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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de First Contact
(Article écrit par Didier Latil et extrait de Génération 4 - janvier 1990)
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Avec le jeu d'action First Contact, vous êtes plongé dans un univers futuriste et électronique. Rainbird (label de
MicroProse) fait la chasse aux souris, mais des souris extraterrestres.
Présentation
9W/4, une station-relais pour les communications interstellaires attaquée par de mystérieux agresseurs,
un virus : voilà une situation qui requiert une réaction immédiate. Sans cette fameuse station, les planètes
habitées par des humains seraient à la merci des extraterrestres. Vous devrez donc à la fois, réparer
les dommages causés à cette plate-forme, mais aussi détruire les aliens qui ont envahi les couloirs,
et surtout les empêcher de piller le système informatique de la station.
Pour vous aider, vous avez sous vos ordres trois droïdes, qui peuvent agir indépendamment ou fusionner
pour devenir un robot de maintenance plus puissant.
Sur l'écran principal, vous voyez la partie du droïde que vous contrôlez, vue de haut, avec les couloirs et
les ordinateurs dessinés avec réalisme. Chaque partie du droïde (qui se divise en trois parties indépendantes)
a une certaine dose d'énergie, décroissante à chaque tir, et rechargeable dans les lieux prévus à cet effet.
S'il subit trop de dégâts, un coin de la plate-forme lui servira de garage. Au total, la station propose quatre
niveaux disposant des fonctions de base et d'éléments uniques, plus éventuellement le vaisseau ennemi si vous
trouvez le sas d'entrée de celui-ci.
Le jeu en lui-même est un mélange d'arcade et de stratégie. En effet, vous devez déplacer vos droïdes,
combattre des ennemis, trouver des pannes et les réparer, chercher des pièces de rechange, etc.,
mais ces actions doivent être combinées. Pour ce faire, vous pouvez diriger au choix un des trois
droïdes, en passant de l'un à l'autre, privilégiant alors le côté arcade du jeu. Mais vous pouvez aussi
les programmer grâce à un système de menus et d'instructions assez pratique. Avec une vingtaine d'ordres
à votre disposition, il est possible de leur demander de se recharger eux-mêmes en énergie, ou encore
de réparer les dégâts, etc. A tout moment, vous pouvez annuler la programmation et reprendre le contrôle
des droïdes. Ce jeu demande pas mal de réflexion, et souvent, il faudra une astucieuse combinaison des
capacités de chacun des trois droïdes pour parvenir à résoudre un problème.
L'avis de Didier Latil
Il m'a fallu quelques parties pour bien apprécier ce jeu, car au début, on ne sait pas trop quoi faire.
Mais à partir du moment où j'ai utilisé le côté programmation, j'ai été à même d'opposer une sérieuse
résistance aux aliens.
Les graphismes sont très détaillés, pleins de couleurs, avec une animation assez rapide, ce qui donne à
la partie arcade un intérêt certain. C'est envoûtant, avec une ambiance froide et glacée. Cela est surtout
dû à l'absence de musique et aux quelques effets sonores brillamment réussis.
Ce programme reste cependant assez difficile, car diriger à la
fois trois robots n'est pas franchement facile, et les réflexes seuls ne suffisent pas pour finir ce
jeu. Surtout que votre droïde se déplace rapidement mais quand vous allez dans une direction, il ne s'arrête
pas tant que vous ne lui dites pas d'arrêter ou qu'un obstacle se présente.
Mais à chaque nouvelle partie vous progressez un peu plus, vous vous y remettez tout de suite pour
faire un peu mieux.
Nom : First Contact.
Éditeur : Rainbird (MicroProse).
Genre : jeu d'action.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 249 FF.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Le concept de diriger plusieurs droïdes et de pouvoir les fusionner.
- Possibilité de programmer les droïdes.
- L'ambiance froide.
Les points faibles :
- Prise en main très délicate.
- Peu de sons.
- Pas de défilement.
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