Obligement - L'Amiga au maximum

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Actualité : Les futurs succès de 1991 (neuvième partie)
(Article écrit par divers auteurs et extrait de Génération 4 - octobre 1991)


Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga.

Conan The Cimmerian (Virgin Games)

Fort de son succès avec The Spirit Of The Excalibur, Virgin Games proposera début septembre 1991 aux États-Unis, et sûrement d'ici la fin de l'année 1991 en Europe, leur toute dernière création en matière d'aventure et d'action, dans un premier temps sur PC. Conan The Cimmerian est donc un jeu d'arcade-aventure interactif, directement inspiré du personnage mythique, que l'on doit à l'imagination débordante d'un célèbre écrivain américain, Robert E. Howard. Films, bandes dessinées, jeux de rôles... sont les multiples supports vantant jusqu'à présent les exploits de ce barbare, mais il faut leur ajouter dorénavant les jeux sur micro-ordinateurs, avec ce superbe projet.

L'action correspond au début des aventures de Conan, alors qu'enfant, il voit ses amis et ses parents massacrés par des hommes à la solde de Thoth Amon, un être inhumain. Conan vit son enfance en esclavage et encore adolescent, il se lance dans une expédition vengeresse, avec pour seul but la mort de ce maudit prêtre de Set, responsable de cette tragédie. Sa mission lui fera découvrir plus de 200 endroits différents, soit en tout un minimum de 600 écrans de jeux, aussi bien en extérieur qu'en intérieur. Villes, forêts, cavernes, donjons, temples... constitueront autant de lieux intéressants à explorer.

Conan pourra y rencontrer plusieurs centaines de personnes, avec lesquelles il discutera pour obtenir divers renseignements, chacune ayant sa propre personnalité et ses propres occupations. Il devra aussi assez souvent combattre des ennemis. Serpents géants, araignées, rats-lézards, prêtres et soldats, là encore, vous n'aurez que l'embarras du choix.

Ses recherches lui feront aussi découvrir de nombreux objets, dont quelques-uns magiques, les sciences occultes faisant partie intégrante du monde d'Hyborea. Les combats se déroulent au cours d'une phase où les adversaires sont vus de profil. Vous disposez de trois bottes pour vaincre vos adversaires, les Compétences de combats de ces derniers et leur résistance étant très variables. Les voyages se font sur une carte représentant le pays, un zoom se produisant lorsque vous pénétrez dans un endroit particulier. En outre, Conan étant "invincible", vous ne mourrez que très difficilement. Au pire, vous serez blessé, très grièvement, ce qui vous fera perdre du temps, rendant le reste de l'aventure plus difficile.
La qualité des dessins, ajoutée à une excellente animation (avec des sprites de grandes tailles), font du jeu un régal pour l'oeil du joueur, d'autant plus que les graphistes ont totalement respecté les descriptions du monde de Conan, décrites dans les livres et dans les films. Les musiques sont elles aussi tout à fait dans le style du jeu, sans parler des bruits numérisés, surtout appréciables au cours des combats. Le jeu semble beaucoup plus du genre jeu de rôle que Spirit Of The Excalibur, qui était plutôt un mélange de stratégie, d'action et d'aventure. Encore une fois, on ne peut que s'extasier devant ce produit qui sera en outre entièrement traduit en français.

Willy Beamish (Dynamix)

Après Rise Of The Dragon et Heart Of China, la société Dynamix propose pour le mois d'octobre 1991, un jeu d'aventure ressemblant fortement à un dessin animé dont vous êtes le héros. Il s'agit en effet d'un jeu d'aventure, avec pour personnage principal Willy Beamish, un chenapan donnant bien du fil à retordre à ses professeurs, à ses amis et à ses parents. Toujours prêt à faire les quatre cents coups, Willy va se retrouver mêlé à une affaire beaucoup plus sérieuse, puisqu'il s'agit en fin de compte de participer au "Nintari Games Championship", une épreuve opposant de jeunes garçons sur divers jeux sur micro-ordinateurs.

Willy Beamish
Willy Beamish

Willy doit donc se débrouiller pour éviter tous les pièges qui constituent une journée pour un enfant quelque peu turbulent. Son animal familier, une grenouille surnommée Horny, lui posera malheureusement quelques problèmes, tout comme ses petits camarades ou les professeurs de son école. Le jeu ressemble beaucoup à Rise of The Dragon pour ce qui est du système de jeu, entièrement géré à la souris, ce qui est bien sûr ultrapratique. Pour se diriger, il suffit de cliquer sur les issues apparentes à l'écran. De nombreuses scènes animées viennent en outre résumer les principales mésaventures de notre charmant bambin. A certains moments, au cours des dialogues, vous aurez à choisir entre plusieurs réponses, qui seront plus ou moins bien perçues par votre interlocuteur, tout comme pour les précédents jeux d'aventure de chez Dynamix.

Le style des graphismes est, lui, par contre, totalement novateur, très BD, surtout pour ce qui est des divers personnages. Ils bougent et réagissent comme pour un véritable dessin animé, ce qui paraît logique lorsque vous saurez qu'un des graphistes travaillait auparavant chez Hanah Barbara et un autre chez Disney. Le style de jeu en résultant est un agréable mélange entre des décors très soignés et des personnages plus dans le style cartoon, un peu moins jolis, mais merveilleusement animés.

Très drôle, le jeu s'annonce comme un vrai dessin animé interactif. La version PC sortira en octobre 1991 en VGA et EGA, mais il vaut mieux avoir au minimum un 386 à 16 MHz afin d'obtenir une très bonne qualité pour ce qui est des animations. A noter qu'une version Amiga est prévue pour le début de l'année 1992.

World Class Cricket (Audiogenic)

Après le football américain et le base-ball, c'est maintenant le cricket, sport typiquement britannique, qui est adapté sur micro-ordinateurs par la société Audiogenic. Nous leur devions l'excellent World Class Rugby, et sur ce que nous avons pu voir du jeu de cricket, il s'avère que cet éditeur possède de très bonnes possibilités dans ce genre d'adaptation.

Pour ce qui est des règles exactes du jeu, ne comptez pas trop sur moi pour vous les expliquer, cela prendrait quinze pages et des heures de recherches. Il faut cependant tout de suite rappeler que le cricket ressemble énormément au base-ball pour ce qui est du principe, et donc de la version micro-ordinateur. Vous jouerez tour à tour le rôle de vos batteurs et de vos lanceurs dans divers matchs, amicaux ou comptant pour le championnat. La réalisation du jeu sur Amiga et Atari ST semble très bonne, aussi bien pour ce qui est de la qualité des graphismes que pour l'animation des joueurs sur le terrain, très réaliste. En outre, divers événements aléatoires semblent intervenir au cours des matchs. Le ciel s'assombrit, des gouttes de pluie commencent à tomber, puis c'est l'averse et le match est annulé. Reste à savoir, si malgré la différence culturelle, le public français sera intéressé par cette simulation.

