Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de First Samurai
(Article écrit par Guillaume le Pennec et extrait de Tilt - décembre 1991)
|
|
Il fallait bien un successeur au Dernier Ninja. Les gens de Vivid Image l'ont trouvé, il s'agit du
Premier Samouraï. Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître. Ce nouveau héros s'impose comme
un personnage de référence dans le monde des jeux d'arcade-aventure.
Au coeur du Japon
L'histoire commence dans un petit village au coeur du Japon médiéval. Un jeune samouraï, que pour plus
de commodités nous appellerons Chui-phu, apprend l'art de la guerre auprès de son maître, le seigneur
Akira. Tout se passe à merveille jusqu'au jour funeste où le Roi Démon descend de sa montagne pour
tout ravager dans la vallée.
Lord Akira succombe sous les coups du monstre en essayant de protéger les villageois. Chui-phu est
laissé en vie pour pouvoir annoncer le retour du monstre. A partir de ce jour, le jeune samouraï
sait qu'il n'aura de repos tant que son seigneur n'aura pas été vengé. Quelques années plus tard,
alors que le Roi Démon a pratiquement assuré sa domination sur la vallée, arrive un puissant
magicien qui affronte la Bête et l'oblige à fuir dans le futur. Chui-phu se lance alors à sa poursuite...
Le Japon à travers les âges
Ce jeu est excellent ! Vous allez diriger le héros à travers les sept immenses niveaux d'un Japon futuriste
peuplé de mutants, de robots et d'humanoïdes, tous au service du Roi Démon. Chui-phu se déplace dans
un défilement multidirectionnel différentiel rapide et fluide (25 images/seconde) en affrontant ses
adversaires à l'aide de ses poings ou de son sabre. Il faut savoir que chaque ennemi abattu lui apporte
un peu d'énergie magique. A partir d'un certain niveau, le katana se matérialise dans les airs et se
glisse entre ses mains. A noter également que, lorsque le héros est aux portes de la mort, son énergie
magique lui permet de tenir un peu plus longtemps.
Outre les combats, qui peuvent aussi se faire à l'aide d'armes de jet (couteaux, haches, etc.), Chui-phu
devra collecter un certain nombre d'objets utiles et de trésors divers. Chaque niveau se termine par
un obstacle qu'il lui faudra franchir en récupérant plusieurs artefacts (des bûches qui formeront un
pont pour le premier niveau), pourra également faire appel au magicien grâce à des cloches magiques
disséminées dans chaque niveau. L'invocation devra avoir lieu à des endroits spécifiques où seule l'aide
du magicien vous permettra de passer. Attention : vous ne pourrez ramasser les cloches que si votre
énergie magique est à son maximum.
Vous trouverez également des jarres postées à certains endroits stratégiques du jeu. En échange d'une partie
de votre énergie, vous pourrez en investir votre esprit pour reprendre le jeu à cet endroit lorsque vous
succomberez. Enfin, sachez qu'un démon gardien des plus coriaces vous attend à la fin de chaque niveau.
Autre merveille technique, le chargement des niveaux : plusieurs d'entre eux restent en mémoire, le chargement
se fait durant la phase du bilan et il est ainsi complètement transparent pour le joueur.
Bilan
Si le jeu parait classique sur le papier, on est agréablement surpris en y jouant. Les situations sont variées
et les casse-tête bien pensés. De plus, la réalisation, que l'on doit à Raffaele Cecco (auteur de succès
comme Cybernoid 1 et 2), est excellente. Le défilement est impeccable, quel que soit le nombre de sprites à
l'écran, sprites qui d'ailleurs bougent bien et de manière intelligente. Les décors et les personnages
sont magnifiques, surtout lorsque l'on sait qu'ils n'utilisent que seize couleurs (dégradés dans le ciel
non compris, évidemment). Un grand coup de chapeau à Teoman Irmak pour les graphismes qui laissent présager
d'une superbe version Atari ST.
La bande son est fabuleuse. Les combats sont ponctués de bruitages dramatiques. Lorsque l'on ouvre un
coffre, on entend un coeur d'église ("Al-leluia" !). J'adore.
Pour moi, First Samurai est l'égal d'un Turrican 2,
avec une difficulté mieux dosée. La comparaison avec
Last Ninja 3 est nettement en défaveur de ce dernier.
A moins que vous ne soyez allergique à toute forme de
jeu d'action, vous ne pourrez pas ne pas aimer First Samurai.
D'autres avis
Vous cherchez un jeu d'action intelligent ? Essayez donc First Samurai, vous serez comblé. J'ai commis
l'erreur de m'installer devant l'Amiga, "juste pour voir". Résultat, je me prends depuis pour Toshiro
Mifune et profite des (rares) instants de calme de la rédaction pour chausser mes sandales, assurer
mon katana dans son fourreau et invoquer mes ancêtres avant de pourfendre les méchants costauds et les affreuses
bestioles (dont le gros crapaud cracheur... Berk !) qui me barrent la route. La quête des objets, magiques
ou non, avec l'aide de votre maître se révèle passionnante et décrasse les neurones. Il ne faut pas hésiter
à fouiller dans tous les coins pour récupérer nourriture et trésors divers, souvent bien cachés. L'animation
force le respect et la bande son m'a semblé tout à fait hors pair. Un succès, sans aucun doute, qui vous
fera passer de longues nuits blanches
[Piotr Korolev].
Qui a dit qu'on ne pouvait pas produire des jeux d'action aussi performants que ceux des consoles ?
First Samurai est la preuve éclatante du contraire. D'accord, ce n'est pas aussi fluide que sur consoles
mais tout le reste y est, et même plus. Le jeu, sans être vraiment original, est varié, immense, prenant
et très jouable. Les graphismes, la bande sonore, la programmation : tout est réussi. Indéniablement
l'un des meilleurs jeux de ce mois, il surpasse aisément Last Ninja 3
[Morgan Camuses].
Nom : First Samurai.
Développeurs : Vivid Image.
Éditeur : Image Works.
Genre : jeu d'action/plates-formes.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 9/10.
Les points forts :
- Mélange d'action et de casse-tête.
- La plupart des graphismes sont réussis.
- L'ambiance sonore fabuleuse.
- Jeu long et varié.
- La fluidité de l'animation et des personnages.
Les points faibles :
- Le fait que les ennemis réapparaissent sans cesse est frustrant.
- Le personnage se déplace un peu mollement.
|
|