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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Deliverance
(Article écrit par Christophe Simon et extrait d'Amiga Chapter Two - mars 2005)
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Le jeu
C'est dans la peau d'un féroce guerrier nordique que vous allez parcourir les quatre environnements de Deliverance,
afin de sauver vos amies, les fées, de la damnation éternelle et vaincre pour de bon un énième grand méchant
de service, qui a déversé sur le monde les hordes de ses sbires virulents.
Votre héros est capable de sauter, grimper, ramper, etc. Armé de votre hache, qu'accessoirement vous pouvez jeter
à la gueule de vos ennemis à volonté, vous progressez de niveau en niveau en franchissant des portes qui, comme
d'habitude, nécessitent des clés. Pour mettre la
main dessus, vous allez devoir vérifier ce que contiennent chacune des armoires se trouvant sur votre route,
au risque de vous retrouver nez à nez avec des monstres puants.
Comment les ouvrir ? Il suffit de se placer devant et de pousser votre manette vers le haut pour leur
faire face et une nouvelle fois vers le haut pour que les battants s'écartent. Ramasser les objets en
inclinant encore une fois la manette vers le haut.
Pour exterminer l'engeance diabolique se trouvant trop près de vous, vous aurez l'opportunité d'utiliser le
mode "berserk" de votre guerrier (bouton feu + manette vers le haut), qui infligera à bout portant et à une
vitesse très élevées des dizaines de coups meurtriers.
Si vous êtes coincé quelque part, assurez-vous que vous avez bien ramassé toutes les pièces disponibles,
et il se pourrait qu'après cela un mur, vous barrant jusqu'ici le passage, se dérobe à votre approche.
Évidemment, n'oubliez pas de délivrer un grand nombre de fées qui, soit dit en passant, sont complètement à poil.
Les niveaux
Niveau 1: le palais de Satan
Ce niveau, rappelant l'atmosphère de Gods,
mettra votre habileté à l'épreuve, avec votre hache, face à des hordes d'araignées
et de créatures agiles semblables à celles d'Aliens. Les araignées, bien que fragiles, sont expertes en
escalade et tenteront de vous surprendre en tombant des murs et des plafonds. Les aliens, plus redoutables,
peuvent se déplacer entre les niveaux avec aisance. Restez vigilant ! De plus, évitez les poings
géants surgissant des murs. Hormis quelques portes à ouvrir, ce premier niveau est relativement abordable.
Niveau 2 : les puits de l'enfer
La difficulté s'intensifie pour Stormlord. Des nuées de chauves-souris, peu dangereuses mais nombreuses,
vous attendent. Le véritable défi réside dans les gardiens des enfers, des adversaires redoutables.
Ils traversent les murs pour vous attaquer par surprise. Soyez prêt à riposter, mais évitez leurs coups
puissants. Certains gardiens manient des lances ou des lasers dévastateurs. Méfiez-vous également des
monstres qui vivent dans la lave et des pièges vous menaçant de chute.
Niveau 3 : la forêt enchantée
Ce niveau, le plus original, vous plonge dans une forêt enchantée où les arbres deviennent vos ennemis.
Des branches se détachent et se transforment en créatures pointues, prêtes à vous assaillir. Le pont
de lianes que vous traversez se retourne contre vous. Des vers se métamorphosent en insectes géants,
qu'il faudra éliminer rapidement pour ne pas être submergé.
Niveau 4 : le paradis
Après avoir libéré une fée dans chaque niveau, vous êtes prêt à affronter la Reine Band. Chevauchant
un dragon mort-vivant, vous participerez à une séquence de tir intense, rappelant les jeux d'arcade
classiques. Les fées secourues vous prêteront main-forte, et vous devrez atteindre la Reine pour un
duel à mort.
Mon avis
Développé par Devinart et distribué par 21st Century Entertainment, Deliverance sort en 1992 sur Amiga.
C'est la suite de Stormlord. Bon,
alors, commençons par ce qu'il y a de plus sympathique dans Deliverance : les graphismes. En effet,
disons-le sans détour, Deliverance est graphiquement de bonne facture. Affichant 32 couleurs pour
le premier plan, les décors sont dans l'ensemble plutôt réussis. Seul le deuxième monde pouvant donner
une légère impression de monochromie due au choix des couleurs et au fait que certains monstres arborent la même
palette que le fond.
En parlant de monstres, leur aspect est réussi et ils évolueront tout au long de votre progression.
Il est cependant regretable que chaque niveau soit finalement si peu varié, puisque l'on retrouve
toujours le même type de monstres. Par contre, les chefs qui ponctuent chacun des quatre mondes sont vraiment
très bien réalisés et sont, pour la plupart, d'une taille impressionnante.
Côté sonore, le tableau est beaucoup moins réjouissant, puisque Deliverance ne vous propose aucune musique durant
le jeu. Seule une composition musicale vous accueillera et en plus, elle n'est pas inoubliable. Les bruitages
sont convaincants, mais malgré l'absence de musique, j'ai peine à croire qu'ils utilisent les quatre voix de
l'Amiga... Passons.
L'animation est à la hauteur : les monstres et votre personnage évoluent sans difficulté et le défilement
multidirectionnel (dans les mondes un et trois) est plutôt lisse, même s'il a quelques fois tendance à
gigoter avec les déplacements de votre guerrier.
Niveau maniabilité, je n'ai pas été convaincu. En effet, j'ai trouvé qu'il était délicat voire impossible
d'éviter les assauts répétés des ennemis, tant il faudrait pouvoir tirer dans toutes les directions en
même temps.
Au final, si Deliverance est un jeu qui mise beaucoup sur des graphismes au-dessus de la moyenne et des sprites
de taille impressionnante, l'absence cruelle de musique et la jouabilité plus que perfectible nuisent
énormément à son intérêt global.
Nom : Deliverance.
Développeurs : Devinart.
Éditeur : 21st Century Entertainment.
Genre : jeu d'action.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Rapide et avec beaucoup d'action.
- Graphiquement détaillé et de bonne facture.
- Les chefs de fin de niveau sont grands et réussis.
- L'animation des sprites.
Les points faibles :
- Le deuxième niveau est assez monochrome.
- Aucune musique pendant le jeu.
- Difficile d'éviter les sauts répétés des ennemis.
- Peu de variation pour les monstres au fil des niveaux.
- Seulement quatre niveaux.
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