Devious Design (ImageWorks)

Aparaissant comme l'un de ces nombreux jeux de réflexion qui nous envahissent, et édité pour cette fin d'année 1991 par la société Mirrorsoft, Devious Design n'est certes pas le meilleur de tous, ni le plus époustouflant techniquement, mais il s'affirme tout de même comme un excellent logiciel. Appartenant de la famille des jeux de réflexe-réflexion, Devious Design apporte son lot de nouveautés dans cette catégorie. Le but du jeu est très simple et s'inspire en fait du principe de jeu de Tangram. Le joueur doit disposer des pièces en lieu et place des dessins présents à l'écran. Seulement voilà, bien souvent leurs formes ont subi une rotation, ou bien alors se trouvent placées à n'importe quel endroit de l'écran. Il faut donc les tirer, les soulever et les déplacer pour fini chaque niveau.

Devious Design
Devious Design

Le maniement du héros est assez surprenant, du moins au début, puisqu'il possède la particularité de pouvoir marcher dans n'importe quelle position. C'est ainsi que vous le verrez évoluer la tête en bas ou complètement de côté, arpentant à la verticale ou à l'horizontale une des pièce du jeu, ou bien encore un élément di décor. Le jeu comporte un système de bonus qu'il s'agit de ramasser avant qu'ils ne disparaissent, et chaque niveau est chronométré.

Deathbringer (Empire)

Deathbringer est le nom de l'épée vampirique du héros, et c'est une des premières fois que l'on peut voir apparaître sur micro-ordinateurs un "clone" du fameux Elric, héros inventé par Michael Moorcock. Cette épée maudite a été forgée par les plus puissants magiciens maléfiques pour détruire Karn, le barbare. Or, vous êtes justement Karn, et par un mystérieux concours de circonstances vous êtes entré en sa possession. Le seul problème vient du fait que cette épée est maudite. Elle se nourrit de l'énergie des personnes que vous tuez, et elle est toujours assoiffée de sang. Il faut donc, sans arrêt, tuer des ennemis, sinon l'épée devient incontrôlable pour finir par se retourner contre vous.

Mis à part cela, le jeu ressemble à un Barbarian amélioré, avec plus de 30 niveaux de 20 écrans de long chacun, ce qui vous donne une idée de la taille totale du jeu. En outre, vous pouvez aller sur la droite ou sur la gauche, chaque niveau étant en fait "circulaire". De nombreux ennemis vous attaqueront, ainsi qu'un énorme monstre en fin de niveau. Si le jeu ne semble pas pour l'instant exceptionnellement beau (nous avons vu la version Atari ST), il possède par contre une particularité technique impressionnante avec 36 plans de défilement parallaxe. Dingue, non ? En fait, chaque plan est constitué d'une ligne de points défilant à une vitesse différente. Quoi qu'il en soit, l'impression rendue de défilement du paysage lors des déplacements est d'une rare qualité.

Pour ce qui est de la jouabilité, là encore, pas mal de choses étaient à revoir, le jeu étant pour l'instant trop dur. Les divers coups sont assez difficiles à maîtriser, mais l'amélioration de cet élément semble facile à implémenter. Un jeu bien agréable cependant, que nous espérons tester dans un prochain numéro.

Adrenalynn (Exponentia)

Présenté il y a quelques mois en rubrique préversions, Adrenalynn de la société Exponantia sera finalement distribué par Loriciel. Le jeu n'a guère évolué depuis sa première présentation, c'est-à-dire qu'il s'agit toujours d'un jeu de football futuriste opposant deux équipes de deux joueurs. Au niveau des options, Adrenalynn propose deux modes de jeux, entraînement et compétition, plus un mode démonstration. Dans le premier, le joueur a le loisir de choisir non seulement sa propre équipe, mais aussi l'équipe adverse, alors que dans le second, le joueur peut choisir uniquement les joueurs de son équipe. Le choix des protagonistes s'effectue parmi une galerie de dix-sept joueurs androïdes et quatre joueurs humanoïdes. Il faut noter que ces joueurs se déplacent sur un plateau, ces derniers glissant sur le sol. Quant à la durée du match, elle est également modulable.

L'objectif du jeu est bien sûr de marquer le maximum de buts à l'équipe adverse, tout en utilisant au mieux les différents bonus présents sur le terrain. Celui-ci est vu de dessus à la manière de Kick Off, et comporte certains obstacles comme des bornes, parfois aimantées, influant sur la trajectoire de la balle. Mais au bout de quelques minutes de jeu, et surtout en ayant opéré l'ordinateur, le joueur s'aperçoit que lesdits obstacles peuvent lui permettre, grâce aux rebonds, de nombreuses combinaisons de tirs. Le bonus apparaissant aléatoirement sont du même type que ceux de Speedball. Ainsi, le joueur pourra de venir invincible, gagner des points de vie, ou bien encore bloquer l'accès de ses buts.

La réalisation d'Adrenalynn ne souffre aucune critique, le défilement est parfait et les bruitages très bons. Reste à tester le jeu le mois prochain !

Eternam (Infogrames)

Fruit d'une nouvelle politique de développement axée sur les PC et compatibles ainsi que les techniques CD-ROM, les prochaines productions de la société Infogrames, dans le domaine des jeux d'aventure animés, risque fort de concurrencer les meilleures du genre. En effet, tout comme Sierra On-Line ou Lucasfilm Games, l'accent est porté sur la réalisation et l'essence du jeu. Sur le dernier point, le scénario d'Eternam reste classique, tout en ayant déjà fait ses preuves. Le joueur, par le biais d'une enquête de sécurité sur "l'Archipel" perdue quelque part dans la galaxie, sera amené à voyager dans le temps et à rencontrer de nombreux personnages de légendes. S'il s'agit bien d'un jeu d'aventure, le jeu comporte tout de même quelques éléments de jeux de rôle, comme l'expérience du joueur évoluant au cours de la partie ou la possibilité de jeter des sorts.

Eternam
Eternam

Au niveau de la réalisation, Eternam est en revanche beaucoup plus novateur en intégrant de multiples techniques issues du cinéma. D'ailleurs, l'élaboration du projet a mobilisé un véritable réalisateur et nécessité la rédaction d'un scénario complet. Par ailleurs, le parallèle avec le cinéma se retrouve aussi dans les choix graphiques avec des angles de vision assez particuliers. Même remarque pour certains enchaînements de lieux, par exemple, le personnage pourra entrer dans une pièce entr'aperçue par une porte, cette dernière venant occuper petit à petit tout l'écran (pas de séquence "cut"). D'autre part, lors d'actions bien précises, le jeu initialement en 3D, a la manière des Sierra On-Line, changera totalement d'aspect pour zoomer sur le personnage et proposer une phase de jeu à la Dragon's Lair. A noter que ces scènes, très nombreuses, apportent en plus du rythme beaucoup d'humour.

