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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Cyberpunks
(Article écrit par Marc Lacombe et extrait de Tilt - décembre 1993)
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Adrian Cummings, le programmeur surdoué de l'excellent jeu de plates-formes Doddlebug,
s'est fait son petit "Alien Breed" à lui tout seul dans son coin ! Résultat : une chasse à l'alien originale
et rigolote, dans laquelle vous dirigez trois personnages à la fois.
Adrian Cummings a débarqué un jour dans les locaux de Core Design avec son jeu sous le bras...
Il s'agissait de Doodlebug, un jeu de plates-formes très réussi, qu'Adrian avait réalisé entièrement
seul. Core Design décida de le commercialiser tel quel, en y apportant quelques légères modifications.
Un an plus tard, voilà qu'Adrian remet ça avec Cyberpunks, un jeu d'action une fois de plus réalisé
en solo, ce qui, de nos jours, est de plus en plus rare. En effet, maintenant la plupart des jeux sont
réalisés par de grandes équipes composées de graphistes professionnels, de scénaristes, de musiciens
et de programmeurs.
Alien que pourra !
Cyberpunks vous propose de prendre le commandement d'un escadron composé de trois soldats à l'allure
plutôt "destroy" pour explorer de sombres complexes remplis d'aliens agressifs...
Vous dirigez en fait l'homme de tête, que les deux autres suivent constamment à la trace,
en file indienne (et le premier qui chante "A, à, à la queue-leuleu" prend une baffe).
Vous ne disposez que d'un temps très limité pour finir chaque niveau, et un compte à
rebours est enclenché dès que vous entrez dans le complexe. Heureusement, certains bonus vous
permettent de gagner du temps.
Chasse à la carte
Chaque niveau comprend un ascenseur qui vous emmène au niveau suivant. Mais pour y arriver,
vous allez devoir trouver les cartes d'accès ouvrant les portes qui obstruent le passage.
Chaque fois que le petit groupe arrive devant une porte fermée, un code couleur s'affiche pour
indiquer quel type de carte permettra d'ouvrir la porte. Vous allez donc passer
votre temps à chercher la carte verte qui vous permettra d'ouvrir la porte de la salle dans
laquelle se trouve la carte rouge qui donne accès à la carte bleue, etc. Des téléporteurs
servent de raccourci pour aller d'un bout à l'autre du niveau et permettent d'accéder à des
salles complètement fermées.
On trouve également dans le complexe des terminaux d'ordinateur dans lesquels vous pourrez utiliser
les disquettes que vous aurez ramassées en chemin... Les disquettes bleues permettent d'afficher
un plan du niveau dans lequel vous vous trouvez, les rouges créent un objet de votre choix,
les vertes désactivent les barrières laser qui bloquent certains passages, et les jaunes
vous donnent de précieuses informations sur le niveau en cours.
Drôlement coriaces, les monstres
Les couloirs grouillent de monstres teigneux qui se jettent sur vous. La plupart courent
au moins aussi vite que vous, ce qui pose parfois quelques problèmes. En effet,
il vous est impossible de courir et de tirer en même temps, et encore moins
de tirer vers l'arrière. Il est donc bien difficile de se débarrasser de certains
monstres, d'autant qu'il faut parfois plusieurs dizaines de balles pour les achever.
Pour ne pas arranger la jouabilité, la fenêtre de jeu est assez étroite et les personnages
occupent une bonne partie de l'écran, ce qui fait que les monstres vous tombent
dessus sans vous prévenir.
Esprit de corps
"L'armée est une grande famille", c'est bien connu. Et en bons soldats, nos trois héros
partagent tout, y compris leurs points de vie. En effet, chaque personnage dispose
d'une quantité limitée d'énergie vitale, mais nos trois gaillards forment une équipe
soudée et ne peuvent mourir que tous ensemble, lorsque toutes leurs barres d'énergie sont
vides (ça, c'est de l'esprit de groupe !).
