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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Executive
(Article écrit par Olivier Adam - décembre 1998)
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Executive 2.0 : "Et la créature s'écria : Je vis !"
Qui m'a raconté que l'Amiga était multitâche ? Sûrement quelqu'un de mal renseigné ! En
effet, si la terminologie veut qu'il s'agisse d'un "préemptif à round-robin", il n'empêche que ce
système est statique. C'est-à-dire que bien que multitâche,
on peut fixer la priorité d'une tâche, mais celle-ci n'est pas contrôlée directement par le
système. Lorsque par exemple une tâche monopolise le temps processeur, elle freine l'ensemble
des opérations, même anodine (ouverture d'une fenêtre avec ses icônes...), qu'on aimerait
bien voir s'accomplir, avant que notre logiciel de lancer de rayons ait terminé ses quatre heures de calcul !
Heuseument est arrivé Executive !
Ce programme est un ordonnanceur, c'est-à-dire qu'il se charge de gérer à notre place
le temps processeur en organisant lui-même un système de propriétés compatible avec celui
d'Exec (l'ordonnanceur standard d'AmigaDOS). Il lance donc un module de très forte priorité
(126, juste avant Exec lui-même) qui maintient une liste de toutes les tâches lancées (toutes ?
toutes !) et leur attribue une priorité convenant à leur appétit en temps réel, selon un
algorithme choisi parmi une liste.
Tout-à-coup, l'Amiga se met à réagir plus prestement même
sous la charge : il focalise sur ce que fait la souris, vu qu'on est accroché après, et sur
les fenêtres qui s'ouvrent, vu qu'on est hypnotisé par notre écran... %-). Et donc on bascule
plus facile d'un programme à l'autre, parce que la tâche abandonnée perd rapidement de la
priorité dès qu'on inactive sa fenêtre. J'admets que ce ne sont que des exemples, mais le
temps processeur est mieux piloté en règle générale, on peut se permettre des
orgies de multitâche sans trop d'effets de scotch de la souris ou de requêtes super
mollassonnes.
Ma machine, un Amiga 1200/68030 50 MHz et SCSI avec l'ordonnanceur "feedback" est devenu plus
souple (lessive + adoucissant ?), et surtout ne me laisse jamais attendre après quelque chose
qui puisse être déféré.
Vroum, vroum, ce système est en fait l'adaptation de SpyTheSystem, un équivalent pour
plate-forme Unix, et à mon humble avis, devrait être une des seules choses nouvelles à flasher
dans le futur Kickstart de l'Amiga. Ne serait-ce que parce qu'Executive ne prend que 20 ko
en mémoire et permet d'envisager le temps partagé. En effet, il est compatible avec MultiUser,
le deuxième concept innovant qui pourrait améliorer AmigaDOS (je ne parle que du DOS, le
reste n'étant, comme Windows® ou X, qu'une couche graphique pour tracter des icônes, ce
qui n'est pas une révolution en soit), MultiUser étant un nouveau système de fichiers sécurisé et
multi-utilisateurs.
En effet, mis à part une pauvre couche TCP/IP (AmiTCP ?), Executive et MultiUser, dites-moi
ce qui ne va pas dans votre AmigaDOS :-). Parce que le premier qui me parle de protection
mémoire, ou de pistage des ressources, il n'a qu'à aller se faire voir chez Bill, où cette
technique a entrainé la fainéantise des développeurs et leur incompétence.
Conclusion
Executive : essayer, et se demander comment on pouvait vivre sans !
Disponible sur www.aminet.net/util/misc/Executive.lha,
préférer la 2.0 ou supérieure, installation réversible, utilitaires de haute qualité, tout automatique, infoirable.
Nom : Executive.
Développeurs : Petri Nordlund.
Genre : Gestion de tâches.
Date : 1998.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire, AmigaOS 2.0.
Licence : gratuiciel.
Téléchargement : Aminet.
NOTE : 8/10.
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