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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : L'état d'Atari
(Article écrit par John Anderson et Robert Swirsky extrait de Creative Computing - mars 1985)
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Re-bonjour, chers ataristes. Il n'y paraît pas à première vue, mais cette rubrique Outpost est très spéciale, et
c'est un plaisir particulier de tenir l'Outpost une fois de plus ce mois-ci. Car il s'agit de la rubrique
qui aurait pu ne jamais exister.
Au simple murmure sur le forum en ligne de Creative Computing SIG sur CompuServe que la rubrique pourrait être
abandonnée, nous avons reçu plus de 200 appels à sauver l'Outpost, une réponse impressionnante, en effet.
Elle a assuré la pérennité de la rubrique, au moins pour l'instant.
Voilà une preuve tangible que nous sommes à l'écoute de nos lecteurs et que notre forum en ligne fonctionne
vraiment dans les deux sens. Merci aux membres du SIG non seulement pour leur soutien continu, mais aussi pour
leur solidarité sur cette question.
Sortie des soins intensifs
Grâce à des réductions de prix agressives et à une nouvelle campagne médiatique de plusieurs millions de
dollars, l'Atari 800XL a été vendu pendant toute la période de Noël 1984. À 119 dollars, le 800XL,
qui était le seul micro-ordinateur dont disposait encore Atari, a prouvé que le consommateur domestique
était toujours intéressé par l'informatique d'entrée de gamme. Le lecteur de disquette Atari 1050 a été
ramené à moins de 200 dollars, l'objectif étant de proposer un système complet, y compris l'imprimante 1027
de qualité courrier et la cartouche de traitement de texte, à moins de 600 dollars.
Mais toujours critique
Cependant, de manière réaliste, combien de temps ce coup de pouce pourra-t-il durer ? Atari avait besoin de
faire un pas de géant vers la prochaine génération de matériel et, lors d'une conférence de presse fin novembre 1984,
a finalement annoncé ses plans. Au salon CES, Atari présentera trois nouvelles machines 8 bits, compatibles
avec l'actuel 800X1 et comprenant un nouvel équivalent du 800XL. Cette nouvelle machine ressemblera presque
exactement à l'ancienne, mais elle comportera un certain nombre d'améliorations. Une autre machine 8 bits sera
transportable, et au moins une sera livrée avec le standard de 128 ko de mémoire.
Atari introduira également un modem 300/1200 bauds, qui se connecte sans interface 850, et une imprimante
couleur de taille normale à bas prix.
Selon Sam Tramiel, l'un des trois fils de Jack Tramiel, au moins une nouvelle ligne de machines Atari 16
bits fera également son apparition au CES d'hiver, et la première d'une ligne de "super-machines" 32 bits
sera présentée en avant-première au salon de Hanovre, en Allemagne, en avril prochain. Sam Tramiel a déclaré
au magazine Antic que la nouvelle machine 32 bits serait construite autour d'un processeur 32032 de National
Semiconductor et serait en fait un "VAX dans une boîte".
Toutes les machines 16 et 32 bits utiliseront des puces spécialisées VLSI en plus de leurs processeurs
principaux et utiliseront un DOS propriétaire. Plus important encore, elles utiliseront le GEM (Graphics
Environment Manager) de Digital Research.
Ce système d'exploitation comprend des menus déroulants, des fenêtres de grande taille, des icônes et la
gestion des périphériques d'entrée pour les souris, etc. Jack Tramiel a déclaré publiquement qu'il avait
l'intention de produire une machine capable de surpasser le Macintosh en termes de puissance graphique et
de facilité d'utilisation, et de le faire en couleur pour un prix inférieur à celui d'un Mac standard.
Il a dû tenter d'y parvenir sans bénéficier du jeu de composants Amiga de pointe, qui avait été promis
à Atari, puis "non promis", à peu près au moment où il est arrivé à la tête de l'entreprise. Atari continue
à se battre pour les droits sur le jeu de composants dans le cadre d'un litige. La perte du jeu de composants
Amiga a été un coup dur pour Atari, mais n'a apparemment pas empêché Jack Tramiel de poursuivre son objectif.
Le pronostic
Atari peut-il se battre pour revenir dans la mêlée du marché des consommateurs ? Oui, absolument, si ce qu'ils
ont à offrir est meilleur que ce que la concurrence a à offrir, coûte moins cher, et peut être fabriqué en
quantité fiable. Jack Tramiel doit compter sur chacun de ces points pour réussir.
Atari n'aura jamais la réputation d'être un fabricant sérieux de machines professionnelles, et dans le passé,
le marché professionnel a eu un effet déterminant sur plus d'un micro-ordinateur. Si, en fait, un système
d'exploitation propriétaire implique que la compatibilité avec MS-DOS est exclue, Atari prend un gros risque.
En attendant, il est bon d'entendre le petit groupe d'hommes puissants qui commandent maintenant Atari Corporation
les entendre parler de 1985 en termes de ventes d'un milliard de dollars, et ainsi de suite. Cela montre
que la confiance d'un seul homme peut encore influencer l'industrie. Et de ce point de vue, nous ne pouvons
qu'espérer le meilleur.
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