Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 13 juin 2025 - 09:35  

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Actualité : Les futurs succès de 1992 (huitième partie)
(Article écrit par divers auteurs et extrait de Génération 4 - septembre 1992)


Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga.

Robotsports (Maxis/Ocean)

Robotsports est un produit de chez Maxis, qui va être prochainement distribué en France par Ocean (sur Mac et sur Amiga). Il s'agit d'un jeu de stratégie dans lequel de un à quatre joueurs dirigent des équipes de robots à travers plusieurs épreuves meurtrières : destruction des autres, prise d'otages, capture du drapeau adverse ne seront que quelques-uns de vos objectifs. A chaque tour, vous avez un certain nombre de points à dépenser en mouvements ou en actions : sonder le terrain, tirer en rafales sur l'ennemi le plus proche... Il faut savoir à la perfection gérer vos déplacements, se protéger derrière des obstacles et établir des tactiques de combat. De la réflexion à l'état pur !

Robotsports
Robotsports

Bizzy Bros (Loriciel)

Une vallée baignée par le soleil, une flore erratique, une concession d'or abandonnée, des pièges par dizaines et cinq frères, voilà les éléments essentiels de Bizzy Bros. Enfin presque, puisque chacun des cinq frères possède des caractéristiques différentes qui vont s'avérer fort utiles pour progresser dans ce jeu d'action/réflexion. En effet, pour extraire l'or de la roche, nos cinq compagnons vont devoir déployer bon nombre d'efforts et faire preuve de coordination. Car avant de découvrir les pépites, il s'agit de creuser des galeries. C'est à cet instant que le premier des cinq frères entre en jeu.

Bizzy Bros
Bizzy Bros

Ensuite et pour ne pas périr sous un éboulement, il faut faire appel à un autre des frères pour étayer ces galeries (c'est-à-dire mettre des supports en bois). Si toutefois, nos chercheurs d'or rencontraient un obstacle comme des rocs impossibles à franchir avec la simple pelle manuelle, encore une fois pas de problème, il existe une solution : utiliser les talents du dynamiteur. Attention cependant, un bâton de dynamite détruit une large zone de l'écran et il vaut mieux ne pas se trouver dans les parages.

Les deux derniers personnages sont également très intéressants puisque le premier pose les rails permettant au wagonnet transportant l'or de regagner la surface et le second permet au joueur de construire des ponts pour rallier deux galeries entre elles. Bien sûr, chacun des personnages est intelligent et est censé effectuer des actions de son propre chef. De même, d'autres objets sont également utilisables comme des tapis roulants charriant l'or d'une galerie à une autre, etc. Une fois la concession d'or épuisée, le joueur passe à un autre niveau. Bien sûr, chacun des niveaux doit être terminé en un temps donné.

La réalisation du jeu est sympathique avec de bons graphismes et des animations pour chacun des personnages très réussies. Pour le reste, il est encore trop tôt pour se prononcer, le jeu étant prévu pour la fin de l'année 1992. En résumé, un bon jeu d'arcade/réflexion.

The Cartoons (Loriciel)

Builderland, vous vous souvenez ? Mais si, ce petit personnage qui avançait sans cesse à l'écran courant au devant de nombreux dangers sur qui veillait en ange gardien, vous en l'occurrence, qui aviez bien du mal à parer tous les dangers tellement le jeu était difficile. Eh bien, avec The Cartoons, l'histoire bégaie pour accoucher cette fois-ci d'un programme beaucoup plus jouable et aux nouveautés intéressantes.

The Cartoons
The Cartoons

Si le principe du jeu reste le même, protéger un garnement dont la seule obsession et d'avancer sans cesse, le joueur dirige cette fois-ci un autre personnage présent à l'écran et capable de beaucoup d'actions. De plus, en haut de l'écran à gauche se trouve une loupe représentant la nature et les objets entourant notre garnement ; une sorte de caméra de surveillance en somme. De cette façon, il est possible d'avancer loin dans le niveau afin de prévenir certains pièges tout en surveillant les actions du gamin. De plus et contrairement à Builderland où la moindre erreur était pratiquement fatale, il existe le plus souvent plusieurs moyens de s'en sortir. Enfin, un inventaire permettant de provisionner certains objets très utiles permet d'anticiper un problème non prévu.

