin d'exploiter au mieux ces informations. Si vous pratiquez fréquemment les jeux de guerre de plateau, Diplomacy devrait vous donner satisfaction et vous fournir à toute heure de la journée (ou de la nuit !) des partenaires prêts à vous affronter. Team Hutch (Creative Edge) Les programmeurs de Creative Edge tenaient absolument à écrire un jeu dans le style d'une course de voitures ou de motos. Ils ont donc réuni, sur toutes les bécanes, tous les titres entrant dans cette catégorie qu'ils connaissaient, pour voir précisément, ce qu'ils pouvaient faire de mieux ou de nouveau dans un domaine déjà très en vogue. Leur préféré a été Iron Man Stewart, un vieux eu sur Commodore 64 qui date de six ou sept ans. Team Hutch est donc une course de voitures, mais pas sur des circuits goudronnés, ni même en ville ; les courses se déroulent dans la boue, sur des pistes pleines de bosses et d'obstacles, du cross, en fait. Le joueur peut piloter un monster truck, un buggy de plage ou des bagnoles de stock car. De très nombreux circuits sont intégrés dans Team Hutch, certains sont uniquement destinés aux courses de vitesse, d'autres vous laissent plus de liberté et de moyens de vous exploser la tronche. Vous devrez sauter par-dessus des rivières, vous devrez passer sur des tremplins ou des buttes. ![]() Team Hutch Le mode deux joueurs est, de loin, le plus intéressant mais aussi le plus impressionnant. L'écran se divise en deux, chacun sa fenêtre, et les deux joueurs peuvent faire partie de la même équipe ou bien s'affronter en essayant de cartonner l'autre au maximum et en le propulsant dans tous les sens. Gareth Davis (programmeur de Suspicious Cargo) se charge actuellement de la programmation et Sandra Lloyd (graphiste sur Nintendo), des sprites et des décors. Techniquement parlant, le programme tourne en 50 images/secondes, ce qui assure une rapidité et une fluidité irréprochables. Les six types de véhicules disposent tous de plus de 250 étapes d'animation chacun. Les véhicules ont été réalisés à l'aide de Sculpt 3D sur Amiga, puis sauvés et retouchés avec Deluxe Paint. Ainsi, les rotations des véhicules sont tout à fait exceptionnelles. Cranog (Creative Edge) Cranog est un jeu de rôle/aventure basé sur les légendes celtiques anciennes et avec des personnages tirés de vieux récits. L'idée du jeu tourne autour d'une quête visant à rouvrir la voie qui mène aux anciens temps en ramassant et en réunissant les morceaux d'un talisman. Le monde du jeu est basé sur Tir-n'an-Og, le pays de l'éternelle jeunesse. Les personnages et même les animaux que vous rencontrerez sont extrêmement importants pour le déroulement de l'histoire ; ils vous apporteront énormément d'éléments. ![]() Cranog L'écran défile à 360 degrés et affiche une sorte de perspective très efficace quand vous passez derrière des arbres et des bâtiments. Certaines énigmes à la Monkey Island nécessiteront d'être résolues avant d'avoir accès au reste du jeu pour y récupérer des tonnes d'or, de bijoux et des clés qui permettront d'avancer encore. Vroom Multiplayer (Lankhor) Il n'y a pas si longtemps, la sortie de Vroom avait redoré le blason de l'Atari ST, le jeu était, et reste encore, d'une qualité technique telle qu'il poussait d'un cran en avant les capacités de la bécane, dans le monde du jeu en tout cas. Ensuite, c'était au tour d'une disquette de données de tomber sur le marché, histoire de rajouter quelques circuits et de permettre l'utilisation de la manette dans tous les modes de jeu. Le petit monde de Vroom était déjà bien complet mais c'était sans compter sur l'énergie de Lankhor : le premier trimestre 1993 verra la sortie de Vroom Multiplayer pour Atari ST et Amiga. Au programme, tout ce qui était déjà présent dans la version précédente plus un mode deux joueurs sur le même écran et de nouveaux circuits. L'écran est donc divisé en trois parties : en haut, les indications qui ont trait à la course avec le tracé du circuit et les meilleurs temps, puis en dessous, une zone de jeu pour chaque joueur. Par rapport à Vroom normal, appelons l'ancêtre ainsi, la fenêtre de jeu est donc deux fois plus petite en hauteur. Les graphismes ont alors été retravaillés, ou plutôt seront retravaillés ; pour l'instant, au stade de la préversion, ce ne sont que les anciens graphismes écrasés en hauteur. Les deux joueurs se déplacent simultanément, et le jeu va toujours aussi vite, ce qui veut dire qu'il est très rapide. La partie à un joueur a été améliorée encore un peu et l'action est encore plus rapide, à en devenir étourdissante. Tellement rapide qu'il faudra une sacrée dose d'entraînement pour aller à la vitesse maximum sans se manger tous les arbres qui bordent la route. Les nouveaux circuits intégrés à Vroom Multiplayer seront sûrement plus délirants, - avec beaucoup de montées, de descentes et des virages mortels - que les circuits officiels qui étaient disponibles dans les précédentes versions. A noter qu'une version Falcon, prévue également, devrait permettre à quatre joueurs de jouer simultanément sur le même écran. Fabuleux. Le tout en suraffichage pour avoir une fenêtre de jeu la plus large possible. Sukiya (Lankhor) Nous vous l'avons déjà présenté rapidement dans les actualités du dernier numéro, voici Sukiya, le troisième volet des aventures de Jérôme Lange. Après le Manoir De Morteville, après Maupiti Island, Sukiya vous enverra au Japon. L'inspecteur que vous incarnez pour la troisième fois, part normalement se reposer dans un monastère pour revoir un vieil ami. Son métier l'ayant malheureusement précédé et son destin ne voulant pas le lâcher, Jérôme Lange se verra embarqué dans une nouvelle enquête. Un chimiste très célèbre a été assassiné, dans ce lieu d'un calme et d'une sérénité qui en deviendront inquiétants. ![]() Sukiya
|