Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Actualité : Rencontre avec un DraCo
(Article écrit par Alain Barbie et extrait d'Amiga News - septembre 1995)
|
|
Alain Barbie, directeur technique de la société bordelaise Pro G Tech et longtemps passionné par l'Amiga, voulait importer et
vendre le DraCo en France. Ici il raconte son récent voyage en Allemagne pour voir si le DraCo existait pour de vrai...
"Si la montagne ne vient pas à toi, va à la montagne..." Donc, par une belle matinée d'août, je décidais que si la DraCo ne venait
pas à moi, j'irais à sa rencontre. Hop, on y va.
1200 Km plus tard, j'arrive à Witten, une petite ville dans les environs de Dortmund. Accueil très sympathique de l'équipe et là,
par terre, que vois-je ? La bête... Parce que, depuis le temps que l'on en parle, on pouvait avoir des doutes quant à l'existence
même de cette machine.
Le matériel
C'est un boîtier tour de 65 cm de haut, de couleur crème avec un capot protégeant le lecteur de CD et les baies. Un bon gros logo
"DraCo" sur le devant complète le tout.
La carte mère est une carte passive ne contenant aucun composant. Elle gère deux rangées de ports sur lesquels vont s'introduire
les cartes. En premier lieu, la carte processeur, qui est le coeur même du système mais toute petite (environ 35 cm sur 12 cm).
Tout y est intégré : le contrôleur SCSI, les interfaces parallèles, les interfaces série, les supports mémoire et bien sûr, le
microprocesseur 68060 et son ventilateur. Le port lecteur de disquette est également intégré. Il gère les lecteurs doubles,
haute et super haute densité (2,88 Mo). Cependant, le lecteur ne reconnaît pas les disquettes AmigaDOS mais les disquettes PC,
donc le logiciel CrossDOS est vivement conseillé. Les connecteurs clavier et souris sont au format PC... la joie du Natural
Keyboard est enfin à notre portée.
Les bus systèmes sont au nombre de huit : 5 Zorro II et 3 DraCo Direct. Ils permettent d'incorporer des cartes classiques ou
des cartes spéciales telles la Retina-DraCo ou la VLab Motion-DraCo. Pourquoi s'être passé des bus Zorro III ? Tout simplement
parce que les bus DraCo Direct sont beaucoup plus rapides (40 Mo/s) ; à titre de comparaison un bus Zorro III ne fait que 8 Mo/s.
On démarre
Actionnons l'interrupteur, et en avant... Le logo du DraCo apparaît sur l'écran, puis, trois secondes plus tard, on se retrouve sur
un Workbench 3.1 classique. A noter que lors de la première installation d'une DraCo, il suffit d'insérer le CD livré avec et
tout se passe automatiquement... Enfin, un CD qui s'amorce ! La mémoire graphique de la carte est reconnue comme de la mémoire
Chip par le système (c'est un peu normal). En testant LightWave, l'impression de puissance développée par la 68060 saute aux yeux.
Des rafraîchissements immédiats et des temps de calculs vraiment impressionnants ; à vue de nez je dirai quatre fois plus rapide
qu'un A4000 à 40 MHz. Vivement une version compilée spécialement.
Compatibilité
Tous les logiciels programmés proprement devraient tourner dessus sans trop de problèmes, d'autant plus que la Retina utilise
désormais les nouveaux pilotes CyberGraphX. Par contre, les programmes ouvrant des écrans un peu particuliers auront du mal à
tourner. Scala ne tournera pas sur DraCo. Cependant, le module de titrage de Movie Shop suffit amplement et se révèle d'ailleurs
beaucoup plus précis que Scala (le titrage peut être synchronisé à la trame près).
Conclusion
Un seul mot : Aaargh ! Un très bon ordinateur, vraiment conçu pour les créateurs d'images. Ne lui demandez pas de faire tourner
Arkanoid ou Aladdin. La retouche d'image devient vraiment un plaisir, d'autant qu'une version de TVPaint pour DraCo est en
préparation et devrait sortir d'ici peu.
Disponibilité : la présentation officielle de la station aura lieu à Dortmund le 18 août. Le DraCo sera disponible à partir de
septembre. Il sera livré en standard avec 4 Mo de mémoire vive et 4 Mo de "Chip" installés sur la Retina, un lecteur de CD
SCSI, clavier et souris. A noter que le CD d'installation contient également un lot intéressant incluant ADPro, Morph Plus,
Professional conversion Pack, XiPaint et les pilotes de scanner Epson, HP et Sharp. La mémoire peut être étendue jusqu'à 128 Mo
(le changement d'un circuit permet d'aller jusqu'a 512 Mo).
Le futur est plutôt rose pour le DraCo car un module additionnel contenant un microprocesseur DEC Alpha est en préparation.
MacroSystem le teste actuellement et devrait le sortir pour la fin de l'année. La puissance brute avoisine les 450 MIPS. Il
nécessitera une recompilation des programmes. Cette carte se comportera donc comme un coprocesseur qui sera sollicité pour les
calculs importants, laissant ainsi le 68060 libre de faire ce que bon lui semble.
La station DraCo, vue la faible taille de la carte processeur pourrait peut être voir le jour sous la forme d'un portable ou une
version sur rack. MacroSystem réfléchit également sur un nouveau concept d'enregistrement numérique qui pourrait être intégré dans
un boîtier de style magnétoscope. En effet, le commun des mortels pourrait ainsi faire ses montages de film de vacances sans rien
connaitre à l'informatique. Cet accessoire pourrait alors être considéré comme un appareil ménager classique, avec une nouvelle
interface plus orientée vidéaste et un peu moins informaticien.
Je tiens à remercier Christian Schmoheil et Jörg Sprave de MacroSystem pour leur accueil et leur disponibilité et ceci malgré mon
anglais déplorable (12 heures de route, ça abîme...). Le café était très bon, merci.
|