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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Escom, l'offre est acceptée
(Article écrit par Bruce Lepper et extrait d'Amiga News - avril 1995)
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L'offre d'Escom est acceptée par l'administrateur de la faillite, bientôt les enchères décideront
l'acheteur final
Le constructeur d'ordinateurs allemand Escom a bousculé le sommeil des administrateurs de la faillite et des créditeurs de
Commodore aux États-Unis
et aux Bahamas en rachetant les droits à la marque Commodore en Allemagne. La légalité de cette vente est contestée par
l'administrateur de la faillite qui va essayer de l'annuler. Mais, en attendant, Escom a remporté une première victoire dans la lutte pour l'achat
de l'Amiga, et a pu négocier l'acceptation de son offre de 6 millions de dollars pour les droits mondiaux.
Dan Stets, correspondant du journal Philadelphia Inquirer, raconte : "L'histoire complexe de Commodore devient un peu plus
compliquée. Escom a accepté aujourd'hui d'acheter aux liquidateurs bahamiens les restes de Commodore. Ils ont accepté de payer
jusqu'à 6 millions de dollars, en plus des 1,4 million de dollars déjà payés pour la marque déposée allemande à
l'administrateur de la faillite en Allemagne. L'administrateur de la faillite va maintenant organiser des enchères pour que les
autres aient une chance de surenchérir.
CEI est toujours intéressé. Je suppose que Commodore Angleterre l'est aussi. Le fait essentiel du nouvel accord est que
l'administrateur de la faillite a dit que Escom a accepté de céder la marque déposée allemande à quiconque aura surenchéri. Sans ce fait, CEI
et probablement les autres ne seraient pas intéressés pour surenchérir. Probablement, pour que l'offre de Escom ne soit plus
valable, les acheteurs devront payer 1,4 million de dollars à Escom pour la marque déposée, mais je ne suis absolument pas
sûr que cela fonctionne de la sorte. L'administrateur de la faillite, cependant, est toujours en train d'essayer de récupérer cet argent auprès
de l'administrateur allemand de la faillite. Les bahamiens continue de dire que la marque déposée appartient réellement à Commodore International
plutôt qu'à la filiale allemande.
Cela change plus rapidement que je le prévois. L'administrateur de la faillite a dit que Escom avait un peu reculé à cause de la menace d'une
action légale émanant de New York. En disant reculant, je veux dire accepter de céder la marque déposée à une offre plus élevée."
Dans un deuxième message sur Compuserve le 11 mars Dan Stets ajoute : "Escom est important, beaucoup plus important que je ne
l'ai réalisé au début. Ils ont plus de 200 boutiques en Allemagne et en Europe centrale, et ont acheté récemment des boutiques
en Angleterre. Ils ont aussi une filiale japonaise. C'est aussi le deuxième fabricant d'ordinateurs en Allemagne, après Vobis.
Je ne suis pas sûr que j'ai complètement compris la structure de leur corporation, mais au moins la division ordinateur appartient
pour dix pour cent à Siemens Nixdorf. Il pourrait y avoir d'autres investisseurs, probablement Quelle. Le meilleur équivalent
américain auquel je pense est Radio Shack à son apogée. C'est une machine avec de très grandes poches. Je devrais dire également
que je les ai trouvé désagréable et pas coopératif. Il y a plusieurs mois leur porte-parole m'a répondu "non" de façon désagréable
après que je lui ai demandé s'ils étaient intéressés pour Commodore. A ce moment-là ils offraient 12 millions de dollars pour la
compagnie. Je ne sais rien de leurs projets pour le marché américain. Ces gens feront ce que bon leur semble sans se soucier
des autres."
Le contrat soumis par Escom pour le rachat du capital de Commodore a été accepté en tant qu'offre de contrat pour la liquidation.
Cela va permettre à la liquidation de passer à une phase d'enchères estimée d'ici trois à quatre semaines, à ce point les
acheteurs intéressés seront en mesure de surenchérir sur le contrat. Il n'est pas certain quelles conditions du contrat sont,
mais d'après Alex Amor de CEI, cité par Jason Compton d'Amiga Report, le contrat d'Escom est "ouvert", et différentes parties
du capital de Commodore pourraient être très facilement liquidées avec les différents acheteurs.
D'après Amiga Report, CEI est en train de négocier avec IBM pour que IBM fabrique des Amiga de la même manière qu'il fabrique
des Jaguars pour Atari. Amiga UK (l'ancienne équipe de Commodore Grande-Bretagne), pour sa part, dispose maintenant d'un
répondeur qui renseigne sur ses progrès de "l'affaire Amiga" (19 44 628 779 655) (Bruce Lepper : ce répondeur tombe à pic pour remplacer
le répondeur d'AmigaWorld, dont nous vous avions parlé le mois dernier mais qui ne
fonctionnent plus depuis l'arrêt du journal). D'après ce répondeur, interrogé le 16 mars, les préparations pour les enchères
peuvent maintenant commencer. L'équipe anglaise se dit toujours "extrêmement confiante" de pouvoir remporter l'achat.
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