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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Eagle et QuikPak cherchent à racheter l'Amiga ensemble
(Article écrit par Bruce Lepper et extrait d'Amiga News - janvier 1997)
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Un dénoument semble imminent
Encore un mois de bousculades dans la série dallasienne que l'Amiga traverse depuis maintenant deux ans. Voici en résumé
les points forts de ces dernières semaines.
Sassenrath s'en va
Le 13 novembre 1997, Carl Sassenrath, auteur du noyau multitâche du système Amiga, annonce qu'il quitte VIScorp et traite
son ancien employeur d'incompétent. "VIScorp était pire que Commodore" dit-il, "et je ne pensais pas que cela était possible !".
Il avait été employé par VIScorp pour créer un décodeur numérique Amiga, mais une fois son prototype livré, il n'a pas eu de réponse de
VIScorp. Il a également critiqué des retards de paiement de la part de VIScorp. Dans un deuxième message, le 28 novembre, il annonce
qu'il va créer un nouveau système d'ordinateurs personnels "pur, efficace, élégant et simple".
Le 22 novembre, Jason Compton, responsable de communications chez VIScorp, déclare que VIScorp se croit toujours le
meneur parmi les postulants pour l'Amiga.
Le 27 novembre, des sources VIScorpiennes en France déclarent que VIScorp a réuni les fonds nécessaires pour l'achat, mais que,
pour une raison obscure, l'administrateur de la faillite ne veut pas conclure l'affaire. Pourtant, toujours selon ces mêmes sources, il serait
obligé de prendre une décision avant Noël. À propos de Carl Sassenrath, on dit qu'il a été "très bien payé pendant deux ans pour un
travail qu'il n'a même pas été capable d'exécuter".
VIScorp n'est plus le meneur
Le 27 novembre, l'agence financière américaine Bloomberg annonce que David Robinson, avocat pour l'administrateur de la faillite, a révélé que VIScorp
n'était plus le premier candidat pour l'acquisition de l'Amiga. D'après Robinson, l'administrateur de la faillite Bernhard Hembach, a réouvert
l'appel d'offres pour l'Amiga avec plusieurs sociétés et prévoie de signer un accord de vente avec l'une d'elles dans l'espace de
quelques semaines. Pourtant, si VIScorp proposait une somme convenable, elle pourrait encore devenir propriétaire de l'Amiga.
Le 1er décembre, des visiteurs du stand QuikPak de l'Amiga Fest expo à Toronto, Canada, étaient les premiers à apprendre que le
nom d'une des mystérieuses sociétés mentionnées par Robinson : QuikPak ! Cette société était un partenaire d'Amiga Technologies
et est devenu assembleur de l'Amiga 4000T. Plus tard, elle a remplacé Service Management Group comme distributeur et fournisseur
de réparations sous garantie, en Amérique du Nord. QuikPak a initialement travaillé avec VIScorp dans l'élaboration des développements
futurs de l'Amiga mais récemment les deux sociétés ont pris des chemins différents. A en juger par les commentaires des personnes
proches de VIScorp, QuikPak est devenu une sorte de bête noire et serait source de multiples problèmes...
Que reste-t-il ?
Le 2 décembre, VIScorp a annoncé que les actifs Amiga avaient largement moins de valeur que les vingt millions de dollars prévus
dans son accord d'achat, ceci dû à des procédures juridiques concernant une partie importante de ces actifs. De plus, VIScorp a
découvert être sujette à un "piratage quotidien". VIScorp a donc laissé passé la date d'expiration de son offre (le 2 octobre),
et a proposé une nouvelle, et moindre, offre. VIScorp a payé les frais et salaires d'Amiga jusqu'au 31 octobre, permettant des ventes
de plus de deux millions de dollars (qui seraient créditées contre le prix de vente de l'Amiga ultérieurement).
Le 2 décembre, le prix de l'action VIScorp est tombé à 1,87 $, et, le 14 décembre, à 1,75 $. Il y a quelques mois, il était de
plus de 10 $. Si VIScorp n'achète pas l'Amiga, il perd sa licence d'exploiter le système Amiga et rien ne prouve que le nouveau
propriétaire lui cédera une nouvelle licence. Or, tous les travaux de VIScorp sont basés sur Amiga...
Jason Compton s'en va
Le 4 décembre, Jason Compton annonce que lui aussi quitte VIScorp. En réponse aux questions, il révèle qu'il n'était pas au courant
des développements décrits par Robinson. Il ajoute : "Ce n'était pas une bonne position pour moi en ce moment, mais beaucoup de
gens avec lesquels j'ai travaillé vont me manquer".
Jason Compton
Le 12 décembre, Eagle Computer Products annonce toute une gamme de nouveaux
produits à base d'Amiga, grâce, entre autres, aux accords avec "notre partenaire QuikPak". En privé, les dirigeants de Eagle
semblent enfin confiant pour deux choses :
- Le rachat de l'Amiga s'effectuera avant la fin de l'année si les différents partenaires potentiels (QuikPak, Eagle, Phase 5,
ProDAD, Haage & Partner et peut-être d'autres) arrivent à conclure un accord convenable pour toutes les parties.
- Sinon, la vente se fera aux enchères publiques (comme à New York il y a un an et demi suite à la faillite de Commodore),
et, ce, à la mi-janvier au plus tard.
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