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Après une période de calme relatif, Empire revient à l'attaque avec toute une panoplie de nouveaux produits prometteurs. Empire Software Née en 1988 de l'association d'Entertainment International et d'Oxford Digital Enterprise, Empire, compagnie anglaise désormais basée au nord de Londres, s'est principalement faite connaître à ses débuts avec Pipe Mania (un jeu qui aurait tendance à faire de l'ombre à un plombier que je ne nommerais pas), le célèbre Team Yankee, un simulateur de char assez génial pour l'époque et bien d'autres tels que MegaTraveller 1, Space 1889, Pacific Island, Campaign et d'autres peut être moins connus. ![]() L'équipe d'Empire de gauche à droite : Carol Nuddls, Cheryl Street, Tony Bond, Marisa Pauwels, Rik Yopp et Ian Higgins Campaign 2 Si vous connaissez Campaign, cette version ne vous dépaysera pas trop. Pour les autres, sachez que ce jeu vous propose de recréer des batailles de la Seconde Guerre mondiale opposant troupes allemandes et alliées en Europe. Vous pouvez décider vous-même des troupes en présence et créer rapidement des armées impressionnantes. Un des aspects les plus intéressants de ce jeu est qu'il vous permet également, lors d'un combat de blindés, de prendre en main l'un d'eux alors que les autres sont pris en charge par l'ordinateur. Vous vous retrouvez alors aux commandes de l'engin en question pour une phase simulation arcade. La nouvelle version est assez proche de la première si ce n'est que l'intelligence de l'ordinateur lors des combats a été revue, et que celui-ci est désormais beaucoup plus fort tactiquement. Grosse innovation également, vous pouvez, lors des combats, prendre en main un hélicoptère. Une version qu'apprécieront ceux qui ont aimé Campaign. Dreamweb Après trois ans de développement, Dreamweb, le prochain jeu d'aventure d'Empire touche à sa fin. La représentation de la scène est vue du dessus, ce qui est assez inhabituel, reconnaissons-le, mais en définitive, cela ne fait pas perdre grand-chose au jeu. L'interface vous permet d'accéder à une loupe qui vous donne la possibilité de voir de plus près certains objets difficiles à discerner sur l'écran principal. Heureusement d'ailleurs que cette option est présente, car il faut bien reconnaître que l'écran de jeu n'est pas bien grand. L'histoire, se déroulant de nos jours, oppose le héros à des forces maléfiques qui tentent de prendre possession du domaine des rêves. Celui-ci se compose de sept points névralgiques dont la possession permet d'exercer un contrôle très important sur les rêves. Si sept entités maléfiques prennent possession de ces noeuds, c'est tout l'univers du rêve qui risque de basculer sous l'influence des ténèbres. Comme vous l'avez compris, cet évènement peu réjouissant est en train de se produire, et c'est à vous de tenter d'enrayer cette mainmise. Comment ? Pourquoi se prendre la tête ? Puisque la première de ces entités maléfiques semble avoir pris forme dans le monde réel d'un chanteur de rock (il n'est pas précisé de quel groupe), le raisonner à coup de 44 Magnum semble une bonne solution pour commencer... Le point fort de Dreamweb semble résider dans le nombre des animations qu'il contient. En effet, elles ne sont pas moins de 4000 différentes présentes dans le jeu. Fusillades et autres scènes d'actions sont au menu. Prévu pour-février 1994. Magic Boy Afin de montrer qu'Empire n'est pas sectaire dans les genres qu'elle aborde, voici Magic Boy, un jeu d'arcade prévu fin octobre 1993 sur Amiga, PC, Atari ST. L'histoire ne sera pas sans vous rappeler quelque chose, puisque vous incarnez un apprenti magicien du nom de Hewlett qui a, par inadvertance, laissé échapper un joli paquet de monstres et doit les récupérer avant que son maître ne rentre. Cela ne vous rappelle rien ? ![]() Magic Boy CyberSpace Voici le gros morceau d'Empire pour les mois qui viennent. Tout d'abord, que les connaisseurs m'excusent, il va falloir préciser avant de partir plus avant dans mes explications ce qu'est le monde CyberPunk. L'univers L'univers cyberpunk se situe dans un univers futuriste proche, sombre et corrompu, créé par des auteurs tels que William Gibson (le Neuromancien), Philip K. Dick et Walter John (Hardwired). Les films permettant de visualiser cet univers glauque sont du type "Blade Runner", "Tron" (pour l'univers du cyberspace), vous ajoutez à tout cela un petit peu de "L'Homme Qui Valait Trois Milliards" pour ce qui concerne les membres cybernétiques et vous avez une idée de ce futur aussi