Sur le plan technique proprement dit, le jeu dans sa version PC comprend 256 couleurs, gère la majeure partie des cartes sonores et offre de superbes graphismes. Eternam est également prévu sur Amiga mais pour 1992.

Final Blow (Sales Curve)

Après l'excellent Rod-Land le mois dernier, le prochain jeu de la société Storm est d'un style totalement différent, puisqu'il s'agit d'un jeu de boxe, Final Blow, adaptation du jeu d'arcade du même nom de Jaleco. La version sur micro-ordinateur comporte de nombreux adversaires aux styles différents et proposera au joueur un défi en plusieurs étapes (ou combats), pour finalement être engagé pour le match du siècle et avoir une chance de briguer la couronne mondiale.

Final Blow
Final Blow

Au niveau des possibilités, le jeu est classique et tous les coups de la boxe sont autorisés : direct, crochet, coup de poing remontant, enchaînement des deux mains, esquive, contre, parade... La jouabilité semble excellente et la vitesse de jeu très grande.

La particularité du jeu d'arcade était de proposer d'énormes sprites. Eh bien, la version micro-ordinateur lui est très fidèle, puisque les combattants de Final Blow occupent pratiquement la moitié de la hauteur de l'écran. Autre point positif, l'animation des sprites semble également assez soignée, surtout en ce qui concerne le haut du corps. D'ici la sortie effective en boutiques, le logiciel devrait subir de nombreux changements avec encore plus d'animations, et surtout l'implémentation d'une ambiance sonore digne des plus grands combats du Caesar's Palace.

Another World (Delphine Software)

La sortie d'Another World est toujours prévue pour le mois de novembre 1991. Je vous rappelle que le jeu a été complètement réalisé par Èric Chahi (graphismes, sons et programmation), déjà maître d'oeuvre sur Les Voyageurs Du Temps. Le jeu utilise à fond la technique des polygones, reprise dans Croisière Pour Un Cadavre, apportant un réalisme encore inégalé sur micro-ordinateurs.

Sur le plan du scénario, la présentation du jeu longue de près de deux minutes, est tout à fait explicite, montrant un scientifique se rendant tout naturellement à son laboratoire pour y effectuer une expérience classique sur la composition de la matière, à l'aide d'un accélérateur de particules. Malheureusement, au même moment un orage éclate, la foudre intervenant pendant le déroulement de l'expérience. Cette énorme charge électrique bouleverse les données du problème, projetant notre héros dans un autre monde. Très vite, le joueur se rend compte que la région est hostile, et qu'avant toute chose, il s'agit de rester en vie ! Au cours de ses aventures, Lester (patronyme de notre héros) sera amené à rencontrer de multiples interlocuteurs, dont un autochtone, lors de sa première incarcération, voulant tout autant échapper aux habitants de ce monde. Ayant un but commun, ces deux personnages deviendront des alliés et se retrouveront tout au long de la partie. Ce complice s'avérera d'une aide très précieuse lors de situations délicates. Après de nombreuses embûches, toutes mortelles en cas d'échec, Lester réussira à atteindre une cité via un réseau de grottes et de souterrains. Une fois dans la place, les problèmes redoubleront pour enfin terminer au coeur de ce monde étrange.

The Brainies (Titus)

Développé dans le sud-ouest de la France, du côté de Bordeaux, pour le compte de Titus, The Brainies est le tout nouveau jeu de la jeune société de développement Atreid Concept, déjà responsable de la version Macinstosh de Pick'n Pile. Il faut d'ailleurs signaler que cette société développe sur micro-ordinateurs 16 bits et plus (les versions NeXt feront partie de leur catalogue) et sur Super Famicom.

Le principe du jeu, mener des pièces de couleur sur leur base respective en utilisant les murs, les objets, ou bien une autre pièce pour changer de direction, est simple et déjà connu. Mais The Brainies compte tout de même de nombreuses améliorations tant sur le plan technique que des idées. Tout d'abord, les pièces ont été remplacées par de petits animaux, en fait des petites boules de poil, entièrement animées. Ensuite, les décors ont subi de grosses modifications, pour finalement aboutir sur des graphismes sympathiques et dignes des meilleurs jeux consoles du même type. De plus, les programmeurs ont inclus des téléporteurs, des bonus, des flèches directrices, des bâtons de dynamite...

Mais c'est bien l'environnement sonore du jeu qui surprend le plus, c'est bien simple, les musiques sont absolument géniales. En ce qui concerne l'ergonomie du jeu, aucun problème, après avoir sélectionné le brainies à déplacer, il suffit d'indiquer la direction voulue. Petite précision, sachez que les brainies ont leur propre (sale) caractère, un élément dont il faut tenir compte ! En effet, à trop longtemps se côtoyer, des tensions peuvent apparaître et une bagarre éclater...

Megatraveller 2 (Paragon Software)

Après le formidable succès du premier épisode sur micro-ordinateurs, il semblait normal de voir arriver une nouvelle version du jeu, avec encore plus de graphismes, plus d'options et plus d'aventures. Paragon nous proposera tout cela pour très bientôt, mais le jeu sera cette fois distribué par Empire. Le programme est toujours inspiré des règles du jeu de rôles original, avec quelques innovations permises par la micro-informatique.

Le scénario a, en outre, été écrit par Marc Miller, le créateur du jeu de rôles, c'est vous dire si un grand intérêt a été accordé à la crédibilité de l'histoire. Pour ce qui est de la réalisation technique, de gros efforts ont été produits. Si Megatraveller 1 était passionnant, il ne bénéficiait pas par contre de graphismes et de sons super géniaux. Il semble qu'il en sera tout autrement cette fois-ci, avec une version PC VGA vraiment étonnante, des musiques gérant toutes les cartes et des bruitages sympathiques.

Le jeu en lui-même reste cependant le même, avec beaucoup plus d'options accessibles, plus de 35 professions et 125 compétences disponibles, dix vaisseaux spatiaux, dont un relevant d'une technologie extraterrestre, plus de 100 planètes à explorer, avec de nombreux lieux particuliers sur chacune, et de nombreux objets, armes et armures en tout genre. Je ne vous parle même pas des systèmes de combats, aussi bien personnels que pour les affrontements entre vaisseaux. Tout peut être géré automatiquement par l'ordinateur et vous pouvez diriger toutes vos forces a l'écran. Une version Amiga est également prévue.

