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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Electrocoin Software, un nouveau label
(Article écrit par un auteur inconnu et extrait de Joystick - juin 1990)
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Que je vous explique : Electrocoin Automatics est depuis 16 ans ce qu'on pourrait appeler la plus grosse
société anglaise de conception, fabrication et distribution de jeux d'arcade, de meubles pour jeux vidéo,
de tables de billard et de machines à sous (elles ne sont pas interdites en Angleterre).
Elle est la seule en Europe à employer plus de 350 personnes dans ce seul but. Mais ses activités ne s'arrêtent pas
là et Electrocoin est aussi le représentant de Taito pour l'Europe, et l'importateur exclusif de sociétés
comme Bally/Midway, CapCom, Data East, Exidy, Irem, Jaleco, SNK, Tad et Universal. Ils fabriquent donc à
leur intention les meubles spécifiques accompagnant les cartes logiques et qui ne peuvent, à cause de leurs
dimensions, être importés du Japon ou d'Amérique à des coûts raisonnables.
Mais pourquoi donc vous en dire autant ? Tout simplement parce que leur activité les oblige à acquérir les licences
d'exploitation des cartes qu'ils importent : pourquoi ne pas s'offrir eux-mêmes l'adaptation sur micro-ordinateurs
des succès des salles de jeux pour un petit supplément de prix ? Eh bien justement, le label Electrocoin Software
est là pour ça ! Créé depuis quelques mois à peine, celui-ci a déjà pratiquement finalisé la conversion sur nos
micro-ordinateurs de Time Soldier, un jeu de SNK dans la lignée d'Ikari Warriors mais avec un défilement
multi-directionnel au lieu de celui vertical de son ancêtre. Le jeu date quelque peu, ce qui a permis d'épargner
sur le prix de la licence. L'action vous renvoie dans le temps à la recherche de vos cinq compagnons faits prisonniers
par Gylend, conquérant des galaxies cherchant à étendre sa domination à la Terre... Yohan et Ben, que vous incarnez,
sont les seuls capables de parcourir l'ère préhistorique, l'époque romaine, le Japon médiéval, la Seconde Guerre
mondiale et le monde futur afin de libérer leurs camarades et partir affronter Gylend et son peuple.
C'est comme d'habitude, vous êtes là pour tirer sur tout ce qui bouge.
Des armes aussi variées que le tir dans cinq directions, des missiles à tête chercheuse ou bien encore des lasers
vous y aident. Ceux-ci, s'ils sont repris plusieurs fois (jusqu'à trois), augmentent de puissance et d'efficacité.
De plus, des facilités comme le tir automatique et la vitesse peuvent s'ajouter à votre arsenal. Les cinq
monstres à affronter répartis dans chaque époque sont de taille à vous battre et leurs nombreux acolytes sont,
bien que plus petits, tout aussi redoutables.
Mais voilà, pour les besoins de la version micro-ordinateur, le défilement multi-directionnel a été remplacé par un
défilement uniquement horizontal. Ce ne sont pas, hélas, les seules modifications apportées : les armes ont perdu
leurs différences et tirent toutes dans trois directions à la fois ; seule leur puissance diffère. Quant au deuxième
joueur, il a tout simplement disparu des versions 16 bits, ne subsistant que sur 8 bits. Le jeu en lui-même est bien
réalisé : rapide sur Amiga, à peine plus lent sur Atari ST, très bien fait sur C64. Les personnages répondent bien
aux commandes, l'animation est fluide et l'on ne s'ennuie pas !
Non, mon seul reproche est que ce n'était pas la peine
d'appeler ça une adaptation : ça n'en a ni le goût ni la couleur. C'est un bon jeu. Quant aux possesseurs de console
Sega, ils auront remarqué que ce jeu ne leur est pas inconnu... Il a tout simplement été converti sur la console
il y a deux ans par Alpha, une filiale de SNK, le "S" manquant à la fin du nom étant dû au marketing : on change
fréquemment de nom entre les versions américaine et japonaise. Dans ce cas, seul le "S" avait disparu. C'était plus
logique de ne pas le laisser sur cette conversion puisque les soldats ne sont plus qu'un.
En ce qui concerne la distribution en France du logiciel, c'est UBI Soft qui devrait s'en charger. Ça sortira donc
bientôt sur Amiga, Atari ST et C64. Quand à leur prochaine conversion, elle vient d'être décidée : on aura droit
à DO! Run Run, un jeu de 1984 signé Universal et qui est la troisième suite de Mr. Do!. Là, j'en vois certains perdus...
Eh bien à l'époque de la sortie du jeu, Mr. Do! ayant fait un tabac, plusieurs suites reprennent ses caractéristiques
ont vu le jour (un peu comme pour Pac-Man, décliné à toutes les sauces). Vous dirigez Mr. Do, un petit clown magicien
qui se balade dans un labyrinthe. Des ennemis le pourchassent et il n'a, pour s'en débarrasser, qu'un ballon un peu
spécial qu'il peut lancer à leur poursuite. Mais tant que ce dernier n'est pas revenu entre ses mains, il reste désarmé.
Il doit donc souvent aller le récupérer faisant fi de tous ses ennemis. L'innovation principale de DO! Run Run
tient dans le fait que le jeu se déroule sur plusieurs plans. Contrairement aux apparences, c'est le type de jeu
ingénieux dont on ne se lasse pas. A suivre...
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