La réalisation du jeu est, elle aussi, sensiblement différente avec un défilement différentiel et des décors utilisant la technique des ombres. Quant à la maniabilité, elle semble parfaite. Un jeu très amusant.

Doc Malone (Loriciel)

Ce jeu de tableau est sans aucun doute l'un des plus gros titres de Loriciel pour cette fin d'année 1992. Le jeu se veut long, extrêmement jouable et utilisant pleinement les capacités de l'Amiga. L'action plonge le joueur, un justicier de la Guilde d'État, en plein 27e siècle, en route vers le troisième millénaire, en chasse d'Alexander, l'ennemi public numéro un. En ces temps futurs, après la dernière grande guerre humaine, la planète se confondait en un désert de sable hostile et seule la cité de New York conservait un climat viable. La ville avait bien sûr subi de profonds changements pour donner naissance à NeoCity, un mélange de nombreuses races humaines baignant dans un climat de violence intense.

La chasse à l'homme de Doc commence donc ici et le mènera à travers plusieurs époques (en l'an 2630, la maîtrise des modules temporels ne pose plus aucun problème) tout au long des neuf niveaux du jeu. Ainsi, son premier objectif sera de détruire une base militaire construite par Alexander sur un petit, tout petit aérodrome français en l'année 1915.

Doc Malone
Doc Malone

Le jeu est en 2D vu de côté, comme un classique jeu d'arcade mais avec une particularité cependant, des graphismes assez superbes et surtout un triple champ de jeu ("trial playfield"), c'est-à-dire un défilement différentiel sur trois plans (tout comme pour Agony de chez Psygnosis, déjà sorti sur Amiga). Côté technique, c'est toujours aussi impressionnant avec plus d'une centaine de couleurs à l'écran, des sprites partout et dans tous les sens, une bande sonore intégrant un thème de fond et des bruitages, le tout (normalement) en 50 images par secondes.

Sur le plan de la maniabilité, le personnage réagit parfaitement à la manette et est capable d'effectuer bon nombre d'actions, toutes somptueusement animées. En plus de jongler avec son pistolet, Doc sera à même d'assembler des caisses de bois pour atteindre des sorties situées en haut de l'écran par exemple, ou bien encore de placer des bombes en certains endroits. De même, s'il se déplace le plus souvent à pied, Doc utilisera plusieurs moyens de locomotion comme un propulseur dorsal, un monorail, des chaussures fusées... Même remarque pour les bonus ; le pistolet de Doc pourra se transformer rapidement en une arme surpuissante capable de cracher plusieurs cartouches à la seconde. A noter aussi des interscènes narratives pendant lesquelles le joueur ne pourra intervenir mais observera le déroulement de l'intrigue entre les différentes phases clés du jeu. En bref, de sacrées aventures pour le "Rocketeer" du futur.

Entity (Loriciel)

Autre gros jeu de cette fin d'année 1992 chez Loriciel, The Entity est un pur jeu d'action proposant au joueur de prendre en main la destinée d'une héroïne. C'est à ma connaissance l'un des premiers jeux, voire le premier, dont le personnage principal est une femme (NDLR : et Vixen, King's Quest 4 et Laura Bora ?). Et quelle femme : avantageuse, pulpeuse, ronde... chaude quoi, avec tout ce qu'il faut là où il faut. En bref, le super canon ! Voilà qui commence bien.

Et dès qu'elle commence à bouger, c'est encore plus beau, elle doit survivre à plusieurs hordes de monstres pour ensuite affronter un chef de fin de niveau. Chacun d'entre eux se déroule dans un décor différent, tous somptueux graphiquement (32 couleurs), sur une longueur d'une cinquantaine d'écrans chacun. Largement de quoi se faire "blaster" donc ! De plus, l'action nécessite souvent de se hisser sur des plates-formes pour ramasser des bonus ou franchir des obstacles. Attention, chaque monstre de fin de niveau est une épreuve à part entière qui se déroule dans un périmètre délimité, environ deux écrans sur deux pour laquelle le joueur devra adopter une tactique de combat bien particulière, chaque fois différente, bien sûr.

Entity
Entity

Côté armement, notre héroïne serait plutôt du genre femme fatale avec ses tirs, multitirs et autre rayon laser guidé. Elle peut aussi emprunter des téléporteurs pour progresser plus vite ou bien revenir en arrière, qui sait ? De même, elle peut ramasser certains objets aux effets intéressants comme créer des plates-formes, se draper d'un bouclier ou bien encore voler.