Eye Of The Storm (Empire)

Eye Of The Storm est le nom de la tache rouge que l'on peut voir sur la surface de Jupiter. Des formes de vies étranges ont été découvertes dans cette région de notre système solaire, et la zone a été déclarée comme ouverte à tous et à toutes. Vous êtes l'un de ces nombreux mercenaires qui, à bord de leurs vaisseaux, parcourent "l'oeil du cyclone" , à la recherche de richesses. Vous vous en doutez, sous ce nom, se dissimule un nouveau jeu en 3D dans le genre Elite. En fait, Eye Of The Storm s'avère à première vue beaucoup plus intéressant que ce dernier, avec un scénario largement plus travaillé et complexe. En effet, même si Elite était un très bon jeu, il était trop répétitif pour satisfaire tout le monde. Les auteurs de EOF nous ont promis de nombreuses surprises, avec une aventure tout à fait dans l'esprit du feuilleton américain Star Trek. Il y aura bien sûr des combats, du marchandage avec d'autres entités, mais aussi l'exploration de mystérieuses régions.

Eye Of The Storm
Eye Of The Storm

Si l'aventure semble intéressante, elle est grandement aidée par une réalisation technique parfaite. Les formes en 3D sont à la fois originales et superbes, non seulement elles sont très finement dessinées, ce qui est assez difficile à concevoir avec des polygones, mais les auteurs du jeu ont en plus utilisé un système de textures et d'ombres appliquées sur les formes polygonales. Le mieux reste cependant l'animation de tous ces objets en 3D, plus de cent quarante selon les gens de chez Empire, à la fois hyperfluide et rapide, et ce même sur un PC 286 à 12 MHz. Il faut savoir à ce propos que le jeu fonctionnera aussi bien sur un 8086 à 4,77 MHz monochrome que sur un 486 à 33 MHz couleur. Des versions Atari ST et Amiga sont également prévues.

Elvira 2: The Jaws Of Cerberus (Accolade)

La suite du formidable jeu d'aventure interactif édité par Accolade l'an dernier est en passe d'être fini très bientôt, sur PC tout d'abord, les versions Amiga et Atari ST suivront de très près. Sur ce que nous avons pu voir, il ne fait aucun doute que ce deuxième volet devrait rencontrer un succès encore plus foudroyant que son petit frère.

Une fois de plus, Elvira s'est mise dans une situation désespérée. Propriétaire d'une société de production de films d'horreur, elle a mystérieusement disparu. C'est donc à vous de découvrir ce qui lui est arrivé, à travers un jeu environ quatre fois plus grand que Elvira I, soit environ 4000 écrans de jeu. Vous devez ainsi visiter trois immenses plateaux de tournages. Le premier est une reconstitution d'une bâtisse victorienne. Le deuxième est un labyrinthe dans des catacombes. Le dernier, enfin, est l'inévitable cimetière, avec, comme il se doit, un brouillard mystérieux.

Les graphismes semblent être encore plus fins et plus variés que pour Elvira, mais ils sont d'un genre beaucoup plus sérieux, tout comme l'aventure dans son ensemble. Le système de jeu a, lui aussi, été quelque peu modifié, et ce, pour le plus grand bien de l'aventure. Outre le nombre beaucoup plus important de lieux à visiter, vous aurez aussi à affronter beaucoup plus de créatures démoniaques, dont le fameux Cerbère, créature mythique à trois têtes. La magie est, elle aussi, plus variée, avec environ deux fois plus de sorts et un système pour lancer les plus puissants. Avec toutes ces améliorations et le soin qu'apporte Accolade à la finition de ce jeu, il ne fait aucun doute qu'il va être un des succès de cet hiver.

Il est à noter en outre la prochaine sortie d'Elvira, le jeu d'arcade, développé par la société Micro Value. En démonstration au salon ECTS, le jeu semblait vraiment très bien fait, en 32 couleurs.

Celtic Legends (Ubi Soft)

Le nouveau jeu de stratégie de chez Ubi Soft, annoncé sous le nom de "Magic Land" il y a quelques mois, risque de surprendre tout son monde, avec une réalisation et un intérêt qui semblent tous deux excellents. Le jeu oppose deux adversaires, pour la conquête du royaume de Celtica, constitué de 23 îles (soit autant de niveaux). Chaque joueur dirige en début de partie un magicien et sept soldats, basés dans une forteresse. Si les soldats n'ont comme seul intérêt que d'opposer une force armée à votre adversaire, il n'en est pas de même du magicien qui peut lancer de nombreux sorts. Parmi ceux-ci, les sortilèges d'invocations permettent de créer de nouvelles troupes assez variées, de puissance et de coût en points de magie plus ou moins importants. Vous avez ainsi la possibilité de créer par exemple de nouveaux magiciens, qui a leur tour vont gagner des points d'expériences au fur et à mesure des combats, ce qui leur permettra de gagner de nouveaux sorts et pourquoi pas, d'invoquer de nouvelles troupes.

Mis à part cela, vous pouvez séparer vos troupes, sachant qu'au maximum, vous aurez huit créatures par unité. Il faut donc savoir diviser ses forces sans pour autant les affaiblir, occuper les cercles magiques sur lesquels vos magiciens sont plus puissants et construire de nouvelles forteresses qui vous protégeront des attaques ennemies. Un élément aléatoire intéressant a été introduit dans le jeu, avec la présence d'indigènes, attaquant au hasard l'un ou l'autre des joueurs.
Apparemment très sympathique, le jeu possède en outre des graphismes vraiment superbes et d'une variété surprenante. La gestion à la souris du jeu semble très facile, mais il faudra attendre le mois prochain pour avoir la confirmation de ces premières impressions complètement favorables.

Civilization (MicroProse)

Après le fabuleux Railroad Tycoon, Sid Meier, cofondateur de la société MicroProse, nous propose pour très bientôt (octobre 1991 pour les possesseurs de PC et compatibles, plus tard pour les autres) sa toute dernière création, Civilization. Votre but est cette fois-ci de permettre le développement militaire, économique, social et culturel de votre population, dans une simulation multiple.

Vous pouvez choisir de jouer sur un siècle, ou sur la totalité de l'histoire, de 4000 avant J.-C. jusqu'à nos jours, voire notre futur. Dans ce dernier cas, vous serez amené à rencontrer des personnages historiques célèbres comme Gengis Khan ou Napoléon, et à résoudre divers problèmes comme la pollution au XXe siècle pour ne citer qu'un exemple. La représentation du terrain est en 2D, tout comme dans Railroad Tycoon, vos troupes étant représentées par diverses icônes, suivant les types. Les possibilités d'actions semblent vraiment très importantes, ce qui correspond parfaitement à cette simulation s'annonçant comme complexe. Il faut, en effet, gérer chacune de vos ville, assurer le développement de l'agriculture pour subvenir aux besoins alimentaires des populations, mais aussi continuer à investir du temps, de l'argent et des gens dans la recherche pour que la technologie évolue elle aussi. Un autre élément important vient des conquêtes ou des alliances ; que vous devez passer avec vos voisins, votre force militaire étant un de trois facteurs à surveiller en permanence.