Il n'est donc pas question de finir une partie avec un ou deux survivants. Personne ne s'en
tirera comme ça ! Votre escouade restera au complet pendant toute la partie, et c'est ce
qui fait l'originalité de Cyberpunks. En vous débrouillant bien, vous devriez en effet
arriver à positionner vos personnages de façon à couvrir une surface de tir maximale.
Vous pourrez même adjoindre à votre équipe un robot protecteur (un ange gardien ? )
qui suivra le petit groupe et le protégera pendant quelques minutes.
Pour faciliter votre progression, vous trouverez aussi tout un tas de bonus que les
personnages ramasseront en cours de route : des armes plus puissantes bien sûr
(mitrailleuse, laser, lance-flammes, etc.), mais aussi des boucliers de protection,
des kits médicaux, des vies supplémentaires, ou des bombes qui font sauter tout ce
qui bouge.
Conclusion
Cyberpunks est basé sur une bonne idée (diriger trois personnages à la fois)
malheureusement assez mal exploitée. Pas question de marcher et tirer en même temps,
ou même de placer ses personnages en carré, par exemple, ce qui aurait pu être stratégiquement
intéressant (NDLR : Marc a trois personnages, il veut faire un carré avec. Aidez-le avec la géométrie).
La stratégie se limite à trouver les bonnes clés, ce qui devient vite lassant. Même si on
ne peut que s'incliner devant l'exploit d'Adrian Cummings, qui a réalisé seul le jeu, on
constate bien des défauts (la réalisation, les graphismes et les décors manquent de pêche).
Mais ce qui manque surtout à Cyberpunks, c'est le mode deux joueurs qui fait tout l'intérêt
d'un Alien Breed. Cyberpunks est un petit jeu sympa qui satisfaire les amateurs d'action
solitaires.
Comparatif avec Alien Breed
Cyberpunks ressemble à Alien Breed de Team 17. On retrouve la vue
de dessus et le thème du nettoyage d'aliens à la mitrailleuse et de nombreux
autres détails. Les graphismes très "BD" (certains diront "simplets")
de Cyberpunks sont loin d'atteindre la beauté et le réalisme de ceux d'Alien Breed.
De même, la jouabilité contestable de Cyberpunks fait pâle figure comparée à celle,
excellente, d'Allen Breed.
Avec ses graphismes et ses personnages rigolos, Cyberpunks est un petit jeu
sympa qui aurait pu trouver un public parmi les fans d'action en mal de sensations fortes...
Manque de chance, il sortira en même temps qu'Alien Breed 2 qui, sur un sujet similaire,
en offre dix fois plus : superbes graphismes, bruitages angoissants, et surtout un
mode deux joueurs en simultané (le pied pour s'éclater entre copains !). Difficile pour
Cyberpunks de faire le poids face à ce chef-d'oeuvre du genre !
Un autre avis
C'est triste à dire, mais pour moi, ce jeu ne présente aucun intérêt !
Les graphismes sont quelconques, la musique et les bruitages complètement banals
et le but de jeu se résume à ouvrir des portes. Rien de palpitant dans tout cela.
Le seul point qui paraissait intéressant est l'idée des trois personnages à la
queue-leu-leu (aïe !... Marc vient de me mettre une baffe !). Or, au lieu de s'aider,
les trois cyberpunks se gênent et si un monstre se met entre eux, ils n'ont plus
qu'à se tirer les uns sur les autres. Quelle triste équipe !
C'est dommage, car l'idée était bonne mais la réalisation n'a pas produit l'effet
escompté. Si l'idée du créateur était de concurrencer Alien Breed, c'est franchement
raté ! Je vous conseille donc d'économiser votre argent ou de craquer pour l'excellent
Alien Breed 2
[Noëlle Béronie].
Nom : Cyberpunks.
Développeurs : Mutation Software.
Éditeur : Core Design.
Genre : jeu d'action.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Diriger trois personnages à la fois.
- Les musiques collent bien à l'ambiance du jeu.
Les points faibles :
- Les graphismes sont un peu trop simplets.
- La jouabilité laisse parfois à désirer.
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