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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Elvira: The Arcade Game
(Article écrit par Guillaume le Pennec et extrait de Tilt - février 1992)
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Elvira: Mistress Of The Dark était la variante
"aventure" du jeu, voici maintenant la version "arcade" qui nous présente la sulfureuse Elvira dans un jeu
d'action/plates-formes assez classique.
Ce titre profite d'excellents graphismes et d'une bonne animation. Malheureusement, son manque d'originalité le prive
du titre envié de succès. Dommage ! Aperçu à l'ECTS de Londres, Elvira: The Arcade Game m'avait séduit par
la beauté de ses graphismes et la qualité de ses animations. Cette version finale ne m'a pas déçu.
L'histoire, fort simple, est contée sous la forme d'une séquence à base d'images numérisées. Elvira part
explorer trois mondes pleins de dangers dans l'espoir d'accéder au trône de Transylvanie. Sorciers, démons
et autres créatures malfaisantes feront tout pour l'empêcher de prendre place sur ce trône.
En fait, vous ne pouvez au tout début, que choisir parmi un des deux premiers niveaux. Ensuite, vous devrez
finir le deuxième pour finalement accéder au dernier monde.
Le jeu utilise un nombre impressionnant de couleurs vives, ce qui d'ailleurs pose par moments quelques
problèmes, pour bien voir Elvira ou des ennemis, lorsque les décors sont trop chargés.
Bien que le personnage principal soit très différent, Elvira me fait beaucoup penser à
Turrican. Les deux jeux disposent de décors superbes
et de sprites bien animés (la démarche aguicheuse d'Elvira vaut bien la course athlétique du Turrican). Comme dans
Turrican, vous dirigez le personnage principal le long d'un défilement multidirectionnel (et parallaxe). Vous
sautez de rochers en rochers et vous dévalez les cascades (de lave ou de glace) à la recherche de bonus cachés.
Le déroulement du jeu est assez classique, puisqu'il faut explorer de nombreux bâtiments, cavernes
et autres lieux, pour retrouver certains objets, tout en évitant les nuées d'adversaires qui surgissent
d'un peu partout (même du sol et lu plafond).
Elvira trouve bien sûr de nombreux sortilèges et bonus pour poursuivre sa quête. La plupart de
ces pouvoirs ont une durée limitée (bouclier, soin...). Il faut en outre les utiliser à bon escient.
Elvira, cependant, est plus linéaire que son modèle et l'action nettement moins soutenue : le jeu est répétitif
et assez lassant au bout d'un moment. De plus, la
réalisation n'est pas aussi réussie. Le défilement est en 25 images/seconde avec une petite dizaine
de sprites à l'écran. Si le maniement est précis, la lenteur inhérente aux sauts causera parfois la
mort prématurée de votre charmante héroïne.
Ne vous y trompez cependant pas, Elvira est un bon jeu dans le genre. Sachant qu'il est vendu en
Angleterre à un prix "budget" (environ 100 F), on peut espérer que la version française sera elle
aussi des plus abordables.
Nom : Elvira: The Arcade Game.
Éditeur : Flair Software.
Genre : jeu d'action/plates-formes.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 100 FF.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- Excellents graphismes.
- Bonne animation d'Elvira et des autres sprites.
- Défilement fluide.
- Maniement précis du personnage.
Les points faibles :
- Le manque d'originalité.
- Action peu soutenue.
- Trop répétitif.
- La lenteur inhérente aux sauts.
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