Une encyclopédie a même été incorporée au jeu, avec les définitions et des explications sur tous les termes importants en rapport avec le jeu, ainsi que des écrans de statistiques sur divers facteurs. Civilization est un jeu très complet, que nous espérons pouvoir vous présenter plus amplement le mois prochain.

Heimdall (Core Design)

Les grands jeux naissent souvent de la rencontre de plusieurs individus exceptionnels, et Heimdall en est un exemple flagrant. A la base, Jeremy Smith, le président de la société Core Design et surtout Jerr O'Caroll, l'un des graphistes de l'équipe de Don Bluth. D'un côté, le désir de fournir aux joueurs un jeu de rôles différent de tout ce qui s'était fait jusqu'alors. De l'autre, des qualités artistiques merveilleuses, parfaitement mises en valeur sur micro-ordinateurs. Après environ huit mois de développement, le résultat semble plus que prometteur. Le jeu s'appelle Heimdall.

Heimdall
Heimdall

L'aventure sera composée de deux phases totalement différentes. La première est constituée de trois petits jeux d'arcade qui permettront de définir vos caractéristiques pour la suite. De même, suivant vos résultats, vous pourrez choisir vos cinq compagnons parmi un nombre plus ou moins important d'individus. La deuxième phase du jeu est, elle aussi, constituée de trois parties. Il s'agit d'explorer dans un premier temps Midgard, le monde des humains, pour retrouver le Marteau de Thor, puis Utgard le monde des géants pour la Lance De Frey, et finir par "échouer" à Asgard, le royaume des dieux, pour enfin découvrir l'épée d'Odin.

Du fait de la présence d'un des graphistes/animateurs de la "famille Bluth", les mouvements et les animations des divers personnages sont vraiment incroyables. Les connaisseurs auront par moment l'impression d'avoir affaire à un jeu du genre Dragon's Lair ou Space Ace. Les moins "accros" des jeux sur micro-ordinateurs auront, eux aussi, la curieuse sensation de jouer avec un véritable dessin animé.

Myth (System 3)

Certains d'entre vous se rappellent peut-être de ce jeu très connu dans le monde des machines 8 bits. System 3 avait réussi à créer un jeu d'arcade original très prenant, et une version 16 bits semblait donc dans la logique des choses. Mais voilà, les gens de chez System 3 sont des perfectionnistes et ils ont pas mal modifié version originale. Le résultat obtenu semble des plus prometteurs, avec de très nombreux points positifs à son actif. Tout d'abord l'introduction, une superbe scène animée prenant pratiquement une disquette entière, avec une ambiance sonore assez fabuleuse. Ensuite, les musiques et les sons sont parfaits, procurant au jeu une atmosphère déjà esquissée par le style des graphismes, mystérieux et oppressants.

Le jeu en lui-même reste assez classique, avec quatre mondes à explorer, chacun correspondant à une mythologie bien précise. Vous avez ainsi l'époque grecque, nordique, égyptienne, et enfin un dernier niveau où se trouve évidemment le gros méchant à éliminer. En fait, chacun de ces mondes est constitué de trois zones avec des décors très variés et surtout assez jolis. L'intérêt du jeu vient essentiellement du thème, la mythologie, qui va vous amener à rencontre de nombreux monstres légendaires tels que le Sphynx, l'hydre ou une chimère. Un autre point semblant vraiment intéressant vient du système de jeu, puisqu'en fin de compte, il va beaucoup plus loin que le simple jeu d'action. Vous pouvez en effet ramasser divers objets et armes que vous devrez utiliser à certains endroits.

Pour ce qui est de l'animation des sprites, là encore, il n'y a rien à redire, surtout pour votre héros, qui peut d'ailleurs utiliser plusieurs types d'attaques. Encore un jeu s'annonçant très bien, et qui semble n'être que le premier d'une longue série pour la société System 3.

Pit-Fighter (Domark)

Toute personne ayant pénétré au moins une fois dans une salle d'arcade, n'a pu manquer de remarquer cette borne de chez Tengen. Domark s'est lancé courageusement dans la conversion sur micro-ordinateurs, et il faut avouer que le défi semblait insurmontable. Heureusement pour nous, les programmeurs de la compagnie anglaise ont maintenant atteint leur maturité, et la version Amiga est des plus prometteuses. Même si le nombre des couleurs n'est pas aussi important, et la définition des sprites plus grossière, la différence se remarque à peine sur la version Amiga, le jeu étant entièrement réalisé à partir de numérisations. Les animations des personnages sont, elles, identiques à la version arcade, et vous retrouverez tous les coups, soit une cinquantaine en tout, une quinzaine pour chacun des trois combattants que vous pouvez diriger.

Le plus important pour ce jeu de combat est la possibilité, dans un premier temps, de jouer à deux simultanément. Assez rapidement, vous pourrez même ramasser diverses armes sur le sol pour les utiliser. Enfin, vos personnages peuvent non seulement bouger vers la droite ou la gauche de l'écran. mais ils peuvent surtout se déplacer en profondeur. Les sprites grossissent ou rétrécissent suivant leur proximité, et là encore, l'impression ressentie est quasiment la même que sur la borne d'arcade. La version à laquelle nous avons pu jouer était en outre hyperjouable.

Advantage Tennis (Infogrames)

Prévu en test le mois prochain dans Génération 4, Advantage Tennis pourrait être une simple simulation de tennis de plus. Heureusement, il n'en est rien, et si le jeu comporte pratiquement les mêmes options que ses concurrents, il est par contre extrêmement novateur quant à la jouabilité. En effet, avant de débuter une rencontre, le joueur peut sélectionner parmi cinq caractéristiques, deux points forts dans son jeu. Ainsi, il préférera le service et la volée de revers, ou bien la force physique et le renvoi de lob à la Noah (coup entre les jambes). Ensuite, il s'agit d'une partie de tennis !

Advantage Tennis
Advantage Tennis

Cependant, dès les premières balles, l'effet est saisissant, tant le réalisme est grand. La vision du terrain change constamment en fonction des coups, le programme sélectionnant toujours le meilleur angle de vue pour le joueur. Ainsi, lors d'un coup croisé, la caméra se déplace jusque dans l'extrême coin du cours s'il le faut, pour suivre la balle tout en offrant une très bonne vision du terrain. Comme dans la réalité ! Autre exemple, le smash ou la montée au filet. Dans chacun des cas, la caméra suit le personnage, le terrain et les décors défilant dans la direction de la course du joueur. Pour le smash, la caméra va même jusqu'à s'élever au-dessus du joueur.