Sur le plan technique, l'animation des personnages est donc très bien réussie, les "graphes" sont splendides et le jeu se déroule en 25 images par secondes. Les sons et bruitages n'étaient pas encore réalisés, de même pour la jouabilité qu'il fallait encore régler. En conclusion, un jeu qui a du corps !

D-Day (Loriciel)

Il s'agit sans aucun doute du projet le plus important de Loriciel et son développement a d'ailleurs déjà accusé plusieurs retards mais c'est promis, le jeu sortira... cette année, normalement en octobre prochain. Avec un titre pareil, il s'agit bien sûr d'un jeu historique traitant du débarquement de la Seconde Guerre mondiale, le 6 juin 1944. Et comme Loriciel aime faire les choses en grand, le joueur dirigera absolument toutes les forces en présence du côté des alliés.

Ainsi, le jeu intègre une simulation de chars largement inspiré de Sherman M4, une gestion des forces aéronavales et des différents corps de l'Armée de Terre, le tout opérant sur une carte extrêmement fidèle des lieux de l'époque. Chaque phase du jeu comporte une foultitude de possibilités permettant au joueur de manoeuvrer comme il le souhaite et de réécrire l'histoire. Pour l'Armée de Terre par exemple, le joueur dirigera en temps réel la progression de ses unités et décidera instantanément ou presque des cibles à traiter. En fait, D-Day peut carrément s'apparenter à un logiciel multi-jeux. Peu de choses étaient encore visibles, le développement se situant à Annecy, mais on vous reparle très rapidement.

Thierry Magnaldi Rally Cross (Loriciel)

Tous ceux qui suivent de près le championnat de France d'enduro et les grands raids africains ou sud-américains connaissent Thierry Magnaldi. Ce pilote moto, reconnu dans sa spécialité, va maintenant essayer de se faire un nom dans le milieu des jeux vidéo avec cette simulation très arcade de motos tous terrains. En fait, le jeu rappelle énormément des titres tels Supersprint ou Indy Heat avec une différence notable pourtant, en plus de remplacer les voitures par des motos, la présence d'un défilement suivant le tracé du terrain.

Thierry Magnaldi Rally Cross
Thierry Magnaldi Rally Cross

Autre nouveauté, les motos ne sont pas en bitmap mais en 3D vectorielle et leur animation est splendide avec gestion des ombres et des dérapages. A noter qu'il est possible de jouer en mode deux joueurs, l'écran se divisant alors en deux parties. Le circuit est bien sûr piégeux au possible avec des bosses, des cases accélératrices, d'autres ralentissantes, des portions très glissantes, des bourbiers, etc. Dans chaque course, un arrêt au stand est normalement prévu pour peut-être ravitailler ou bien changer des pièces défectueuses, ce n'est pas encore défini. A partir de là, tous les coups sont permis pour être le premier à franchir la ligne d'arrivée. Attention toutefois, les chutes sont au rendez-vous des moins prudents d'entre vous.

La maniabilité de votre engin se fait via la manette et même si les premiers tours de roues ne sont pas brillants, par la suite, les choses s'arrangent très vite. Un petit mot sur la réalisation du jeu, excellente avec un défilement très fluide et des graphismes très soignés. Reste à juger de la version finale !

Lotus 3 (Gremlin)

Une simulation automobile comme Lotus The Final Challenge, combinant les précédentes versions et intégrant, en plus, de nouvelles innovations, pouvait nous permettre d'atteindre un produit de qualité ! Eh bien rassurez-vous, c'est le cas ! Je vais commencer par la fin en vous signalant mon option préférée : on peut y jouer à deux en reliant deux Amiga ou deux Atari ST par câble null modem. En ce qui concerne le jeu lui-même, c'est beau, c'est fluide et c'est très rapide.

Différents types de courses vous sont proposés ; en championnat où il faut se placer dans les dix premiers pour continuer, ou en arcade dans lequel vous vous battrez contre le chronomètre. Après avoir choisi le style de course, vous avez le choix entre un circuit bouclé, ou une très longue piste, le mode "Run". Vous pourrez choisir votre voiture entre trois bolides aussi beaux et rapides les uns que les autres.

