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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Final Fight
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - décembre 1991)
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Final Fight est à l'origine un jeu vidéo sur borne d'arcade développé et édité par Capcom
en 1989. Considéré comme une référence du genre, le jeu a rencontré un important succès populaire
et est à présent porté sur diverses plates-formes dont l'Amiga grâce à US Gold.
Jessica, la fille de Haggar, le maire de la ville de Metro City, vient d'être enlevée par la bande des Mad Gears.
Leur chef demande une rançon énorme, tellement importante qu'il ne reste qu'une solution pour la
délivrer : foncer dans le tas. Trois hommes sont sur la liste, trois rois de la baston, Haggar,
bien sûr, roi du combat de rue, Cody, le fiancé de Jessica, spécialiste en arts martiaux et Guy,
ami de Cody, maître de Ninjitsu. Le jeu propose un mode multijoueur à deux joueurs en simultané.
Tout commence dans la rue, jusqu'à l'entrepôt souterrain de vos ennemis. Bon, comme d'habitude, hein,
vous collez quelques coups de poings, vous effectuez quelques sauts les pieds en avant, histoire de
nettoyer la route.
Ensuite, vous irez vous battre dans le métro, sur les quais, sur les rails. La progression dans les niveaux
se fait de gauche à droite, mais également en profondeur. Les ennemis surgissent d'un peu partout, ils sont
de types différents, avec pour chacun des attaques diverses. Chaque niveau se termine par un inévitable chef.
De temps en temps, des objets bonus vous redonnent de l'énergie, ou d'autres vous permettent de frapper plus fort
comme les barres de fer, des couteaux ou... un tuyau. Bref, des tas de tableaux, avec des décors toujours différents, et
même des étapes bonus où il faut détruire une voiture garée ou frapper des plaques de verre.
Les trois personnages ont chacun leurs forces et leurs faiblesses, et aussi leur coup spécial.
Cody peut ainsi faire le "Hurricane kick", Guy peut faire le "Bushin hurricane kick" et Haggar
le "Spinning clothesline". Ils ont aussi des spécialités comme la prise de judo (Cody et Guy)
ou le spectaculaire "German suplex" de Haggar : il se place derrière l'adversaire, lui entoure
le corps avec ses bras puis le soulève vers le haut derrière pour le projeter par terre sur les
épaules.
On l'a attendu ce Final Fight. Comme tous les jeux tirés des bornes d'arcade à grand succès, vous
étiez nombreux à espérer une réussite, pour enfin jouer sans mettre des thunes dans une machine,
jouer chez vous tranquillement. Qu'est-ce-que ça donne alors ? Pas grand-chose de bien, malheureusement.
Il est vrai que les sprites sont grands, que ça bouge bien, mais les graphismes de fond sont trop
souvent atroces, aux couleurs criardes (murs orange et vert) et surtout, le jeu est trop facile,
on le termine au bout d'une partie ou deux. Gênant, tout de même. b
Côté musique, celle de l'introduction est pas mal du tout, mais vous n'aurez rien à écouter pendant
la partie, à part quelques bruitages assez discrets. En outre, il manque, par rapport à la version arcade et console,
divers petits détails qui, mis bout à bout, enlèvent encore un peu à l'intérêt du jeu.
Nom : Final Fight.
Développeurs : Creative Materials.
Éditeurs : US Gold, ERBE.
Genre : jeu de combat.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Jouable à deux en simultané.
- Grands sprites qui bougent bien.
- Quelques objets à ramasser.
- Les coups spéciaux.
Les points faibles :
- Sans doute trop facile.
- Un petit manque de couleurs.
- Le jeu se résume à avancer et à taper sur tout ce que se présente à vous, sans grande variété.
- Nombreux petits détails de la version arcade sont absents.
- Pas de musique pendant le jeu, et des bruitages trop discrets.
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