La maniabilité est quasi parfaite avec un placement du joueur géré par le programme dans ses derniers réglages et une vitesse de jeu incroyable. Car un autre élément dominant d'Advantage Tennis réside dans la vitesse des échanges. Pas de répit ! Dernière précision, le jeu pourra se jouer à deux, proposera le mode entraînement, exhibition ou tournoi du Grand Chelem, et sauvegardera le classement du joueur.

Mega Twins (US Gold)

Mega Twins est une nouvelle adaptation d'une borne d'arcade de Capcom, faite par US Gold, le spécialiste du genre. Il s'agit d'un de ces jeux mignons et prenants, auquel vous pouvez jouer seul ou à deux en même temps. Vous dirigez deux frères jumeaux, seuls survivants d'un horrible massacre les ayant laissés orphelins. Ils partent donc venger les leurs, à travers six régions peuplées de créatures dangereuses et de pièges meurtriers. A chaque fois, les décors, les sprites de vos personnages et les ennemis changent complètement. Il faut donc modifier sa façon de jouer, certains niveaux se déroulant sur la terre ferme, d'autres sous la mer ou dans les cieux.

Très jouable, Mega Twins est tout à fait le genre de jeu d'arcade que nous sommes habitués à voir sur les consoles. Il est d'ailleurs remarquable de constater que la version Atari ST est quasiment la même que celle sur Amiga. Quoi qu'il en soit, le jeu s'annonce comme extrêmement jouable, moyennement difficile, et vraiment génial en duo. Les personnages sont très attachants, et vous aurez du mal à abandonner votre manette.

Shadow Of The Beast 3 (Psygnosis)

Partant du principe que l'on ne change pas une équipe et une formule qui gagnent, le fameux groupe Reflections de Psygnosis prépare actuellement le troisième épisode de la saga de Shadow Of The Beast. Comme d'habitude maintenant, le jeu est techniquement parfait et reprend les méthodes déjà éprouvées par les programmeurs lors de leurs précédentes productions. Dans le dernier volet de cette trilogie, le joueur incarne un héros à l'aspect beaucoup plus humain que précédemment, et l'accent a été porté avant tout sur la jouabilité et la cohérence du jeu.

Au final, Shadow Of The Beast 3 est sans aucun doute le jeu dans lequel le côté aventure est le plus développé. D'ailleurs, le joueur ne doit plus, sans cesse, faire face à des hordes d'ennemis, mais bien réfléchir un minimum pour résoudre les problèmes qu'il rencontrera. Par exemple, en un endroit très précis du jeu, le joueur doit, pour ouvrir une porte, d'abord appuyer sur un levier, lequel desserrera les vannes des conduites d'arrivée d'eau. Le niveau de l'eau montant sans cesse dans la pièce, le joueur n'aura pour seul recours que le plateau d'une table flottante (car construite en bois, elle flotte), ou aller actionner un autre levier situé à hauteur du plafond de la pièce. Une fois la porte ouverte, le niveau de l'eau s'abaisse et le héros peut continuer sa route. Mais nous aurons largement l'occasion de vous reparler de Shadow Of The Beast 3, sa sortie étant prévue pour le milieu de l'année 1992.

Starlight Voyage (Demonware)

Décidément, Demonware est la petite société montant très rapidement dans les classements européens. Après les excellents PP Hammer & His Pneumatic Weapons et Carcharodon: White Sharks, la prochaine grosse production de cette firme se nomme Starlight Voyage. Le jeu, inspiré du célèbre Elite, vous propulse à la tête d'une escadrille armée, afin de trouver le plus rapidement possible un refuge pour les rescapés de la Troisième Guerre mondiale.

Starlight Voyage
Starlight Voyage

Pour cela, vous disposez de plusieurs hommes, tous cryogénisés, experts dans diverses disciplines comme le combat, les sciences, la mécanique... A vous de les guider, en les utilisant en fonction de leurs talents vers cette terre promise. Bien évidemment, le chemin comporte de nombreux risques, essentiellement sous la forme de vaisseaux ennemis. Les affrontements en résultant constituent d'ailleurs la phase arcade du logiciel, le joueur étant autorisé à prendre les commandes de n'importe lequel de ces chasseurs. Si vous n'êtes pas très versé dans l'art de la guerre, sachez qu'il est possible de gérer ces combats à partir du vaisseau mère.

Bien réalisé, avec un système de jeu clair et pratique, Starlight Voyage devrait plaire à tous les passionnés de jeux d'action/stratégie. Plus de détails le mois prochain.

Pool Of Darkness (SSI)

Nous vous l'avions annoncé le mois dernier en rubrique actualité, et nous sommes en mesure maintenant de le confirmer, Pool Of Darkness, le quatrième volet de la saga commencé avec Pool Of Radiance, devrait être testé le mois prochain. Le système de jeu est à peu près toujours le même, et je vous rappelle pour la forme qu'il s'agit d'un jeu de rôle basé sur les règles avancées de Donjons et Dragons.

La grosse différence vient de la réalisation technique, exploitant enfin les modes VGA/MCGA en 256 couleurs dans sa version PC, avec en outre beaucoup plus de scènes animées complètement géniales. Voilà un programme qui devrait faire très mal en cette fin d'année 1991, d'autant plus qu'il devrait sortir peu de temps après sur Amiga (espérons une version en 32 couleurs).

RoboCod (Millennium)

La suite de James Pond, RoboCod ("cod" est le nom d'un poisson en anglais), est quasiment finie, aussi bien sur console Mega Drive que sur Amiga et Atari ST. Il s'agit d'un jeu typiquement console, surprenant sur micro-ordinateurs par la qualité des graphismes et des animations, mais aussi par le style des décors et des sprites, complètement dingue. Tout se passe en effet dans de gigantesques usines de fabrication de jouets ou d'objets ayant un rapport avec les loisirs. Votre environnement ira des tables de billard à des salles remplies d'articles de sport, sans oublier le superniveau plein à craquer de friandises en tout genre.

Je m'attarderai plus spécialement sur l'animation de RoboCod, cette fois-ci équipé d'une armure, lui permettant entre autres de se mettre en boule et de retomber ainsi sur les ennemis, les éliminant du même coup. Il peut aussi s'étirer pour se suspendre au plafond ou à une plate-forme au-dessus de sa tête. Il peut alors progresser, suspendu dans le vide. En outre, un peu partout, il pourra utiliser divers éléments du décor. L'exemple le plus frappant est quand RoboCod se transforme momentanément en pilote, à bord d'un avion radio-télécommande. Plein de petits bonus et d'astuces viendront ajouter une dernière note de folie à ce jeu d'arcade s'annonçant encore bien mieux que James Pond. A quand Terminathon ?