Le jeu dispose d'un éditeur de circuits assez génial, et tout à fait innovateur. Finies les longues heures passées à dessiner un circuit. Cet éditeur vous demande simplement de définir les différents paramètres qu'il propose, ceux-ci étant le nombre de courbes, leur courbure, le nombre de collines rencontrées, leur dénivelé, si la course sera plutôt rapide ou technique, la longueur de celle-ci, le nombre d'obstacles que vous trouverez sur le circuit, et enfin la force du vent. Chaque configuration correspond à une série de neuf lettres et deux chiffres correspondant au niveau de difficulté. Ceci dit, vous pouvez faire le contraire, ce qui créera une nouvelle course ! Encore plus fort : si vous êtes connecté à un autre ordinateur comme précisé ci-dessus, vous pouvez jouer un circuit que vous avez créé en entrant le même code sur les deux machines... Mais pas de panique ! Si les éditeurs vous saoulent, il existe déjà 64 parcours prédéfinis sur 13 niveaux de difficulté.

Côté sons, c'est également assez surprenant. En effet, vous disposez d'un autoradio à partir duquel vous pouvez sélectionner une des musiques (géniales) créées par les musiciens de Gremlin. Bref, un jeu de qualité que nous attendons avec impatience, et ne croyez pas que la Lotus Esprit Turbo que m'a généreusement offert la boîte d'édition ait quelque chose à voir dans mon jugement sur son produit !

Harrier Jump Jet (MicroProse)

De passage chez MicroProse, nous avons eu l'occasion de découvrir Harrier Jump Jet, le premier simulateur de vol totalement fait en Angleterre... et qui s'annonce plus que surprenant. Anglais jusqu'au bout, les concepteurs du produit ont donc choisi de simuler le vol d'un Harrier, avion... britannique comme il se doit. Pour ceux qui ne le connaitraient pas, cet avion est très particulier, puisque ses réacteurs sont orientables, ce qui lui permet de décoller verticalement tel un hélicoptère (en utilisant une quantité de carburant plus qu'importante), ce qui d'un point de vue stratégique est vraiment un atout.

Le jeu se déroule sur trois zones ; Hong-Kong, les Falklands et un monde fictif, Nord Kapp. Les missions sont générées aléatoirement, et peuvent se dérouler de jour comme de nuit, ce qui donne au jeu une durée de vie plus qu'importante. C'est cependant graphiquement qu'Harrier Jump Jet marque le plus, du moins dans la version PC que nous avons vue. L'avion, comme les décors, est dessiné selon la technique de Gouraud, ce qui donne des décors splendides, réalistes et surtout impressionnants. Je peux vous garantir que les poursuites dans les canyons valent bien celles du film Firefox ! Très réaliste (les programmeurs ont été aidé par la R.A.F.), bénéficiant d'une réalisation excellente et d'une introduction à tomber par terre, Harrier Jump Jet devrait marquer le monde des simulateurs de vol... une habitude chez MicroProse !

Nigel Mansell's World Championship (Gremlin)

Chez Gremlin, dans la famille voiture, j'aurais voulu la F1. Après Lotus The Final Challenge, voici Nigel Mansell's World Championship une simulation de Formule 1, et pas n'importe laquelle puisque vous conduirez la Williams Renault de Nigel Mansell, bande de petits veinards ! Profitant de l'expérience et des conseils de ce grand pilote, vous pourrez concourir sur les seize circuits du championnat du monde. Comme vous n'êtes pas tous des pilotes expérimentés, vous pourrez choisir la difficulté des circuits en partant du rase-bitume jusqu'aux meilleurs. De plus, si vous ne savez vraiment pas conduire une Formule 1, vous pouvez prendre des leçons de conduite avec Nigel Mansell, qui, en prime, vous révèlera tous les petits trucs des grands circuits.

Nigel Mansell's World Championship
Nigel Mansell's World Championship

Dans tous les cas, la fluidité des images est irréprochable, et pour ceux qui auront le temps de regarder autre chose que le circuit, ils pourront remarquer de trop beaux décors, et même quelques publicités pour quelques sociétés que je ne nommerai pas ici pour des raisons très longues à expliquer. Maintenant que vous savez que pour tourner il faut faire bouger un objet appelé volant, et que les pédales dans vos pieds ne sont pas là pour vous donner un handicap, vous pouvez vous mettre sur la ligne de départ. Toutefois, avant de démarrer, vérifiez que vous avez bien sélectionné les bons pneus (en fonction du temps), pris le bon moteur (en fonction du circuit), et pour les bravaches, bien mis le boîtier de vitesse en manuel. Vérifiez si vous avez bien mis votre ceinture, réglé vos rétroviseurs, et n'oubliez pas que les jolies lumières sont là pour donner le départ.

