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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Frenetic
(Article écrit par Alain Huyghues-Lacour et extrait de Joystick - août 1991)
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Les aliens sont frénétiques dans ce jeu de tir signé Core Design.
Les guerres intergalactiques ne finiront jamais, car chaque nouvelle rencontre du troisième type
tourne à l'affrontement. On ne sait même plus vraiment pour quoi on se bat (du reste, Core Design
a oublié de nous fournir la notice de Frenetic !), mais cela n'a vraiment plus d'importance et on
continue à casser de l'alien par habitude.
Pourtant, les héros sont fatigués, leurs doigts sont recouverts d'une épaisse couche de corne à force de
presser éternellement sur la gâchette de la manette et leurs yeux sont fatigués de suivre les mouvements
frénétiques des vagues d'attaques ennemies. Mais chaque fois que vous tentez de prendre une retraite bien
gagnée, de nouveaux envahisseurs arrivent et vous ne pouvez pas vous empêcher de repartir au combat encore
une fois. Ils sont comme ça, les drogués de jeu de tir, il leur faut leur dose. On a beau dire qu'on ne s'y
laissera plus prendre, on sait que c'est notre destin (nous sommes issus d'une race d'extraterrestre qui a
beaucoup souffert). Qu'elle est dure la solitude du héros !
Les décors sont bien sûr totalement différents les uns des autres suivant les niveaux. Parfois plutôt du genre
organique, parfois plutôt mécanique, et d'autres fois encore spatiaux. Mais on remarque que ces décors de
fond se répètent plus loin dans le tableau.
Cette nouvelle guerre intergalactique se déroule en défilement vertical et les aliens attaquent dans
toutes les directions. C'est qu'ils sont vicieux les bougres, quand on les attend par devant, paf !
Ils arrivent par derrière et le coup suivant ils vous la jouent sur les côtés. Vos agresseurs sont tellement
nombreux, qu'il n'est pas possible de les abattre tous, alors il faut slalomer entre les survivants, ce n'est
pas une vie !
En revanche, les monstres de fin de niveau sont moins déconcertants, ça on a l'habitude.
Je ne vous surprendrai pas non plus en vous disant qu'on récupère des armes supplémentaires en cours de route :
tirs plus puissants, quintuples, missiles à têtes chercheuses, robots qui s'accrochent à votre vaisseau
et qui tirent vers le haut, vers le bas ou sur un côté, il faut reconnaître qu'elles sont assez diversifiées,
bien que l'on veille sous un tir frontal plus puissant... et qu'il n'arrive pas.
Cela devient également frustrant car perdre une vie signifie perdre toutes les armes. Et à partir du deuxième niveau,
cela équivaut à la fin de la partie. C'est une mauvaise décision de conception qui gâche un jeu qui n'a pas
l'air mauvais du tout. La partie est vraiment trop difficile même avec les superarmes que vous pouvez trouver,
et on se lasse un peu de recommencer sans arrêt le même niveau. Son mode deux joueurs en simultané relève un peu
la sauce heureusement... mais pour pas longtemps.
Les programmeurs de Core Design sont des spécialistes des jeux de plates-formes (Rick
Dangerous, Car-Vup, Chuck Rock,
etc.), mais cette fois, ils nous présentent leur premier jeu de tir. Comme d'habitude la réalisation est
soignée et l'action est bien soutenue par une musique entraînante (mais unique pour toute la partie).
Visiblement, les concepteurs de ce programme
ont bien aimé Xenon 2, car il y a souvent un petit air
de famille entre ces deux programmes.
Si Frenetic n'est pas aussi marquant que Xenon 2, ce n'en est pas moins un jeu de tir intéressant qui ne décevra
pas les maniaques de la gâchette. L'action est vraiment frénétique et le vaisseau répond bien, alors pourquoi
ne pas reprendre du service pour une guerre de plus ?
Nom : Frenetic.
Éditeur : Core Design.
Genre : jeu de tir.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : NC.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Graphismes agréables avec de gros sprites.
- Mode deux joueurs en simultané.
- Action frénétique.
- Bon contrôle du vaisseau.
Les points faibles :
- A chaque perte d'une vie, on perd toutes les armes.
- Assez classique.
- C'est difficile, même avec les superarmes.
- Une seule musique pendant toute la partie.
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