The Godfather (US Gold)

Détentrice de la licence du Parrain, la société US Gold nous prépare l'adaptation sur micro-ordinateurs du jeu d'action sur Amiga et PC pour le mois de novembre 1991, alors que le jeu d'aventure, dont la sortie est prévue pour le premier trimestre 1992, est confié à la société française Delphine Software. La conversion d'US Gold ne suit aucune des histoires des trois épisodes cinématographiques, même si les programmeurs ont suivi dans leurs grandes lignes les indications de la Paramount. En fait, il s'agit d'un classique jeu de tableaux dans son principe, auquel les auteurs ont voulu apporter une attention, et un soin tout particulier à la réalisation.

Pour les auteurs du jeu, l'équipe Creative Materials déjà maître d'oeuvre sur Line Of Fire, ESWAT ou bien encore Final Fight, The Godfather est l'occasion de démontrer à tous leur réel potentiel. Ainsi, le jeu sur Amiga compte 32 couleurs, de très nombreux tableaux et des graphismes exceptionnels (1 Mo de mémoire est nécessaire pour bénéficier de l'ensemble du jeu). A noter que la version PC est strictement identique à la version Amiga. L'élaboration du jeu a débuté il y a plus d'un an avec l'écriture d'un vrai scénario et une recherche graphique énorme, comptant des centaines de crayonnés et de croquis.

Le but du jeu est simple : le Parrain et la famille Corleone connaissent de plus en plus de rivaux essayant chacun de marcher sur leurs plates-bandes. L'objectif est donc de réduire leur influence et d'ouvrir de "nouveaux marchés" en parcourant le monde. Le programme est divisé en plusieurs niveaux, le premier d'entre eux prenant place en plein New York de 1940 dans lequel le joueur doit se défaire de tireurs embusqués aux fenêtres. Par la suite, notre héros se retrouvera dans un bar et chez un barbier.

Dans le niveau deux, le joueur arpentera les rues (la rue pour être plus précis) de Las Vegas pour enfin se rendre à La Havane à Cuba en pleine révolution civile. Le quatrième niveau se déroule à Miami à l'intérieur d'un luxueux yacht, son long parcours ayant pour scène finale une course poursuite sur les quais du port.

Comme souligné précédemment, le jeu est carrément superbe avec des graphismes d'un style assez nouveau comportant de nombreux jeux de lumière, des animations très détaillées, aussi bien pour les personnages que pour les décors (dans le premier niveau par exemple, on peut parfaitement discerner les rideaux qui se relèvent avant qu'un tueur n'apparaisse à la fenêtre). Dernière précision, US Gold nous promet un environnement sonore d'excellente qualité sur Amiga, comme sur PC compatibles (carte Ad-Lib et MT 32). Une version Atari ST est également prévue.

First Samurai (ImageWorks)

Désireux de venger la mort de son vénérable maître usée par le roi démon, votre valeureux samouraï décide de traquer cette horrible créature partout où elle se trouve. Son serment de vengeance l'amènera à voyager dans le temps pour se retrouver dans le Japon du XXIe siècle, plus précisément en l'an 2023. En cette année, le roi démon a définitivement assuré sa domination sur le pays et rangé à sa cause tous les habitants : humanoïdes, mutants, robots... Armé seulement de son épée magique, notre jeune guerrier devra se défaire d'une horde d'ennemis, avant de pouvoir atteindre le roi démon jusque dans son repaire et le détruire, afin de libérer le Japon de son joug dominateur. Voilà pour l'histoire.

First Samurai
First Samurai

En ce qui concerne la réalisation, First Samurao est tout simplement exceptionnel, rappelant d'ailleurs les meilleures productions Mega Drive. Les graphismes sont superbes, l'animation des personnages sans reproche, et le défilement omnidirectionnel et différentiel quasi parfait. D'ailleurs, le jeu comporte une grande nouveauté technique lors du niveau final, pas moins de cinq défilements différentiels verticaux, superbes ! Mais le point fort du jeu est sans conteste l'environnement sonore. Chacun des gestes du héros est ponctué par un son ou un bruitage numérisé d'excellente qualité, sans compter le fracas des épées, les cris des monstres...

Le maniement du personnage s'effectue classiquement à la manette et ne présente aucune difficulté particulière, malgré les techniques de coups assez nombreuses. En effet, il est possible de toucher un adversaire placé au-dessus, derrière et même au-dessous (lors d'un saut par exemple) de votre personnage. Le jeu comporte un système de sauvegarde assez simple. En divers endroits, le joueur aperçoit une sorte de borne (en fait un vase magique), cette dernière étant destinée à recevoir l'influe magique de votre épée enchantée. Une fois ce transfert réalisé, en cas de décès, le joueur recommencera la partie en lieu et place de cette borne. A noter que la magie de cette épée est fonction de son usage. En effet, plus elle transpercera d'ennemis et plus son pouvoir augmentera ; à l'inverse si le joueur donne des coups sans toucher un ennemi, son pouvoir diminuera pour finalement disparaître. En bref, un super jeu qui devrait normalement être testé le mois prochain.

Volfied (Empire)

Remis au goût du jour par la firme Taito pour les salles d'arcade, le plus abouti des clones de Qix arrive sur nos micro-ordinateurs. Le principe du jeu est archiconnu mais il passionne toujours les foules. Il s'agit, pour les incultes, de mener un vaisseau spatial (lors d'un premier Qix, il s'agissait tout juste d'un point) traçant une ligne, d'un bout à l'autre de l'écran, pour recouvrir un maximum de surface tout en évitant les ennemis. Une fois le quota atteint, exprimé en pourcentage, le joueur accède au niveau suivant. Il perd lorsque l'un des ennemis touche la ligne dessinée par le vaisseau. Simple mais efficace !

Dans Volfied, le système de jeu reste bien sûr le même, mais avec un environnement beaucoup plus élaboré. Les ennemis sont plus nombreux et plus mobiles, et le joueur peut obtenir divers bonus. Ces bonus apparaissent en certaines zones recouvertes par le vaisseau. Ainsi, il sera possible de tirer, de devenir invincible quelques instants... Autre nouveauté, lors des plus hauts niveaux, sur une partie de l'écran, des trappes apparaîtront et disparaîtront aléatoirement, ajoutant encore du piment au jeu. La réalisation semble honnête avec de bons graphismes et d'excellents bruitages.