Pour certains circuits, il est vital de consulter Nigel Mansell afin de savoir comment se comporter sur le circuit ; il y a parfois des courbes très difficiles à négocier. Dernier conseil, ne prenez pas trop de risques pendant les courses de qualification car il vaut mieux partir en quatrième ou cinquième position qu'en dernière du fait d'un accident. Un jeu qui s'annonce vraiment super !

Ragnarok (Mirage)

Ce jeu s'inspiré directement d'un très ancien jeu Viking se jouant sur un échiquier. Ragnarok représente dans la mythologie nordique la fin du monde et le début d'une nouvelle ère, celle des hommes. Un combat fratricide oppose donc les Dieux vikings. Odin, Thor, Frey, Heimdall... du côté des divinités "bonnes", contre Loki, Fenrir, Surt pour les méchants.

Odin se rend donc sur terre pour affronter douze adversaires en un combat singulier se déroulant autour de cet échiquier. Les pièces présentes sur le plateau représentent, en effet, les différents dieux, le jeu s'avérant en fait n'être qu'une répétition de ce que sera Ragnarok. Pour le joueur qui dirige Odin, le but est simple : faire sortir cette pièce particulière en dehors de l'échiquier. Pour son adversaire, le but est exactement opposé, empêcher la pièce représentant Odin de sortir du plateau de jeu. Chacune des pièces se déplace et possède des caractéristiques différentes. Il faut donc apprendre à utiliser ses spécificités et élaborer des tactiques d'évasion ou d'encerclement.

Comme pour BattleChess, la prise d'une pièce adverse suscitera dans une fenêtre une animation du combat entre les deux adversaires. Un jeu de réflexion original avec une réalisation qui semble assez incroyable.

Legends Of Valour: The Dawning (US Gold)

Après Eye Of Beholder, la série des Might & Magic, voici un nouveau jeu de rôle proposé par US Gold. Mais attention, il s'agit cette fois-ci d'un jeu de rôle en trois dimensions, un peu dans le genre d'Ultima Underworld, mais avec de meilleurs graphismes et un très grand nombre d'effets sonores allant du bruit de la porte qui grince au hurlement des loup-garous.

Le monde de Legends Of Valour est entièrement interactif, c'est-à-dire que vous pouvez aller où vous voulez, faire ce que vous voulez, en gardant à l'esprit que toutes vos actions ont une répercution dans le jeu. A la grande joie de Didier Latil, sachez déjà qu'il est possible de jouer un humain, un elfe, et même un nain. Il faut d'abord déterminer la corpulence de votre personnage (maigre, musclé ou gros) en attribuant un potentiel à chaque caractéristique. L'apprentissage de la magie se fera plus tard grâce aux deux guildes de la ville et les sorts cléricaux seront disponibles dans les temples.

Legends Of Valour
Legends Of Valour

Côté scénario, ce n'est pas triste. Après avoir reçu une lettre de votre cousin Gareth, à la mort de votre père, vous décidez du haut de vos dix-huit ans de partir pour la ville de Mitteldorf. Votre village de départ dépendra de votre race, et selon le village, vous aurez plus ou moins d'argent. En chemin, vous pourrez relire la lettre de votre cousin qui parle de créatures maléfiques infestant la ville, des histoires de fantômes, gobelins, loup-garous et autres. La gloire et la fortune vous attendent peut-être dans cette ville, car il est connu que là où il y a danger, les compensations sont importantes pour une personne aventureuse.