riant qu'une porte de prison. Le jeu CyberSpace (comprenez Espace Cybernétique) se situe donc dans un monde futuriste assez proche du nôtre, dans lequel la criminalité atteint des sommets impensables et dans lequel, devant la faillite des états, le véritable pouvoir est détenu par de gigantesques sociétés qui sont prêtes à employer tous les moyens afin de s'approprier ou conserver le monopole sur certains marchés. La rue en elle-même est aux mains de groupes de punk sanguinaires qui s'apparentent plus à des mercenaires ou bien à des gangs qu'aux révoltés que nous connaissons. Une autre des caractéristiques principales de ce monde est qu'il est complètement régie par l'informatique qui, à la suite de découvertes fantastiques faites par les ingénieurs réseau se présente sous une forme assez nouvelle. En fait, il est désormais possible de pénétrer "physiquement" dans un réseau informatique. En fait, les personnes suffisamment compétentes et équipées d'une prise cérébrale peuvent se projeter à l'intérieur d'un espace virtuel représentant le réseau et dans lequel chaque type de donnée, de protection, ou ce que vous voulez possède une forme assez géométrique qui lui est propre. Il est donc possible, si vous êtes assez compétent, d'entrer dans ce système, d'y faire ou d'y prendre ce que vous voulez et d'en ressortir comme vous êtes venu. Mais attention ! Un voyage dans le cyberspace n'est pas sans risque. En effet, les systèmes sont souvent protégés par des systèmes qui peuvent ressembler à tout et n'importe quoi dans le monde virtuel et dont la mission est d'attaquer celui qui tente de s'introduire indûment dans la partie du réseau qu'il est chargé de défendre. Si celui-ci arrive à détruire l'intrus, le pauvre decker (c'est-à-dire le pirate virtuel) risque de se retrouver à l'état de légume puisque le choc en retour lui grillera probablement quelques parties du cerveau. Comme à peu près tout est informatisé (de la cage d'ascenseur, aux comptes des multinationales) et que tous les systèmes informatiques se présentent sous forme de cyberspace, vous voyez les possibilités que cela offre. Le jeu Initialement, CyberSpace a été transcrit en jeu de rôle par la société Iron Crown Enterprise (ICE) et a eu un très gros succès outre-Atlantique. C'est après avoir obtenu la licence de cette dernière et en s'attachant au plus près de son univers qu'Empire s'est lancé dans ce projet il y a maintenant plus de deux ans. CyberSpace est une gigantesque aventure dans laquelle vous pouvez faire à peu près ce que vous voulez dans un gigantesque monde en 3D. ![]() CyberSpace Le jeu semble s'annoncer comme l'incontournable du jeu de rôle puisqu'il vous permet de faire ce que vous voulez. Si, par exemple, vous voulez vous procurer des armes, pourquoi ne pas visiter un des entrepôts des docks (il doit bien y en avoir un dans lequel se trouve quelques caisses suspectes), attaquer un garde, ou plus simplement aller en acheter une. En ce qui concerne les personnages que vous rencontrez, vous pouvez non seulement leur parler, mais également les engager pour divers services et à peu près faire tout ce qui vous vient à l'esprit. Pour les reconnaître, pas de problème. Un système de génération vous permet d'avoir un nombre de visages différents tout à fait impressionnant (de l'ordre de plusieurs millions), ce qui vous permettra de reconnaître quelqu'un au premier coup d'oeil. Comme si cela ne suffisait pas, vous avez également la possibilité de vous balader dans le CyberSpace qui est à peu près aussi grand que la ville elle-même. Côté scénario, au début, vous êtes un peu livré à vous-même, et vous pouvez passer le temps comme vous le désirez ; études, petits coups pour vous faire un peu d'argent, recherche de renseignements... Mais rapidement, une intrigue va se dessiner et c'est alors une course contre-la-montre qui va s'engager (on n'a pas voulu m'en dire plus, ça vous gâcherait le plaisir). Comme vous le voyez, l'équipe dirigée par Rik Yapp et composée de John Wood, Champie Horrocks pour la conception et le code, Walt Bayer pour le code PC et les graphismes 3D, Ade Barritt pour le code Amiga et Graham Rice pour les graphismes bitmap n'a pas chômé. ![]() Rik Yapp En ce qui concerne l'ambiance sonore, Rik Yapp nous a assuré qu'elle contiendrait de nombreux bruits de fond d'ambiance et de bruitages. Ce jeu extrêmement prometteur devrait être disponible fin octobre 1993 sur PC, milieu novembre 1993 sur Amiga en 32 couleurs et une version AGA 256 couleurs.
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