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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Fire And Forget 2: The Death Convoy
(Article écrit par Olivier Scamps et extrait de Tilt - décembre 1990)
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Une course contre-la-montre vous entraîne à la poursuite d'une bande de terroristes
qui veut faire exploser une bombe atomique sur un congrès pacifique. Maîtriser un
véhicule lancé à toute allure tout en abattant ceux de l'ennemi sans tomber en
panne de carburant. Voilà de quoi exciter les neurones dans ce nouveau jeu de course/tir
de Titus !
Course de l'enfer
Un groupe de terroristes a décidé de faire échouer le IIIe Congrès International
Pour La Paix. Leur plan : amener par la route une bombe atomique dans la ville
où se tient le congrès. Pour faire échouer cette tentative, le gouvernement
fait appel à vous et à votre Thunder Master II, une voiture armée jusqu'aux dents
et capable de se transformer en engin volant.
Roulant en queue de convoi, au début de votre mission, il faudra arriver jusqu'à
la bombe, qui se trouve évidemment en tête. A la fin de chaque niveau, vous affrontez
un camion de plus en plus puissant, du simple convoyeur de carburant au largueur de mines
ou au lanceur de missiles. Les camions ne seront pas les seuls véhicules qui
vous poseront des problèmes. Vous devez, en tout, affrontez quarante-trois
engins divers, des classiques jeeps ou chars aux bombes thermiques qui explosent
lorsqu'elles détectent une source de chaleur ou encore aux "suckers" qui pompent
votre carburant.
Une nouveauté dans Fire & Forget 2 est les mines. Elles sont de plusieurs sortes :
certaines vous interdisent un côté de la route, d'autres occupent les airs et vous empêchent
donc de décoller. Et bien sûr, les mines classiques sont également présentes !
J'ai apprécié quelques pointes d'humour comme ce Jerry qui, mal programmé, recherche votre
compagnie au lieu de vous détruire et que les autres considèrent comme un traître.
Certains adversaires volent et vous attaqueront en piqué. Heureusement, le Thunder Master II
peut se transformer en un chasseur meurtrier. En vol, les commandes sont inversées,
ce qui est un peu déroutant au début.
Pour vous débarrasser de la piétaille, en revanche, il faudra utiliser vos phases ioniques
et garder les missiles pour les gros morceaux. De plus, vous devez être attentif à
votre jauge et veiller à récolter des bonus de carburant.
Si vous échouez, une vision cauchemardesque vous attend : la ville est détruite par
une explosion atomique.
La technique
Malgré son action relativement simple, ce croisement de simulation automobile et de
jeu de tir est assez passionnant. Sa bonne réalisation y est certainement pour
beaucoup. Les graphismes sont superbes avec de gros sprites et de très belles
couleurs. On appréciera également les superbes pages écran qui s'affichent au chargement, après
la fin de partie et à la fin de chaque niveau.
Quant à l'animation, il faudrait être de mauvaise foi pour nier sa rapidité et sa fluidité. Vous aurez même droit à un
ciel rempli de nuages qui défile sur plusieurs plans lors des virages. Mais cette animation rapide rend la jouabilité
peu précise et la voiture se déplace un peu trop vite latéralement : bonjour les sorties de route !
Enfin, la bande sonore, très réussie, achèvera de vous faire rentrer dans l'action.
Cependant, les niveaux supérieurs n'offrent pas assez de nouveautés et on peut se lasser.
Fire And Forger 2 est beau et accrocheur, c'est un jeu simple mais séduisant à "l'efficacité console".
Nom : Fire And Forget 2: The Death Convoy.
Éditeur : Titus.
Genre : jeu de course/tir.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Graphiquement de bonne qualité avec des gros sprites.
- Bonne vitesse.
- bonne bande son.
- La possibilité de se transformer en engin volant.
- Quelques pointes d'humour.
Les points faibles :
- Jouabilité peu précise.
- Guerre de nouveautés dans les niveaux supérieurs.
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