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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de D/Generation
(Article écrit par Jacques Harbonn et extrait de Tilt - octobre 1992)
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D/Generation renoue avec la grande tradition des jeux d'action/aventure qui fleurissaient sur les machines 8 bits.
Des retrouvailles éclatantes pour un jeu passionnant. Ce jeu d'Abersoft, publié par Mindscape, est également disponible
sur PC et Atari ST.
Tout commence par une simple mission de routine. Atterrir avec votre propulseur dorsal sur le toit d'un
immeuble appartenant à la firme chimique Genoq, situé à Singapour. Trouver le docteur Derrida et lui remettre
un colis bien mystérieux. Ce bâtiment est dans un chaos total et les mutants de différentes générations parcourent
les couloirs et les salles à la recherche de chair fraiche ! Ces salles regorgent en effet de créatures
étranges, les Neogens. Leur seule raison d'exister vous faire la peau. Leurs moyens : vous phagocyter, vous
écraser ou vous faire exploser...
Tous les employés ont été tués ou pris au piège. Vous devez ainsi défaire D/Generation, un organisme qui
utilise l'intelligence artificielle pour se cacher. D/Generation contrôle tout, même le sol sur lequel vous
marchez.
A vous de trouver un pistolet laser, mais aussi des grenades, des bombes et divers autres "outils" pour vous
frayer un passage à travers ce dédale de couloirs et de pièces. Ces lieux sont bourrés de divers canons
automatiques, de mines et de cellules photo-électriques. De nombreuses portes sont bloquées et, pour les
ouvrir, il vous faut trouver les clés adéquates ou les mécanismes.
Le cocktail lie avec bonheur une part d'action qui a son importance (franchir les passages électrifiés au bon moment, détruire
les monstres, etc.), une part de réflexion (découverte des séquences d'appui des différents interrupteurs capables de libérer
certaines issues) et une phase d'aventure qui s'amplifie au fur et à mesure du jeu : les conversations avec les
prisonniers et les connexionx sur les différents terminaux de l'ordinateur central vous permettront
de comprendre ce qu'il s'est passé et surtout apprendre certains mots de passe. Au total, le jeu propose 120
pièces à découvrir avec son lot d'ennemis, de pièges et de surprises.
La transposition sur Amiga ne démérite pas. Les graphismes en 3D isométrique fourmillent de détails (on s'en aperçoit
d'ailleurs plus paradoxalement en jouant qu'en regardant les photos d'écran) et la palette de 32 couleurs suffit
ici largement (on ne perçoit pas de différences notables avec la version PC 256 couleurs). L'animation reste aussi
fluide, celle du héros et des monstres est de bonne facture, mais la pause prolongée qui survient lors de chaque changement
de salle (même en l'absence de tout accès disque) est un peu agaçante. Les bruitages sont certes simples, mais efficaces.
Une petite musique d'accompagnement n'aurait pas déplu.
Au final, on peut dire que D/Generation est un jeu passionnant, très jouable, avec un bon dosage entre action
et aventure et une pointe d'humour.
Nom : D/Generation.
Développeurs : Abersoft Ltd.
Éditeur : Mindscape.
Genre : jeu d'action/aventure.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Jeu passionnant/addictif avec pièges et surprises.
- Mélange d'action/réflexion/aventure.
- Très grande jouabilité.
- Il faut beaucoup de temps pour le finir.
- Animation fluide.
- Graphismes qui renferment des détails.
Les points faibles :
- Pause prolongée lors de chaque changement de salle.
- Graphismes et bruitages basiques.
- Une petite musique d'accompagnement n'aurait pas déplu.
- Certains casse-tête peuvent-être difficiles.
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