Indiana Jones And The Fate Of Atlantis (Lucasfilm Games)

Pour sa nouvelle aventure, exclusivement sur micro-ordinateurs, Lucasfilm n'a pas hésité à faire appel à un scénariste venant du milieu du cinéma, Hal Barwood, avec lequel nous nous sommes entretenus pour vous. Indy, accompagné de Sophie Hapgood, va parcourir le monde pour découvrir le secret de l'Atlantide avant que les nazis ne s'emparent de la terrible arme que recèle le continent perdu. L'orichalcum est une pierre qu'on ne trouve qu'en Atlantide, sa puissance est telle que si les nazis la découvrait en premier, ils seraient rapidement les maîtres du monde.

Selon vos choix dans le début de l'aventure, le jeu sera plus axé sur les dialogues entre personnages, la résolution d'énigmes, ou l'action ! De nombreuses possibilités s'offrent donc à vous pour progresser dans le jeu, ce qui veut dire que chaque nouvelle partie sera différente. Le jeu est le plus imposant fait par Lucasfilm Games à ce jour, avec plus de 200 pièces à explorer. N'oublions pas un voyage en ballon, en sous-marin, une course poursuite en voitures, et bien d'autres scènes d'action.

Sur PC, le jeu est en VGA 256 couleurs, et les dessins ont entièrement été exécutés à la main. C'est le dernier jeu Lucasfilm où les dessins seront faits ainsi. A partir de Secret Of The Monkey Island 2: LeChuck's Revenge, ce seront des peintures à l'huile qui seront numérisées puis retravaillées. Côté animations, elles sont adaptées de véritables mouvements, d'où un réalisme stupéfiant. La version Amiga et les versions françaises seront disponibles début 1992, mais il n'y aura par contre pas de version Atari ST.

Secret Of Monkey Island 2: LeChuck's Revenge (Lucasfilm Games)

Secret Of The Monkey Island était sans aucun doute le meilleur jeu d'aventure animé de l'année 1990. Sorti à cette époque sur Amiga et Atari ST, sa suite arrive déjà sur PC, pour notre plus grand plaisir, et visiblement celui de Ron Gilbert, créateur des deux jeux.

Dans le premier, le héros, Guybrush Threepwood s'était débarrassé du fantôme de l'affreux pirate LeChuck. Autant dire qu'il a déjà raconté ses exploits plus d'une fois, alors que le second volet de ses aventures débute. Du coup, sa popularité commence à baisser, et le voilà obligé de chercher de nouvelles aventures pour redorer son blason. Il s'occupera de l'extorqueur Largo LaVerne, mais hélas, dans l'histoire, le fantôme de LeChuck sera réincarné, et vous vous en doutez, il n'est pas très content.

Secret Of Monkey Island 2
Secret Of Monkey Island 2: LeChuck's Revenge

Pour se débarrasser de LeChuck, Guybrush devra retrouver un mystérieux trésor, dont l'emplacement n'est indiqué que par une carte, et les morceaux en sont éparpillés. "Nous n'avions pas pu caser toutes les blagues dans Secret Of The Monkey Island, alors il fallait faire une suite", explique Ron Gilbert. Vous retrouverez la prêtresse vaudou, Stan, l'ex-vendeur de bateaux d'occasion, vendant désormais des cercueils d'occasion, ou encore le Gouverneur Marley, et bien sûr de nombreux pirates.

La grosse nouveauté de ce jeu, tout comme pour Indiana Jones And The Fate Of Atlantis, est de pouvoir y rejouer de nombreuses fois. En changeant le niveau de difficulté dans le premier, et votre orientation dans le second, les énigmes seront différentes, tout comme le déroulement du scénario. Génial, non ?

Je ne vous dirais rien de plus, afin de ne pas gâcher votre plaisir de jeu, mais j'insisterai plutôt sur sa réalisation. Le système a quelque peu évolué, avec désormais des icônes pour les objets et les verbes, rendant le déroulement de l'aventure encore plus pratique. Au niveau des graphismes, c'est le premier jeu en 256 couleurs dont les fonds ont été numérisés à partir de peinture à l'huile, et l'effet s'avère sublime... encore plus beau que les jeux Sierra ! Enfin, musiques et bruitages sont du meilleur effet. Les versions Amiga et Atari ST seront disponibles début 1992, et une version française sera disponible.

Space Crusade (Gremlin)

Une petite surprise de plus nous attendait sur le stand Gremlin avec la présentation de Space Crusade, un programme inspiré d'un autre jeu de plateau du même genre que Hero Quest. Cette fois-ci, l'histoire se déroule dans un monde totalement différent puisqu'il s'agit d'un futur éloigné. Oubliés les trolls et les gobelins, et bonjour les aliens de tous types.
Tout le monde de Space Crusade se caractérise par un équilibre précaire entre le Chaos réprésenté par de nombreux monstres et la loi, dont les humains sont les plus fidèles émissaires. Or, de nombreux vaisseaux infestés de créatures en tous genres menacent la Terre. Il va donc falloir repousser ces hordes d'aliens jusqu'aux tréfonds de la galaxie, à travers de nombreux scénarios correspondant à diverses missions. Il n'est pas exclu que, comme pour Hero Quest, des disquettes de scénarios suivent de très près la sortie du jeu original.

Space Crusade
Space Crusade

Quoi qu'il en soit, vous dirigez un groupe de quatre space marines plus un commandant, entraînés à tous les genres de combats. De l'expérience et du sang-froid, ils vont en avoir besoin, car les ennemis seront aussi sournois que puissants. Avant de partir en mission, vous devrez choisir avec soin l'armement de chacun de vos hommes, pour avoir le maximum de chance de réussir votre mission. Ensuite, commence vraiment l'aventure. Vous déplacez chacun de vos hommes dans les coursives du vaisseau et vous devez vous méfiez de chaque recoin et de chaque porte. Tout comme pour le jeu de plateau, le joueur découvrira rapidement des tactiques d'exploration qui minimiseront les risques pour ses hommes. En sus de tous les aliens vous attaquant, vous devrez aussi affronter divers pièges, armes automatiques et surtout de "Dreadnoughts", de formidables machines de guerre quasiment indestructibles.

Comme vous pouvez le remarquer, les graphismes ont pas mal évolué, même s'ils ne sont pas encore finaux. La vue en 3D isométrique est vraiment excellente, avec en plus des décors et des sprites très fins. L'ambiance du jeu de plateau est parfaitement respectée, complètement dans le style Aliens, le film. Pour ce qui est de l'adaptation, quelques modifications vont être apportées aux règles de bases de Space Crusade, pour rendre le jeu plus prenant et plus tourné vers le genre arcade. Le système de jeu est toujours géré via la souris et les icônes en bas de l'écran. Sur la droite, diverses fenêtres vous donne un accès à des écrans de renseignements indispensables. C'est donc avec une certaine impatience que nous attendons maintenant une version finie du jeu, qui semble se présenter comme beaucoup mieux réalisée que Hero Quest.


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