Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de The Final Conflict
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - décembre 1990)


Brrr, une guerre nucléaire totale, ça vous intéresse ? Moi non plus. C'est justement ce qu'il faut éviter de faire dans ce logiciel publié par Impressions.

Final Conflict

Bien souvent, les jeux de guerre font preuve d'un anticommunisme primaire à toute épreuve. A croire que les jeux ne sont programmés que par des Américains. Pardon ? Oui, c'est exact, les jeux de guerre sont souvent Américains. Ah ben ça explique bien des choses. Mais je m'égare. Donc les jeux de guerre sont très souvent manichéens : blanc ou noir, rouge ou Américains ; pas des masses de choix. Ici, il est intéressant de noter qu'on peut choisir le pays d'origine de celui qui tire les ficelles, le type qui est derrière l'écran, vous, quoi.

Final Conflict

Du coup, tout commence sur un énorme planisphère dans lequel on clique au moyen de la souris. L'écran principal représente la carte mondiale avec des pays verts (alliés), des rouges (ennemis) et des jaunes (neutres). On peut avoir les caractéristiques de chaque pays en cliquant dessus. Ensuite, il n'y a plus qu'à se retirer dans l'ombre et à diriger le monde. Entendez par là qu'en tant que maître incontesté, vous commandez tout ce qui, sur terre, sur mer, et dans les airs, peut éviter à la planète une guerre nucléaire globale. Ceci étant, les armes atomiques sont fournies à la discrétion de la clientèle et rien ne vous empêche de pousser le bouton rouge si les plans Armaguédon vous tentent.

Final Conflict

Toutefois, ce jeu, qui se joue en temps réel (et est souvent pas très rapide), illustre bien ce qui pourrait se passer en réalité si une telle horreur survenait : au fil du jeu, les amitiés se font et se défont. Tel pays qui semblait modéré s'allie soudain avec le pire tordu, tel "ennemi" potentiel rejoint vos rangs. Certes, il est parfois possible de faire peser la balance en utilisant espions et autres pressions économiques mais disons que rien n'est jamais certain. Ah si, un truc est sûr : la bombe n'est à employer que dans la plus extrême, euh, extrémité. Autant dire le plus tard possible et même un peu après si c'est possible.

D'autant que le jeu, également proche de la simulation économique, tient aussi compte de l'hiver nucléaire. Vous savez, lorsque les cendres générées par l'explosion masquent le Soleil et font tomber la température de la planète. Ouvrons une parenthèse, l'hiver nucléaire est une théorie. D'autres experts, tout aussi doctes que ceux qui mettent en garde contre la prochaine glaciation, prétendent au contraire que la cendre ferait "effet de serre" et que la température montera. Fin de la parenthèse, vivement refermée à cause des courants d'airs.

Final Conflict

Une particularité de ce jeu est de disposer de nombreux scénarios permettant de choisir quel pays va entrer en guerre avec quel autre : la guerre froide mettant en opposition le Pacte de Varsovie et l'OTAN, le Moyen-Orient opposant l'Arabie Saoudite et les pays avoisinants contre l'Irak, l'Iran, la Syrie et la Libye. La Chine, la Corée, le Pakistan et le Viêt-nam se confrontent au reste de l'Extrême-Orient. La guerre des Malouines est aussi au rendez-vous, et enfin une guerre américaine, puisque les États-Unis s'attaquent à l'Amérique du Sud. Mieux encore, un mode "custom" permet de régler certains paramètres : vitesse de l'ennemi, forces en présence, etc. Bref, très rigolo.

Le jeu, lui, se déroule comme suit : en fonction des objectifs mis hors d'état de nuire (ou de produire), les données économiques varient, obligeant les pays à réagir les uns par rapport aux autres. Détruire une centrale fait varier l'énergie, donc les ressources ; détruire une ville cause un choc psychologique et réduit la production du pays. C'est très important car pendant le conflit, il est possible de reconstruire des armes ou du matériel. De temps en temps, une partie d'arcade un peu nunuche, consistant à intercepter des missiles, permet de se détendre. Un blitz entre deux cracks, quoi.

Le point noir du jeu c'est que les troupes ne peuvent pas embarquer sur les navires, et c'est bien dommage. Comment voulez-vous que j'envoie mes blindés en Arabie Saoudite autrement qu'en traversant l'Europe, puis le Moyen-Orient (c'est très long).

Final Conflict

Histoire de mettre le joueur dans l'ambiance, une bande son du plus pur jus "c'est la fin du monde, c'est la fin du monde...", instaure un climat de détente dès le démarrage de la partie. En revanche, les graphistes en ont trop fait, pour une fois : oh ben, pour sûr qu'ils sont beaux les dessins. Ça, on ne peut pas dire. C'est plein de détails, très fouillé, d'une finesse à toute épreuve. C'est même tellement fin que parfois, on se perd un peu dans ce dédale de pixels et qu'on ne sait plus trop où ni quand cliquer. Non, ce n'est pas le moment de critiquer un jeu de guerre qui prend soin de montrer autre chose que des hexagones. C'est vrai, en général, il se détache des jeux de ce type une impression de sobriété à faire passer un jardin zen pour le comble de l'art baroque. Là, non.

Allez, si ce n'était la complexité de la chose, on peut dire que voilà un logiciel passionnant.

Nom : The Final Conflict.
Développeurs : Plato.
Éditeurs : Merit Software/Impressions.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 270 FF.

NOTE : 6,5/10.

Les points forts :

- Parties en temps réel.
- Au fil du jeu, les amitiés se font et se défont.
- Pas trop compliqué.
- Création de son propre scénario.

Les points faibles :

- Le jeu n'est pas très rapide.
- Quelques images surchargées.
- La partie d'interception des missiles n'est pas terrible.
- Le domaine sonore est basique.
- Pas assez de contrôle et de détails pour les fans de jeux de guerre.


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