En entrant dans la ville, vous la trouvez déserte, mais bientôt un coup de tonnerre et l'arrivée de deux gardes tétus vont venir compliquer votre aventure. Vous voilà bloqué en ville, par ordre du roi Farley Dacre. Votre première préoccupation sera de trouver un endroit pour dormir, mais pas de panique, l'auberge possède de belles chambres, et si votre estomac commence à crier famine, vous trouverez certainement une taverne. Dans ce lieu de perdition, vous pourrez manger, boire et jouer (la course de coccinelles est à la mode dans la ville). Ne buvez pas trop, vous pourriez être saoul et vous perdre ensuite en ville... et qui sait, peut-être vous réveillerez-vous dans la cave d'une maison, sans savoir comme vous y êtes arrivé. Bientôt dehors mais tout de suite arrêté pour "complicité avec un loup-garou", voilà que le scénario devient encore plus fou.

Par la suite, les principales questions qui vous viendront à l'esprit seront : pourquoi est-il interdit de regarder par les fenêtres ? Où puis-je trouver un docteur qui me soignera sans m'amputer ? Pourquoi les prêtres du temple n'adorent-ils pas tous le même dieu ? Pourquoi je ne me réveille jamais là où je me suis endormi ? Où vais-je trouver la carte magique, celle qui trace les plans automatiquement ? Dans quelle galère me suis-je fourré ? Réponses à la sortie de ce jeu, qui devrait marquer la fin de l'année 1992.

Nicky Boum (Microïds)

Prévu pour les semaines à venir, Nicky Boum est un joli petit jeu d'arcade qui sort des cartons de Microïds. Dans ce jeu de tableaux, vous incarnez le rôle d'un petit garçon bien décidé à nettoyer la forêt d'une effroyable sorcière. Le jeu comporte de graphismes splendides, avec des monstres assez variés que vous pourrez massacrer à coup de trognons de pomme !

Les niveaux sont au nombre de huit dans quatre mondes différents, de plus en plus inquiétants au fur et à mesure que vous vous approcherez de la sorcière. Un coup de chapeau tout particulier à la musique qui est l'une des plus sympathiques que j'ai entendues depuis longtemps sur ce type de jeu. Je finirai cet article par le cri de guerre de Nicky Boum que tout le monde répète dès qu'il l'a entendu : hop laaaa !

Super Sport Challenge (Microïds)

Super Sports Challenge est une nouvelle simulation d'athlétisme. Une de plus ? "C'est encore ma manette qui va morfler", rajouteront les plus familiers. Eh bien, vous avez tort. En effet, cette nouvelle simulation programmée par l'excellent Philippe Derambure diffère des autres, Elle vous obligera, en effet, à gérer au mieux l'énergie disponible de votre athlète. En effet, vous disposez quelque soit l'une des huit épreuves (100 m, 110 m haies, javelot, saut, natation...) d'une réserve d'énergie que vous dépensez selon le besoin. Si vous donnez tout au départ, départ canon mais arrivée lamentable. Nous attendons de recevoir une version définitive pour vous en dire plus sur ce jeu, que les malheureuses manettes et claviers surmenés attendent comme une alternative à une fin lamentable.

Super Sports Challenge
Super Sports Challenge

Troddlers (Storm)

Après l'invasion Lemmings, voici que nous arrive un jeu du même calibre, j'ai nommé Troddlers, basé sur le même principe, à savoir faire progresser toute une bande de petites bestioles complètement bornées à travers différents tableaux, et ayant pour seul objectif de se frayer un chemin vers la sortie.

Contrairement à Lemmings, ce ne sont pas les créatures (les troddlers) qui se débrouillent, mais deux petits serviteurs d'un magicien qui sont à l'origine de la libération malheureuse de ceux-ci. Ils disposent pour ce faire de petits blocs de pierre pour fabriquer un chemin aux troddlers, où de petits trampolines pour leur éviter de s'écraser en tombant de hauteurs trop importantes. Il faut signaler que les troddlers sont doués d'une capacité impressionnante à se déplacer sur les murs, voire la tête en bas. Seuls certains obstacles peuvent les faire tomber. Comme si tout cela n'était pas assez difficile, certains des troddlers se sont transformés en zombies et annihilent les troddlers vivants que vous devez sauver.

Sachez encore que vous pouvez jouer seul ou à deux, soit en coopération soit en compétition, auquel cas vous devrez non seulement sauver vos troddlers, massacrer ceux de l'adversaire, et l'empêcher de faire de même. Enfin, quand vous saurez que ce jeu doit comporter 100 niveaux en mode solitaire et 60 en mode multijoueur, vous comprendrez très vite qu'il risque d'être un de ceux dont on va beaucoup parler prochainement.


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